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La Belle et la Bête (bande dessinée)

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La Belle et la Bête est un one-shot de bande dessinée de Patrick Sobral, auteur reconnu pour sa série de high fantasy Les Légendaires.

Synopsis[modifier]

Le titre laisse à penser qu'il s'agit d'une adaptation du conte de fées éponyme. Cependant, à voir une belle farouche munie d'une épée, on devine qu'il s'agit d'une version très sombre destinée aux adolescents et adultes. De plus la Bête a un aspect inhabituel ; elle est à la fois fait de pierre et de plantes. Le fait qu'il s'agisse du dérivé d'un conte et que l'auteur soit connu pour avoir fait une série jeunesse, peut attirer les enfants et repousser leur aînés. Or paradoxalement c'est l'inverse qui est souhaité. En outre, le conte ne garde guère que la bête, la rose (dont l'importance anecdotique devient ici capitale), la belle, et son père ; des personnages originaux. D'autres disparaissent comme les frères et sœurs de l'héroïne (c'était déjà le cas chez Disney) et certains font leur apparition comme les quatre gardiens de la Bête (prénommées comme les quatre points cardinaux en anglais), le mage du prologue ou la sorcière de la ville. Et le trame principale a changé presque intégralement, tout comme le contexte, la psychologie du personnages, et surtout la fin. Le conte est vidé de sa substance : ici, nullement question de conclure que la vraie beauté vient de l'intérieur.

Résumé[modifier]

Le récit se déroule dans un monde désertique, aux récoltes inexistantes. En dernier recours, les habitants du lieu demandent à un mage (Gadimos) de rendre la région fertile. Ce dernier réclame un paiement qu'on ne sait comment honorer quand une fillette (la belle, encore petite, et prénommée Bellyana) donne en toute innocence une rose blanche en pot en pensant qu'elle suffira, car c'est pour elle la chose la plus importante au monde. Et cela suffit en effet car Gadimos touché par le geste accepte en échange de se mettre au travail et promet un artefact qui ramènera la fertilité au bout d'une semaine.

Ne voyant rien venir après une semaine, les paysans approchent du château du mage et voient surgir un être mi-minéral mi-végétal (la Bête) qui leur interdit le passage. Décidant de recourir à la force, les villageois réclament l'aide d'une armée de chevaliers. Mais pareillement, ils ne reviendront jamais, et la Bête, accompagnée cette fois de gardiens, défend une fois de plus qu'on pénètre dans le château.

Les villageois ne renoncent à rien et recourent à la ruse. Dix ans plus tard, la bête et les gardiens repoussent à nouveau une intrusion de paysans sur leur terre. Mais ceux-ci affirment qu'ils en ont après une jeune femme accusée de vol, poursuivie jusqu'ici, et acceptent de se retirer. La soi-disant voleuse supplie la bête de la garder avec lui, affirmant qu'elle risque la mort si elle repart. Sa proposition n'est acceptée qu'après que la bête a semblé répondre à un ordre télépathique. Cette femme se prénomme Bellyana, et on le comprend, est à la fois la belle et l'enfant du prologue.

Un double jeu de dupes commence. D'un côté, Bellyana qui est l'instrument principal de la ruse mise au point pour reprendre l'artefact. Elle doit également tuer la bête, et pour réussir tout cela, a été formée à la magie noire ces dix dernières années. En conséquence elle a vendu son âme au diable. Mais la bête, contrairement à ce qu'elle croit, sait pertinemment la vraie raison de sa présence. Cependant, il fait comme si de rien n'était : lui et ses gardiens souhaitent retrouver une apparence antérieure, ce que la présence de Bellyana permettrait apparemment de réaliser.

Après ses recherches, Bellyana finit par découvrir une pièce secrète, contenant une sorte de cocon surmonté de la rose blanche qu'elle avait donnée étant petite. Elle réalise qu'il s'agit de l'artefact, lui-même. La bête qui a fini par s'attacher à elle, cependant, lui déconseille de tenter quoi que ce soit (et lui demande même de fuir). Refusant de faillir à la mission ayant demandé une décennie de préparation, Bellyana pénètre dans la salle.

Les gardiens l'encouragent à prendre la rose, et la bête la supplie de n'en rien faire ; il tue même ses gardiens. Cependant Bellyana le passe au fil de l'épée aussitôt après. Conséquence inattendue, un être humain s'extrait de l'enveloppe de la bête. Bellyana reconnait Gaël-ran, chef des chevaliers envoyés tuer la bête quelques années plus tôt (elle se souvient de lui car il lui avait confié son pendentif). Il explique que le mage Gadimos avait bien tenté de faire de la rose un artefact, mais qu'il en a aussi fait un être vivant et pensant à part entière, qui avait métamorphosé Gadimos en bête, attaché à son service et chargé d'interdire l'entrée au château. C'est sous cet aspect méconnaissable que le mage vint professer la première interdiction, et c'est « Gadimos-bête » que les chevaliers ont tué.

La Rose, ayant perdu son gardien, transforma aussitôt Gaël-ran en Bête, et ses quatre compagnons survivants en gardiens, pour les forcer à reprendre la tâche. Ils ne pourraient recouvrer leur aspect que le jour ou la Rose déciderait de léguer leur rôle à un autre. Cet autre, au bout de dix ans, fut Bellyana (elle avait reconnu à distance la première personne à s'occuper d'elle). Mais, au fil du temps, « Gaël-bête » eut des remords et c'est pourquoi il a fini par tenter de protéger Bellyana d'un si funeste destin.

Trop tard : le cocon s'ouvre, et la Rose émerge, sous l'aspect d'une petite fille avec la rose originelle sur la tête. Elle tue brutalement Gaël-ran pour prix de sa trahison. Le geste fait entrer Bellyana dans une immense rage, et elle jure d'envoyer la Rose « en enfer même si cela signifie t'y accompagner ». Une ellipse étrange a lieu alors qu'elles se jettent l'une sur l'autre.

On rejoint directement les villageois qui attendent Bellyana à l'extérieur. Mais, surprise, c'est à nouveau la bête qui se présente, et réitère l'interdiction d'approcher le château et de tenter de prendre l'artefact ; sinon, il massacrera le village. Il annonce aussi la mort de Bellyana. Les paysans se retirent, choqués par cette nouvelle. Mais, on a en réalité encore rien vu : la dernière page commente que la communauté et le père de l'héroïne pleurèrent sa disparition, mais que les larmes les plus amères furent versées par... Bellyana, elle-même. On remarque sur la dernière image que la bête a cette fois un aspect femelle, annonçant par là qu'il s'agit de Bellyana métamorphosée... qui a perdu son combat, en dépit de sa détermination apparente (elle n'a pas tué la Rose, qui l'a de plus transformée).

Commentaires[modifier]

Cette atmosphère très lourde ne colle ni avec l'âge, ni avec les souhaits du lectorat, mais rejoint l'univers habituel de Patrick Sobral en réalité très sombre et sanglant[1].

Personnages[modifier]

La belle héroïne, les quatre gardiens de la bête, son père qui est marchand, le mage, la sorcière et le prince transformé en bête.

Notes et références[modifier]

  1. interview de Patrick Sobral, blog Le Journal d’Alysia

Liens externes[modifier]

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