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Marc Luyckx Ghisi

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Marc Luyckx Ghisi

Marc Luyckx Ghisi, né le à Louvain est un économiste belge.

Biographie[modifier]

Il a d’abord étudié les mathématiques, la philosophie et la théologie (doctorat) et a été prêtre catholique. Son doctorat en théologie russe et grecque, portait sur L’œuvre de jeunesse russe de Nicolas Berdiaev, depuis sa découverte du marxisme, jusqu’à sa découverte du Dieu Chrétien (Institut pontifical oriental, Rome, 1972). Après son mariage, il a ensuite été pendant dix ans (1990-99) membre de la « Cellule de Prospective » de la Commission Européenne, crée par Jacques Delors, où il s’est occupé du sens de la construction européenne et a créé le programme « L’âme de l’Europe ». Il a eu l’occasion de voyager énormément et de rencontrer dans le monde entier des responsables et des conseillers, qui étaient conscients du changement de civilisation dans lequel nous sommes engagés mondialement. Malheureusement, que ce soit aux États-Unis, en Chine, au Japon, ou en Inde, ces intellectuels étaient partout minoritaires.

Il a invité à la « Cellule de Prospective » de nombreux penseurs. Paul Ray, des créatifs culturels, mais aussi Edgar Morin, un des principaux philosophes français du changement de paradigme, Hazel Henderson, auteure de nombreux livres sur la nouvelle économie win-win[Quoi ?] réellement soutenable, et créatrice de la série télévisée Ethical Markets[1]» et Rinaldo Brutoco, CEO de la « World Business Academy [2]», Avon Mattison, Harlan Cleveland, ancien Vice-Secrétaire d’État du Président Kennedy, et CEO de la « World Academy of Arts and Science», Ziauddin Sardar, conseiller de nombreux gouvernements musulmans d’Asie, etc. Il a aussi organisé un colloque sur le thème « Civilisations, Religions et Gouvernance[3]» à la Commission européenne en mai 1998.

Il contribue maintenant à créer de nouvelles structures d’enseignement. Il a été doyen de la Cotrugli Business School[4] à Zagreb et Belgrade (2005-2009). Il a aussi été Vice-président du groupe des conseillers d’Auroville[5], en Inde du Sud. Il est Fellow de la « World Business Academy », membre du « Club de Rome-EU »[6], de la « World Futures Studies Federation » [7], Président honoraire d’Eurotas, « European Transpersonal Association »[8].

Il vit avec son épouse Isabelle près de Bruxelles.

Pensée[modifier]

Le changement de civilisation[modifier]

L’Humanité est en train de vivre un changement de civilisation rapide et profond, car la rationalité moderne, l’approche patriarcale, et le capitalisme industriel ne sont plus capables de formuler une réponse satisfaisante au problème de notre survie collective et de celle de l’environnement, ni aux problèmes sociaux et démographiques de notre monde en ce début de XXIe siècle.

La société civile change déjà… en silence[modifier]

En ce sens, les approches actuelles sont déjà dépassées car elles ne font plus sens pour un nombre croissant de citoyens. La société civile mondiale cherche déjà ailleurs, même si les pouvoirs s’évertuent à la convaincre qu’ « il n’y a pas d’alternative ». Certains sont en effet déjà en train d’expérimenter un profond réenchantement, une réconciliation corps-cœur-âme. Dans ce groupe de 25 % de citoyens européens et américains appelés les « créateurs de culture », 66 % sont des femmes. Ce qui signifie que les femmes mènent le changement en silence. Il semble aussi que les mêmes changements culturels se passent dans le reste du monde, au sein du monde musulman (Ziauddin Sardar)[9], en Chine (Nicanor Perlas) [10], en Amérique du Sud (Leonardo Boff). Mais nous ne disposons pas de statistiques précises. Ces changements en cours touchent aux aspects les plus profonds de nos vies comme la relation homme-femme, le sacré, la vérité, le statut de la raison et de la science, mais aussi la définition de la conscience du temps, de l’espace et du bonheur.

