Jî Drû
Nom de naissance | Jérôme Drû |
---|---|
Naissance |
Amiens (France) |
Activité principale | Flûtiste, producteur, |
Genre musical | Pop, rock, jazz |
Instruments | Flûtes, voix |
Années actives | Depuis 2000 |
Site officiel | http://www.label-maison.org/artistes/ji-mob/ |
Jérôme Drû, né le [1] à Amiens, est un musicien Auteur-compositeur et chanteur français.
Biographie[modifier]
Jî Drû étudie la musique et le saxophone au conservatoire à rayonnement régional d'Amiens. Il fait ses études à Amiens puis au lycée Chateaubriand à Rome, où il passe son bac. Après une maîtrise d'histoire sur la bande dessinée et Les Pieds nickelés de Louis Forton, ainsi qu’un DESS de direction de projet culture à Censier, il fait ses premiers pas sur scène à la fin des années 1990 en participant au lancement d’un studio avec une bande d'amis, Cité Carter, dans l'effervescence de la scène amiénoise à laquelle il participe.
Il s'exile à Paris en accompagnant Toma Sidibé sur scène durant une tournée marathon de trois années. Il collabore en parallèle sur scène avec divers artistes comme Magic Malik, Julien Lourau, Les Troublemakers, DJ Oil (aka Lionel Corsini), Jeff Sharel, Doctor L, et parcourt les scènes de France, d'Europe et les principaux festivals de musique.
Ces projets vont le conduire dans plus de 40 pays à présenter son jeu particulier de flûte et à donner de la voix. Il crée sa propre formation, Jî Mob, avec laquelle il sort quatre albums : Director's Cut sorti en décembre 2006 suivi en mai 2007 du Director's Cut Revisited. Puis Power To The People, enregistré en concert avec comme invités Sandra Nkaké et Stéphane Belmondo, mixé par Jeff Sharel. Le disque sera suivi de Bankrobber mixé par Jérôme « Blackjoy » Caron et accompagné d'un clip de Jean-Baptiste d'Enquin.
Dans son travail les références à la littérature et au cinéma sont constantes. Director’s Cut, hommage aux films et aux romans policiers (Dashiell Hammett, Raymond Chandler, John Huston). Power To The People est basé sur des récits de voyages et Bankrobber est le scénario d’un film fictif.
En parallèle il crée le groupe Push Up![2] avec Jean-Phi Dary, avec lequel il réalise l’album The Grand Day of Quincy Brown, récit de la vie d'un personnage haut en couleur. Il co-écrit le disque de Sandra Nkaké Nothing For Granted avec lequel il fera plus de deux années de tournées. Il participe à de nombreuses créations « live » et croise la route d’Omar Sosa, Mike Ladd, Hanifah Walidah, Thomas de Pourquery, Hocus Pocus, Brian Jackson, Mike Clark, M-One du groupe de hip-hop américain Dead prez, et crée en duo avec Sandra Nkaké le spectacle Shadow of a Doubt[3].
Son jeu de flûte intègre les techniques de l'improvisation et du blues mais puise surtout dans les musiques traditionnelles et particulièrement les musiques orientales, vers la flûte peule, le growl ou les flûtes des musiques traditionnelles. Son travail de composition tente un croisement entre les musiques modales et des musiques hypnotiques et répétitives. Il s'inspire en ce sens parfois des musiques électroniques. L'ensemble des compositions de Jî Mob est souvent minimaliste et épuré.
Jî Drû est aussi graphiste et réalise de nombreuses pochette de disques, affiches, flyers, photos pour Sandra Nkaké, Jî Mob., Toma Sidibé, Antoine Berjault, Magic Malik, Cheick Tidiane Dia, Push Up!, souvent inspirés du travail des graphistes et artistes des années 30/40/50.
Il est à l’origine de plusieurs projets musicaux avec les écoles de musiques d’Amiens nommés « Vis ma ville », qui vont regrouper plus de 140 musiciens, écrits en communs avec les professeurs du CRR d’Amiens et des écoles de musiques locales. Il participe en parallèle à de nombreuses créations musicales et musiques de films, publicités, courts-métrages, installations d’art contemporain.
Discographie[modifier]
Ji Mob :
- 2006 : Director’s Cut (Comet Records/Nocturne)
- 2007 : Director’s Cut Revisited by Friends (Comet Records/Nocturne)
- 2009 : Power To The People (Comet Records/Nocturne)
- 2012 : Bankrobber (La Mais°n/Musicast)
Push Up :
- 2012 : The Grand Day Of Quincy Brown (Discograph)
- 2015 : The Day After (JazzVillage/Harmonia Mundi)
En guest:
- 2002 : Matin d'exil de Toma Sidibé (Small/Sony)
- 2002 : Remixes from Moffou de Salif Keïta ( Universal/Universal Music Division Classics Jazz)
- 2006 : Mali Mélo de Toma Sidibé (Sony)
- 2007 : Monkey Dizzyness de Doctor L(Chronowax)
- 2007 : Unlimited Land de Kactus Hunters(Chronowax)
- 2008 : Mansaadi de Sandra Nkaké (Corner Shop/Naïve)
- 2009 : There Must Be A Revolution Somewhere de Psycho (Nocturne)
- 2010 : Génie Donkili de Toma Sidibé (l’Autre Distribution)
- 2010 : Peace in da Neighborhood de Rare Moods (Nocturne)
- 2010 : 16 Pièces de Hocus Pocus(Motown France)
- 2012 : Nothing For Granted de Sandra Nkaké ( Jazz Village/Harmonia Mundi)
- 2015 : Funambule de Grand Corps Malade (Anouche Productions/Believe Records)
- 2016 : Bal Poussiere de Toma Sidibé (Océan Nomade/l’Autre Distribution)
- 2016 : Wisdom of Life de Doctor L(Comet Records)
Références[modifier]
- ↑ « Découvrir Bankrobber », sur fipradio.fr,
- ↑ « Push, ça va groover dans les chaumières », Premiere.fr, (lire en ligne)
- ↑ Lionel Eskenazi, « Jazz sous les Pommiers 34ème édition », Jazzmagazine.com, (lire en ligne)
Liens externes[modifier]
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