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Jacques Detry

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Jacques Detry est un directeur général au service de la Coordination fiscale du Ministère des Finances, chef de cabinet des Ministres libéraux des Finances Henrion, De Clercq, Hatry et Grootjans et du Ministre libéral régional wallon de l'Agriculture Daniel Ducarme, président du Conseil d'administration de la Loterie Nationale et du Conseil d'administration de l'Institut national de Crédit agricole, membre du Conseil supérieur des Finances, professeur à l'École Supérieure des Sciences Fiscales de l'ICHEC, président-fondateur des Amis du Musée Rops à Namur[1],[2] où il est Prix Blondeau 2005 de cette ville, Résistant armé 1940-1945, né à Wépion-sur-Meuse le 25 février 1924, décédé à Namur le 9 septembre 2006.[incompréhensible]

Biographie[modifier]

Jacques Detry naît au sein d'une famille de vieille bourgeoisie, autrefois de Try, qui plonge ses racines dans le sol Namurois et donne de nombreuses personnalités.Il est le fils d'un haut fonctionnaire provincial, et sa parenté compte notamment René-François Detry (1881-1945), chef de Cabinet du Ministre des Colonies qui fonde la Loterie Nationale (alors coloniale) en 1934, Jules Detry (1846-1919), ingénieur, directeur des Glaceries d'Auvelais, Jules Detry (1905-1980), Chanoine dans l'Ordre des Chanoines réguliers du Grand Saint-Bernard, aumônier de la Reine Marie-José d'Italie et Résistant 1940-1945, Marcel Detry (1879-1972), chirurgien et Résistant 1914-1918 aux côtés d'Edith Cavell, Arsène Detry (1897-1981), peintre et ami de Magritte et Delvaux, Maximilien Detry (1806-1872), conseiller provincial du Hainaut ou Ernest Detry dit de Try (1881-1960), entrepreneur colonial, journaliste, fondateur de journaux etc.

La Résistance comme une évidence[modifier]

Formé au Collège Notre-Dame de la Paix à Namur, Jacques Detry se voit stopper dans ses études supérieures par la guerre dans laquelle il s'engage comme Résistant tout comme ses deux frères, Maurice et André, tous deux alors universitaires. Afin de cacher au mieux ses activités, il commence une carrière de fonctionnaire à la direction des Contributions de Namur, secteur fiscal dans lequel sans le vouloir vraiment initialement, il effectue ensuite une brillante carrière.

La renaissance de l'après-guerre[modifier]

La guerre terminée, Detry s'inscrit à l'Université libre de Bruxelles en Sciences politiques et administratives, tout en continuant à travailler le jour. D'abord attaché à la contribution foncière, il se consacre, à partir de 1945, à l'impôt sur le revenu. Il donne des conférences sur le sujet et sur les principes fondamentaux du droit fiscal ainsi que sur le précompte immobilier, et poursuit alors sa carrière à Bruxelles à partir de 1956. Mandaté en 1962 par l'administration pour établir un maximum de conventions pour les transports internationaux, il effectue en douze ans, jusqu'en 1974, environ 40 missions avec le plus souvent un accord à la clé. Il voyage dans l'Europe entière et même au-delà. Cela le mène à Paris, Bonn, Belgrade, Florence, Prague, Copenhague, Madrid, Bucarest, La Haye, Luxembourg, Londres, Sofia, Vienne, Athènes, Berne, Lisbonne, Stockholm, Berlin-Est mais aussi Moscou, Tel Aviv et Jérusalem. Cette année là, il assiste aussi Willy De Clercq, alors député et porte parole libéral à la Chambre, pour apporter des arguments de poids à l'opposition qu'il soutient contre la réforme fiscale du ministre Dequae et son cumul des revenus. En , il représente la Belgique au Comité européen des Ministres des Transports et en juin de la même année, il est au quartier-général de l'OTAN à Bonn pour régler les modalités de l'installation du Quartier dans la zone occupée par les Belges. À partir de 1973, il donne des cours de fiscalité à l'École supérieure des sciences fiscales (ICHEC) à Bruxelles. Dès 1970, il s'est en outre familiarisé avec le monde agricole, car il s'est spécialisé dans les barèmes agricoles pour la taxation forfaitaire. Ami du professeur vétérinaire André Hennau, qui lance le PMU en vue de générer des ressources pour l'élevage et la rénovation des hippodromes, il s'initie également au monde des paris et des jeux et leur régime de taxation.

Il s'atèle à cette époque à quatre tâches de poids : la réforme de l'impôt des personnes physiques, la simplification des formalités de l'enregistrement, la répression pénale de la fraude fiscale et la péréquation cadastrale et ses implications en matière d'impôts sur les revenus, et prend part à des groupes de travail liés à la réforme des charges de la Sécurité sociale, à l'étude des structures et du fonctionnement de l'Enregistrement et du Cadastre et au sein de l'Institut national du Logement en vue d'une étude critique de la fiscalité en matière immobilière.

