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Henri Goybet

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Henri Goybet
Henri Goybet

Naissance
Lyon
Décès (à 89 ans)
Nice
Grade Capitaine de vaisseau (France)
Distinctions Commandeur de la légion d'honneur
Ordre_de_Sainte-Anne
Croix de guerre 1914-1918 (France)
Médaille de Syrie
Médaille de Chine
O.B.E. military
Famille Frères : Victor Goybet, Mariano Goybet
Neveu : Pierre Goybet
Oncle Charles Goybet


Henri Jules Goybet , né à Lyon le et mort à Nice le , est un capitaine de vaisseau français, commandeur de la Légion d'honneur[1]. Il s'est illustré pendant la première guerre mondiale tout comme ses frères: Le Général Mariano Goybet et le général Victor Goybet[2].

Enfance[modifier]

Né à Lyon le , il est le fils de Pierre Jules Goybet (1823-1912), un industriel, et de Marie Louise Bravais, nièce du physicien Auguste Bravais[3] Son père est issu d'une vieille famille de la bourgeoisie savoyarde (XIVe siècle), qui compte notamment dans ses rangs des châtelains de Yenne et des notaires royaux alliés à la meilleure noblesse locale. Echalon, Gruel, Bavoz, Belly[4],[5],[6]. Ils descendent de Louis VIII par les Artois, Grailly-foy Echalon, Gruel, Bavoz et Belly[7],[8]. Une branche fut anoblie en 1758 et porta le nom de Goybet de Lutrin de Grilly[9]. Sa grand-mère paternelle, Louise de Montgolfier, était la petite nièce des célèbres inventeurs Joseph et Étienne de Montgolfier[10],[11],[8]

Son père fit ses études au collège des Jésuites de Fribourg, puis fut emmené à 16 ans par son oncle Augustin de Montgolfier dans son usine de Torero près de Saragosse ou il introduisait la fabrication du papier en Espagne. Il dirigera ensuite une entreprise de construction de machine à vapeur près de cette même ville. Nommé Chevalier et membre du conseil supérieur de l'industrie par la reine d'Espagne, il avait reçu le grade de lieutenant d'artillerie dans la milice. Son frère, Mariano (qui sera également général) nait à Saragosse en 1861.

La famille rentre en France en 1862 en raison de l'état de santé de la belle-mère de Pierre Jules et reste quelque temps à Annonay ou naquit sa sœur Constance. Puis Pierre Jules est nommé principal de l'École professionnelle de la Martinière à Lyon ou il demeura 16 ans, logé dans l'établissement. Henri et Victor naquirent là.

Premières années de service [12],[8][modifier]

Henri Goybet est élève chez les maristes de la Seyne. Il sort de l'École navale et en 1886 il navigue comme aspirant de 2e classe à bord de l'Iphigénie. Comme aspirant de 1re classe et comme enseigne (1887-1889), Henri Goybet fit sur le Duquesne, une campagne de 28 mois, dans le Pacifique et dans l'Atlantique Nord. Nommé lieutenant de vaisseau en 1896, il alla dans le Proche-Orient, à bord du Courbet, et fit la campagne de Chine (1900-01), comme Second du Myto.

Il fut attaché pendant 10 ans (1904-1914), à la Défense fixe de Toulon (Service des torpilles et des projecteurs).

Première Guerre mondiale [12],[11][modifier]

Page 41 du livre de famille enluminé écrit par le général Mariano Goybet où il retrace une partie de la carrière de son frère Henri

Le 10 octobre 1914, Henri Goybet est mis à la disposition du général Gallieni, Gouverneur militaire de Paris pour la défense du camp retranché ; il organise 10 sections d'auto-projecteurs et les conduit successivement aux armées [13]; parti comme commandant de la 10e section, il est rattaché à la 41e D.I., à Saint-Dié, jusqu'au , et rend des services signalés pour la défense et l'attaque du secteur. Sa belle conduite lui vaut le grade de capitaine de frégate. Décret en date du 8 décembre 1915. Est promu par le ministre de la marine Officier remarquable, s'est acquis une belle réputation auprès de son corps d'armée par son initiative intelligente, à laquelle ont été dus de nombreux succès militaires. [14] . il est nommé Inspecteur des auto-canons et auto-projecteurs et Commandant du dépôt des marins de Paris le 11 octobre 1914 [15].Le lieutenant de Vaisseau Goybet commandant de la 10e section des auto-projecteurs promu pour sa direction efficace, au grade d'officier de la Légion d'honneur: Décret du 17 juillet 1915 [16]. Il est chargé de la navigation de la Seine ; adjoint au service central d'exploitation des ports, il est envoyé en mission en France et en Algérie française pour la défense contre les sous-marins. Henri est nommé en novembre 1917, chef d'état-major du vice amiral Ronach qu'il rejoint à Dunkerque.

