Les Socialistes insoumis
| Les Socialistes insoumis | |
| Présentation | |
|---|---|
| Président | Liêm Hoang-Ngoc |
| Fondation | juin 2015 |
| Scission de | Parti socialiste |
| Siège | 14 rue Vieille Pousterle, Auch |
| Positionnement politique | Gauche |
| Idéologie | Socialisme démocratique[1] Écologie politique Antilibéralisme[1] |
| Couleurs | Rose, rouge et vert |
| Site web | socialistesinsoumis.fr |
| Assemblée | Assemblée |
| Sénat | Sénat |
| Représentation | |
| Conseillers régionaux | 1 / 2 040 |
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Les Socialistes insoumis (abrégé en LSI), anciennement appelé Nouvelle Gauche socialiste (abrégé NGS), est un parti politique[2] français lancé en juin 2015 par l'économiste et ancien député européen Liêm Hoang-Ngoc, qui démissionne du Parti socialiste pour former ce nouveau mouvement en espérant former une coalition avec « les déçus du PS et d'ouvrir immédiatement le dialogue avec le Front de gauche, le mouvement écologiste et la gauche radicale, tous ceux qui se battent aujourd'hui contre la politique libérale appliquée par le gouvernement »[3],[4]. Le mouvement, désormais allié à La France insoumise, est renommé « Les Socialistes insoumis » en septembre 2017.
Historique[modifier]
Le mouvement naît de l'appel Construisons la Nouvelle Gauche socialiste ![5] lancé par Liêm Hoang-Ngoc le 15 juin 2015, après le congrès de Poitiers du Parti socialiste qui entérine une ligne jugée trop libérale. Les 3 et 4 octobre 2015, il tient son congrès fondateur à Montreuil[6].
Élections régionales de 2015[modifier]
Pour les élections régionales de décembre 2015, le parti appelle à rejoindre des « mouvements citoyens » et rejoint quelques listes de rassemblement des partis de gauche indépendants du PS[7]. Ainsi, Liêm Hoang-Ngoc est candidat sur la liste « Nouveau Monde en commun » (EÉLV - FDG - PO - NGS), en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et Jean Gatel sur la liste « La région coopérative » en Provence-Alpes-Côte d'Azur (EÉLV - FDG - NGS)[8]. Le parti ne soutient pas de listes dans l'Ouest et dans les Outre-mers.
Dans un contexte de fort recul de la gauche, deux listes soutenues par la NGS sont en mesure de fusionner avec les listes du PS pour le second tour. À l'issue du second tour, Liêm Hoang-Ngoc est élu conseiller régional de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Campagne pour l'élection présidentielle de 2017[modifier]
Le 23 mars 2016, 21 personnalités politiques de la Nouvelle Gauche socialiste publient dans le quotidien Libération un appel à voter pour Jean-Luc Mélenchon sous le titre « Mélenchon, le candidat de la raison »[9].
Allié de La France insoumise[modifier]
En septembre 2017, Nouvelle Gauche socialiste, pour marquer son soutien à La France insoumise, qui a porté Mélenchon à la présidentielle, mais aussi pour ne pas être confondu avec le groupe parlementaire Nouvelle Gauche du Parti socialiste, change de nom en Les Socialistes insoumis[10].
Idées[modifier]
Cumul des mandats[modifier]
Le parti se prononce fermement contre le cumul des mandats. Ainsi, Liêm Hoang-Ngoc refuse de voter l'investiture à la tête de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées de la socialiste Carole Delga et de la radicale Sylvia Pinel, qui cumulent leurs mandats de députée et l'exécutif de la région[11].
Élus[modifier]
- Didier Bonneaud, maire de Saint-Étienne-des-Sorts (Gard)[12] ;
- Liêm Hoang-Ngoc, conseiller régional d'Occitanie (section de l'Hérault) ;
- Philippe Serre, conseiller municipal de Saint-Martin-d'Hères (Isère), jusqu'en octobre 2016[13].
Siège[modifier]
Dans ses statuts, le siège de la NGS est fixé à Auch (Gers)[14]. L'adresse postale est située au 14 rue Vieille Pousterle dans cette même ville[15].
Notes et références[modifier]
- ↑ 1,0 et 1,1 « Programme des Socialistes Insoumis ».
- ↑ « La «Nouvelle gauche socialiste», parti-réceptacle des déçus du PS » (consulté le 30 novembre 2017).
- ↑ Mathilde Siraud, « Un ex-élu quitte le PS pour tenter de construire un Syriza à la française », sur http://www.lefigaro.fr, (consulté le 16 septembre 2015).
- ↑ Renaud Biondi-Maugey, « Liêm Hoang Ngoc claque la porte du PS et lance un nouveau mouvement », sur https://www.francebleu.fr, (consulté le 16 septembre 2015).
- ↑ Liêm Hoang-Ngoc, « Construisons la Nouvelle Gauche Socialiste ! », sur blogs.mediapart.fr, (consulté le 1er novembre 2015).
- ↑ « Jean-Luc Mélenchon salue la création de la Nouvelle Gauche socialiste », Le Point, (lire en ligne).
- ↑ Sébastien Crépel, « Les « déçus du PS » rêvent d’un Syriza français », L'Humanité, (lire en ligne).
- ↑ Jean Gatel soutient la liste "La région coopérative" aux régionales en PACA, France Bleu Vaucluse, 2 novembre 2015.
- ↑ « Mélenchon : le candidat de la raison », sur Libération.fr, (consulté le 16 avril 2016).
- ↑ « « La Nouvelle gauche socialiste » devient « Les Socialistes insoumis » », sur Le Figaro, (consulté le 28 novembre 2017).
- ↑ « Carole Delga (PS) a été élue présidente de la nouvelle grande région - France 3 Midi-Pyrénées », sur France 3 Midi-Pyrénées, (consulté le 16 avril 2016).
- ↑ Thierry Allard, « GARD RHODANIEN Bonneaud et Sabathé adhèrent à Nouvelle gauche socialiste et se positionnent pour les régionales », objectifgard.com.
- ↑ « Philippe Serre revient sur sa démission et ses dix ans passés au conseil municipal », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- ↑ « Statuts de la NGS », sur http://ngs.ouvaton.org (consulté le 16 avril 2016).
- ↑ « Moyens de contacter la NGS », sur http://ngs.ouvaton.org (consulté le 16 avril 2016).
Voir aussi[modifier]
Articles connexes[modifier]
Liens externes[modifier]
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