Des réformes fiscales qui lui ouvrent la porte d'une carrière à responsabilités[modifier]

Il est alors sollicité pour la rédaction d'articles pour le Bulletin des Contributions ou les Annales de droit de Louvain et donne des conférences qui ont pour thème « les taxes assimilées aux impôts sur les revenus », « le précompte immobilier », « les aspects fiscaux de la loi-programme », « la détermination du revenu cadastral », « la fraude fiscale, législation récente, pratiques administratives », « la péréquation cadastrale », etc. Il est aussi un collaborateur régulier de l'Almanach du contribuable et fait en outre partie de plusieurs comités visant à une réforme de la fiscalité. Au début des années 1980, sa carrière s'emballe. Il rejoint le cabinet libéral de Robert Henrion et est désigné comme membre du Comité de coordination de la Fondation Roi Baudouin qui vise à établir le Livre blanc pour la protection du patrimoine culturel immobilier. Il reste ensuite en place comme chef de cabinet des ministres Paul Hatry, Frans Grootjans et Willy De Clercq. Dès 1982, il est administrateur à la Loterie Nationale, marchant dans les pas de René-François Detry, président-fondateur en 1934 de cette vénérable institution. Il y est successivement vice-président puis président. En , il lui est demandé d'épauler, comme chef de cabinet, un jeune ministre, Daniel Ducarme, désigné comme ministre de la Région wallonne pour l'Agriculture, l'Environnement, la Forêt et la Chasse. C'est donc pour lui un nouveau challenge. Il quitte les finances et assume cette fonction jusqu'en . Il garde toutefois une présence active au sein du monde de la finance car il est à la fois désigné comme membre du Conseil supérieur des Finances, la plus haute instance en la matière, et le , est désigné comme président de l'Institut national de crédit agricole (INCA). Cette banque a de nombreux défis à relever et la présidence de Jacques Detry nécessite stratégie et implication

La fondation des Amis du Musée Rops[modifier]

Malgré ses activités nombreuses, Jacques Detry, profondément attaché à Namur, décide de fonder en cette ville, en 1988, l'asbl "Les Amis du Musée Rops", dont il devient le président. Le but est de promouvoir, développer et enrichir le musée Félicien Rops. Retraité actif, dès l'année suivante, il poursuit encore son activité de président de banque, et la ville de Namur, qui souhaite lui rendre hommage pour ses 80 ans écoulés, décide de lui attribuer le Prix Blondeau 2005. Créé en 1867 par un avocat d'origine namuroise, il repose sur une fondation qui a pour but d'honorer les actes de courage, de dévouement et de grand civisme à l'initiative d'un Namurois d'une probité exemplaire. Il s'éteint en 2006, et à l'occasion des 90 ans de sa naissance, en 2014, sa famille crée, en collaboration avec le musée provincial Félicien Rops, un Prix Jacques Detry destiné à récompenser un jeune promotionnant d'une manière ou d'une autre l’œuvre de Rops. Le Prix, attribué tous les trois ans, est constitué d'une aide financière et de la remise d'une médaille nominative à l'effigie de Jacques Detry, œuvre du sculpteur reconnu Paul Huybrechts .

Références[pas clair][modifier]


Le précompte immobilier et le sort des revenus immobiliers dans la réforme, slnd ; « La taxe de circulation sur les véhicules automobiles face au développement du transport routier » in Bulletin des Contributions, 1970; Bulletin d'Information et de Documentation de la Banque nationale de Belgique, avril, 1970 ;Taxes assimilées aux impôts sur les revenus, Bruxelles, 1973 ; Taxes de circulation sur les véhicules automobiles ; Taxe sur les jeux et paris ; Taxe sur les appareils automatiques de divertissement, Bruxelles, 1973 ; Le précompte immobilier, Bruxelles, 1974 ; Détermination du revenu cadastral, Liège, 1979 ; La fraude fiscale : législation récente, pratiques administratives, in Annales de Droit de Louvain, tome XLI, 1981 ; Rapport (collectif) sur la fiscalité indirecte, slnd ; diverses collaborations pour l'Almanach du contribuable (plusieurs années) et pour le Livre blanc du patrimoine culturel immobilier, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, s. d.; La Libre Belgique, 9 et  ; , , ; Le Soir, , , , ; Echo de la Bourse,  ; Pourquoi Pas ?, , , , , ,  ; Gazet van Antwerpen,  ; Vers l'Avenir, , , , 7 et ,  ; , , , , ,  ; Trends, ,  ; Knack,  ; Touring Club,  ; Les Nouvelles de l'École supérieure des Sciences fiscales,  ; Liber Amicorum Willy De Clercq, Leuven, 1985 ; Bulletin trimestriel de la Ligue cardiologique belge,  ; Le Peuple,  ; Horizon +, , , , , Printemps 1992, Automne 1992, 2000 ; Journal des UPA, , , , , , ,  ; Le Sillon belge,  ; Wépion 2000, , , ,  ; Rapport annuel 1990 de la Fondation Roi Baudouin ;Programme des manifestations à l'occasion de la célébration du soixantième anniversaire et des quarante années de règne de SA Majesté le Roi Baudouin, Bruxelles, 1990 ; De Morgen, ; De Financieel Ekonomische Tijd,  ; Publi Namur, ,  ; Namur Magazine, mars et ,  ; Passe-partout,  ; Stratégie, ,  ; Bulletin de communication des services d'information de la Loterie Nationale « Lo-Contact », juin-juillet,  ; J. Moden, La réforme des institutions publiques de crédit, in Courrier hebdomadaire du CRISP, no 1341, 1991/36, p. 13 ; Namur-Province, 1996 ; La Meuse,  ; Confluent,  ; Bulletin semestriel du Musée Rops, 2003, 2006 ; M… Belgique, , p. 26; Ceges, Archief en documentatie Hugo Gijsels, p. 57; Vers l'Avenir,  ; Confluent, , p. 4. www.museerops.be et newsletter-rops@province.namur.be ; Bulletin semestriel d'information du Service de la Culture de la Province de Namur, , p. 18-19 ; Philippe-Edgar Detry, La famille namuroise Detry, autrefois de Try, Namur, Izegem, 2015, 816 p.

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