Citation concernant Henri Goybet alors lieutenant de vaisseau à la 10e section de projecteurs et promu officier de la Légion d'honneur. Il finira capitaine de vaisseau et commandeur de la Légion d'honneur[1].

« Officier plein d’énergie, de bravoure et d’entrain. Dirige avec la plus grande habileté une section de projecteurs. Toujours prêt à marcher s’est employé à maintes reprises à exécuter pour le compte de la division des reconnaissances très périlleuses. S’est particulièrement distingué le 22 juin 1915 en établissant à proximité sous un feu violent, un projecteur qui, par son intervention, a contribué à arrêter une dangereuse attaque ennemie. »[17],[18]

École de Guerre Navale année 1925 .Lieutenant de Vaisseau Moal Organisation des formations de marin à terre (1914-1919)page 40-41-42[19]

Les Autos-projecteurs :

À la fin de septembre 1914, la Marine propose 45 projecteurs de 0m60 pour le camp retranché de Paris. Le Gouverneur militaire prend le 30 septembre la décision suivante: 25 serviront à la défense du Camp Retranché; 20 seront montés sur autos pour faciliter les tirs et les reconnaissances d'infanterie. Ils seront armés par le Régiment de canonniers-marins. L'ingénieur d'artillerie navale Donis est chargé de l'étude technique et administrative des autos-projecteurs. Le commandant Amet demande du personnel : 8 officiers et 422 hommes. Le 12 octobre, la Marine envoie 5 officiers et 300 hommes, Elle a réduit, car les demandes de la Guerre deviennent trop nombreuses - Le lieutenant de vaisseau Goybet a été désigné pour s'occuper de 1'organisation le 3 octobre. Il arrive à .Paris le 11. Le commandant Amet, partant pour Toulon laisse à Paris l'ingénieur Denis pour remettre le service au L.V- Goybet . Cet ingénieur, du 1° au 11 octobre recherche le matériel dans les diverses usines de Paris. Malgré la désorganisation des maisons qui oblige à aller voir sur place, il réussit le 12 octobre à passer les marchés pour le nombre de châssis d'autos et de groupes électrogènes requis, Du 13 au 23 étude de l'installation du matériel sur les autos se poursuit et, le 23 octobre, les marchés sont passés pour l'aménagement des voitures.

Les premières voitures de la 10e section sont livrées le 26 octobre, et les autres voitures ensuite, à raison de une par jour. Les essais de moteur, de groupe électrogène du projecteur et d'endurance de l'ensemble prennent six jours . Le 2 novembre, la section est prête pour des essais tactiques . Elle fait un premier essai réussi sur 60 km. de routes quelconques. Puis ont lieu des exercices dans le camp retranché - reconnaissance du terrain, choix de l'emplacement, mise en position, défense d'un front attaqué. Le 8 novembre la 1° section ( 4 autos-projecteurs et une voiture de ravitaillement) est prête « Elle sera affectée à la 10° armée le 15 novembre. Les. autres sections sortent régulièrement à raison de une par semaine, Étant donnés les bons résultats obtenus de nouvelles sections viennent se rajouter aux 5 premières, soit 11 sections au front dont 10 armées et une en réserve , Le lieutenant de vaisseau Goybet [20]a pris le 11 octobre la direction militaire de cette organisation, qui devient, par la force des choses, rapidement indépendante. Le commandant Amet confirme cette séparation militaire le 31 octobre, en laissant l'autonomie le plus large aux autos-projecteurs qui seront simplement administrés par lui (l}« Cette situation durera jusqu'au ; date de la constitution de l'unité administrative "Autos-canons et projecteurs" (A*C.P*) qui a son siège au Grand Palais et a pour port comptable Rochefort * Un peloton de deux sections est commandé par un officier de marine ; la 2e section du peloton par un officier des équipages. Une auto sur deux est commandée par un sous-officier mécanicien jeune et actif. L'armement d'une auto est de 4 hommes : un conducteur (fourni par les sapeurs-pompiers de Paris a un chef de feu (second-maître), un électricien et un mécanicien, Le personnel est mis en subsistance aux armées, reçoit par les soins du Département de la guerre le matériel d'armement d'équipement, de couchage et de campement nécessaire . Il est administré dans les mêmes conditions que le personnel des autos-canons . En plus, trois projecteurs de O m.90 sont montés sur camions de Dion, de façon à pouvoir pointer au zéniths Ils sont mis à la disposition d'un groupe d'autos-canons de 75 .