Le moteur du changement[modifier]

Il y a encore peu de débats au sujet de ce changement dans nos médias occidentaux. Tout se passe en silence, du moins dans notre partie du monde. Nous distinguons cinq niveaux de changement, mais le changement apparaît comme un iceberg, en ce sens qu’il n’y a qu’un niveau qui soit visible, le politique, le Niveau 5. Nous observons une crise de crédibilité du politique à peu près partout. Et en même temps nous voyons apparaître de nouveaux paradigmes de non-violence entre États. Mais les quatre autres niveaux de changement plus profonds qui sont rarement évoqués dans les médias. Le niveau 4 est celui de la nouvelle économie post-capitaliste immatérielle qui est potentiellement une nouvelle économie non-violente, de don et de partage. Le niveau 3 est le passage vers la transmodernité où la conscience devient première par rapport à la matière, ce qui bouleverse l’approche scientifique classique. Le niveau 2 est la fin des valeurs patriarcales de commande, contrôle et conquête (CCC). Il nous faut y ajouter de nouvelles valeurs de reconnexion, de respect et de solidarité. Et enfin le niveau 1 où nous découvrons le moteur du changement lui-même. Nous changeons de civilisation parce que l’Humanité a déjà refusé la possibilité d’un suicide collectif, et que le subconscient collectif est en train de reprogrammer en chacun de nous nos valeurs de mort en valeurs de vie. Cette transition dans nos profondeurs de nos valeurs de mort en valeurs de vie est le moteur puissant de la transformation en cours.

L’outil du changement : la vision de la conscience[modifier]

Selon Willis Harman[11], à la fin du Moyen Âge, le basculement de civilisation vers la Renaissance est venu d’une nouvelle manière de concevoir la Terre et le ciel, proposée par Copernic. De même actuellement, le basculement de civilisation est en train de se faire autour d’une nouvelle définition de la conscience et de la matière. Nous sommes en train de quitter la métaphysique « M1 », qui dit que la matière existe et que la conscience en est une émanation. Et nous sommes déjà dans une nouvelle métaphysique « M3 » qui découvre que la conscience est première et permet l’émergence de la matière. Ce tremblement de terre conceptuel, transforme entièrement la démarche scientifique elle-même. Et la « nouvelle science » qui nait, correspond de plus en plus aux derniers développements de la physique quantique. Selon Harman cette nouvelle science transmoderne s’approche étrangement de la vision des Grandes Sagesses de l’Humanité.

L’Union européenne est un nouveau paradigme politique et économique[modifier]

Le plus étonnant est que l’Union européenne est le projet qui s’inscrit le mieux dans ce changement de civilisation[12]. Mais ce message ne passe pas (encore) sur le plan politique.

L’UE a créé un nouveau paradigme politique de non-violence entre États[modifier]

Les pères Fondateurs de l’Europe, sans peut-être le savoir, ont créé la première réalisation d’un paradigme politique de non-violence entre États. La modernité avait déjà réalisé un progrès énorme en créant l’État de Droit, qui assure la non-violence envers les personnes. L’UE étend cette non-violence aux relations entre les États (Membres de l’Union). Ce qui modifie complètement notre politique étrangère, le rôle de nos armées, et notre concept de Défense et de sécurité.

L’économie post-capitaliste de l’immatériel est sociale et soutenable…[modifier]

En 1993, la Commission européenne a publié un Livre Blanc Croissance Compétitivité, Emploi : Les défis et les pistes pour entrer dans le XXIe siècle[13]. Cette étude qui avait été coordonnée par la Cellule de Prospective, annonçait le passage de l’Europe vers la société post-industrielle de l’information. Elle proposait des réformes audacieuses de la taxation de l’éducation et du modèle de développement européen lui-même.

Cette vision présentée par Jacques Delors au Conseil des chefs d’État en décembre 1993, fut poliment refusée par les gouvernements européens. En 2000, sept ans plus tard, le gouvernement Portugais propose à l’UE d’entrer dans l’économie de la connaissance. Ce fut la « stratégie de Lisbonne ». Mais le premier Ministre António Guterres et Maria João Rodrigues firent observer que cette stratégie signifiait que nous entrions dans un nouveau paradigme économique[14]. Cette idée centrale fut refusée par les gouvernements[15].