(l)-En plus des autos-projecteurs, 27 hommes doublent le service des projecteurs dans les forts du camp retranché et à le Tour Eiffel[Quoi ?]. Ils sont remplacés par des sapeurs et font retour aux canonniers-marins le 19 janvier 1915. D'autres marins arment les projecteurs fixes du camp retranché ; ils sont rattachés aux C, M et surveillés par le commandant des C. M. à Paris (L.V..Renaud) » Ils passent sous les ordres du commandant Morache affecté au Gouvernement militaire pour la D.C.A., le 15 décembre 1914 [21].

Entre-deux-guerres[modifier]

Livre de famille de Mariano goybet. Page consacrée à la carrière de son frère le capitaine de vaisseau Henri Goybet

À l'Armistice, il fut successivement Commandant de la base navale de Tarente puis celle de Beyrouth[22]. Il termina sa carrière comme capitaine de vaisseau à Toulon d'abord à l'état major des frontières maritimes puis au commandement du Ve dépôt des équipages de la flotte.Fait Commandeur de la Légion d'honneur le 23 octobre 1926 par le vice Amiral Fatou, Commandant en chef et préfet maritime [23], [24],[25]

Sa famille [26],[8],[7][modifier]

Il est frère du général Mariano Goybet et du général Victor Goybet[25],[27].

Il épouse Valentine Moyne, fille d'un agent de change très riche puisqu'il avait doté chacune de ses filles de 800 000 francs or. Le couple eut 3 filles.

  • Henriette Goybet née à Tamaris le 16 juillet 1899 qui épouse le 17 juin 1918, son cousin-germain Pierre Goybet, fils du général Mariano Goybet et futur amiral (le mariage nécessita une autorisation papale du fait du cousinage) ;
  • Charlotte Goybet, née à Tamaris le 22 janvier 1903 ;
  • Marie Thérèse Goybet, mariée le 7 septembre 1929 à Rémy Ripert
Livre de famille de Mariano Goybet.

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 base de données Léonore (Légion d'honneur) : « Cote 19800035/151/19279 ».
  2. Revue Savoisienne p. 6 jules Philippe Directeur gérant 1917 Famille Goybet se distingue de façon particulière [1]
  3. base de données Léonore (Légion d'honneur) Acte de naissance[2]
  4. L'histoire en Savoie, revue de culture et d'information historique No 10 avril 1968 p. 7 Yenne Édition de la société Savoisienne d'histoire et d'archéologie . Article De grands notables consacré à la famille Goybet
  5. La Savoie au 18e siècle noblesse et bourgeoisie Tome II page 899 Auteur Jean Nicolas Éditeur Molaine SA Paris 1978
  6. Les Goybet de la vallée de Yenne, 25.08.64, Henri Jaillard consultable aux Archives de Savoie.
  7. 7,0 et 7,1 Bulletin AHH no 29 novembre 1987. Notice sur famille Goybet écrite par Monsieur Pierre Jaillard Président de l'héraldique de France [3]
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 La famille Montgolfier par Leon Rostaing, . Éditions A.Rey 1910, p. 316 à 319 et p. 325.
  9. La Savoie au 18e siècle noblesse et bourgeoisie Tome II page 904 et 941 Auteur Jean Nicolas Éditeur Molaine SA Paris 1978
  10. Henri Goybet tiré de son site famille du Chevalier Goybet
  11. 11,0 et 11,1 La famille Montgolfier par Leon Rostaing. Éditions de Bussac p. 564-565, 3 décembre 1960.
  12. 12,0 et 12,1 Les Goybet de la vallée de Yenne p. 36, 25.08.64, Henri Jaillard consultable aux Archives de Savoie.
  13. Jean Michel Boniface et Jean Gabriel Jeudy 'Les camions de la victoire: Le service automobile pendant la grande guerre, 1914-1918. Éditeur Massin Paris 1996 [4]
  14. Nomination au grade de capitaine de Frégate au J.O. Décret 10 décembre 1915
  15. Historique des batteries de canonniers-marins et des canonnières-fluviales / Contre-Amiral Jehenne Strasbourg 28 février 1919
  16. base de données Léonore (Légion d'honneur) Nomination Officier dans l'ordre. [5]
  17. Site tradition école navale ainsi que base leonore legion d'honneur Henri Goybet[6]
  18. base de données Léonore (Légion d'honneur) Citation sur commandement section Auto-projecteurs[7]
  19. [École de Guerre Navale année 1925 .Lieutenant de Vaisseau Moal Organisation des formations de marin à terre (1914-1919)
  20. Historique des batteries de canonniers-marins et des canonnières-fluviales / Contre-Amiral Jehenne
  21. Jean Michel Boniface et Jean Gabriel Jeudy 'Les camions de la victoire: Le service automobile pendant la grande guerre, 1914-1918. Éditeur Massin Paris 1996
  22. base de données Léonore (Légion d'honneur) Commandant base navale de Beyrouth [8]
  23. base de données Léonore (Légion d'honneur) Nomination Commandeur dans l'ordre. [9]
  24. Site tradition école navale ainsi que site famille du chevalier Goybet [10]
  25. 25,0 et 25,1 L'honneur de servir chapitre consacré à la famille Goybet Auteur Pierre Gentil secrétaire général des écrivains combattants mars 1998 Imprimerie des orphelins apprentis d'Auteuil Paris
  26. Les Goybet de la vallée de Yenne, 25.08.64, Henri Jaillard consultable aux Archives de Savoie.p. 36-37
  27. Martin Basse Article autour d'un centenaireSoldats de Savoie sous le ciel Lyonnais mai 1960

Annexes[modifier]

Articles connexes[modifier]

j=== Liens externes ===

Bibliographie[modifier]

  • L'histoire en Savoie, revue de culture et d'information historique No 10 avril 1968 p. 7 Yenne Édition de la société Savoisienne d'histoire et d'archéologie . Article De grands notables consacré à la famille Goybet
  • Revue Savoisienne p. 6 jules Philippe Directeur gérant 1917 Famille Goybet se distingue de façon particulière [11]
  • L'honneur de servir chapitre consacré à la famille Goybet Auteur Pierre Gentil secrétaire général des écrivains combattants mars 1998 Imprimerie des orphelins apprentis d'Auteuil Paris
  • Léon Rostaing La famille Montgolfier . Éditions de Bussac p. 564-565, 3 décembre 1960.
  • Henri Jaillard, Les Goybet de la vallée de Yenne, 25.08.64, consultable aux Archives de Savoie.
  • Contre-Amiral Jehenne Historique des batteries de canonniers-marins et des canonnières-fluviales section auto-projecteurs Imprimerie annexe 1938 319 pages
  • Lieutenant de Vaisseau Moal Organisation des formations de marin à terre (1914-1919)École de Guerre Navale année 1925. chapitre consacré aux auto-projecteurs
  • Alain Gougaud : L'Aube de la gloire' Les auto mitrailleuses et les chars Français pendant la grande guerre. Histoire technique et militaire'.270P . Collection : Guides Muller Editeur Océbur (Issy-les -Moulineaux 1987 [12]
  • Jean Michel Boniface et Jean Gabriel Jeudy 'Les camions de la victoire: Le service automobile pendant la grande guerre, 1914-1918. Éditeur Massin Paris 1996 [13]
  • Martin Basse Article autour d'un centenaire Soldats de Savoie sous le ciel Lyonnais mai 1960



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