Néanmoins la connaissance est comme l’amour, plus on en partage, plus on en reçoit. L’économie de la connaissance est donc une économie du don et du partage qui modifie les axiomes de base de la logique industrielle capitaliste et communiste. Elle est post-capitaliste[16], car l’outil de production, n’est plus l’usine, mais les humains qui créent de la connaissance. Et donc, dans ce nouveau système, le capital financier devient soudain moins important que l’Humain. C’est la raison pour laquelle Peter Drucker a lancé l’expression « post-capitalisme », qui est mal acceptée, surtout dans les milieux anglo-saxons. Et le nouveau CEO doit respecter le corps, l’intelligence…et l’âme des collaborateurs, car ils produisent la valeur ajoutée et peuvent partir avec leur connaissance. L’UE est donc entrée – en silence- dans une nouvelle société « post-capitaliste » du don et du partage. Cette nouvelle économie qualitative est potentiellement beaucoup plus sociale et totalement respectueuse de l’environnement puisqu’elle s’appuie sur un concept de croissance qualitative.

L’âme de l’Europe[modifier]

L’âme de l’Europe est cette transformation silencieuse sur le plan politique et économique vers une société moins violente. Et cette progression inspire le monde entier en silence. Car le projet politique européen contient les germes d’un nouveau paradigme de gouvernance mondiale plus sage, plus juste et plus sociale. L’âme de l’Europe nous conduit à un nouveau type de gouvernance mondiale plus sage. C’est ce que les citoyens européens attendent subconsciemment de l’Union européenne.

Publications[modifier]

En français
  • Au-delà de la modernité du patriarcat et du capitalisme : la société réenchantée, L’Harmattan, Paris, 2001.
  • Surgissement d’un nouveau monde : valeurs, visions, économie, politique, tout change…, L’Harmattan, Paris, 2013.
En anglais
  • The knowledge society: a breakthrough toward genuine Sustainability, Arunachala Press, Stonehill foundation Publishing, Cochin, Inde, 2008.
  • Marc Luyckx Ghisi, « A win-Win strategy for the European Union in the Knowledge Society » in European Visions for the knowledge Age: A Quest for New Horizons in the Information Society, Paul Kidd, Ed., Cheshire Henbury, Macclesfield, 2007
En italien
  • La società della conoscenza: valori visioni, economia, politica,... tutto sta cambiando, éditions (électronique) E-Bookizzati, Torino. 2011.

Références[modifier]

  1. (en) http://www.ethicalmarkets.tv
  2. (en) http://worldbusiness.org
  3. (en) http://wnrf.org/cms/govern.shtml
  4. (en) http://www.cotrugli.eu
  5. (en) http://auroville.org/organisation/aurovillefoundation_IAC.htm
  6. http://clubofrome.eu
  7. (en) http://www.wfsf.org/
  8. (en) http://eurotas.org
  9. Lors du Congrès sur « Gouvernance et Civilisations » organisé par la « Cellule de Prospective » à la Commission européenne en mai 1998, le Professeur Sardar a émis l’hypothèse qu’au sein du milliard de musulmans du monde, au moins 200 millions seraient transmodernes, ou correspondraient à la définition des « créatifs culturels »
  10. (en) Nicanor Perlas, Shaping Globalisation : Civil society power, and Threefolding. Selon ce livre il y aurait au moins 200 millions de « créateurs de culture » en Chine.
  11. (en) Willis Harman : « Global Mind Change : the promise of the 21st century » Berret & Koelher, San Francisco, 1998, Trad. française : « Une nouvelle vision de la conscience transforme le monde », éditions Ariane, Montréal, Canada, mai 2014. Page 56.
  12. (en) Jeremy Rifkin, The European Dream, Tarcher, 2004 ; (fr) Le Rêve européen Fayard, 2005.
  13. Office des Publications Officielles des Communautés Européennes L 2985 Luxembourg. (ISBN 92-826-7424-X)
  14. Maria Joao Rodrigues, Vers une société européenne de la connaissance. La stratégie de Lisbonne éditions Institut d’ Études Européennes, Bruxelles 2004. Page 271-2 : « Conclusions de la Présidence Portugaise »
  15. Maria Joao Rodrigues, Vers une société européenne de la connaissance. La stratégie de Lisbonne éditions Institut d’ Études Européennes, Bruxelles 2004. « Conclusions du Conseil Européen », page 288
  16. (en) Peter F Drucker, Post-capitalist society, Harper Business, New York, 1993 (ISBN 0887306209)

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