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Giampietro Fontana

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Giampietro Fontana, dit aussi Pietro Fontana, né le 17 février 1934 à Turin et mort le 6 avril 2020 à Genève, est un architecte italien, actif en Suisse, qui pratique la peinture.

Biographie[modifier]

Après son service militaire dans la marine italienne, Fontana s'installe à Lausanne en 1961. Il trouve du travail dans une agence d’architecture. Conrad André Beerli, professeur d’histoire de l’art à l’école polytechnique fédérale de Lausanne l’invite à devenir son assistant. Sous la direction de Beerli, Fontana présente en mai 1981 une thèse intitulée L’architecture italienne des Années Soixante. Cette recherche consiste en la présentation graphique de 24 planches dessinées au format 70 × 70 cm. Déclaré Docteur ès Sciences techniques de l’EPFL, Fontana poursuit son œuvre de peinture. Il est invité à exposer à La Chaux-de-Fonds, Lausanne, Zurich. Son premier atelier se situe à Chavannes, dans la périphérie de Lausanne. À partir de 1982 il ouvre un second atelier à Menton, dans les Alpes-Maritimes. En 1991, il épouse Anne-Françoise Comte, une juriste qui pratique à Genève. Il décède en 2020 à Genève[1].

Recherches initiales[modifier]

Dans un premier temps, Fontana se lance dans la peinture en autodidacte. Il s’essaie aux tendances de l’abstraction lyrique. Il admire Nicolas de Staël, sa gamme chromatique et sa relation à la mer méditerranée. Il rencontre le cinéaste lausannois Bertrand Nobs[2] qui promènera sa caméra dans les textures osseuses et lunaires d’un panneau en camaïeu titré Mandragore. Le court métrage, tourné par Nobs avec P. Simon sera présenté aux journées du cinéma de Soleure en 1967[3].

Architecture italienne des années soixante[modifier]

Achevée en 1981, cette série de 24 planches porte un regard rétrospectif sur l’architecture italienne des années 1960[4]. Cette suite d’images illustre les protagonistes et les villes où ils opèrent. On note la mixité des techniques graphiques : mine de plomb, crayon de couleur, lavis, gouache, tempera, estompe. Le motif de la Tour de Babel est choisi comme l’emblème d’une situation historique qui signifie la multiplicité et la conflictualité.

Opération de montage[modifier]

Dans l’histoire des avant-gardes picturales les phonèmes collage et montage s’affrontent en un jeu polémique. Le collage donnerait lieu à un supplément de transparence ; le montage serait gage d’opacité. Le collage séduirait, le montage serait dérangeant, parce que hétérogène. Le collage serait fulgurant, le montage serait étudié et prémédité[5]. Fontana se place du côté du montage. Il étudie et prémédite ses compositions picturales. La notion classique de composition renvoie aux genres traditionnels : portrait, paysage, nature-morte qu’il étudie et recycle dans ses œuvres.

Portraits de groupe et bizarreries[modifier]

Le portait de groupe provient de la Hollande du XVIIe siècle. Le genre se rapporte à l’éloge civique des corporations, guildes et milices urbaines[6]. Fontana s’empare de cette tradition et brouille les cartes. Il compose des rencontres improbables[7]. Il répercute la thématique et l’onirisme de Federico Fellini. Il s’essaie à la poétique maniériste du bizarre et du burlesque.

Réponse politique au milieu[modifier]

Dans sa situation d’immigré italien en Suisse dans l’après-guerre de 1945, Fontana rencontre le regard de ses compatriotes qui vivent sous le regard de la population autochtone, curieuse ou hostile. À Lausanne, son existence est régie par la Police des étrangers. L’actualité internationale des guerres de libération, des années de plomb, des mouvements contestataires, des engrenages de la société de consommation, donne lieu à des peintures où l’ironie se combine à la dénonciation. Fontana est proche de l’écrivaine, journaliste et activiste Anne Cuneo qui l’introduit auprès de la Galerie Commercio de Zurich où il expose en 1981. Une seconde exposition aura lieu en 1984 au Musée du design de Zurich. À cette occasion, il reprend le thème de la Tour de Babel, qu’il adapte au skyline de la ville sous le titre Überall ist Babylon, titre identique au livre du critique et journaliste allemand Wolf Schneider[réf. nécessaire].

Références[modifier]

  1. Note biographique de Françoise Jaunin au rabat de la couverture, Giampietro Fontana, Babylones & Allégories, Textes de François Neyroud, Christophe Calame, Philippe Junod, Mario Botta, Conrad André Beerli, Jacques Gubler, Alberto Sartoris, Sylviane Roche, Françoise Jaunin, Editions de la Tour, Le Mont-sur-Lausanne, 1991.
  2. https://notrehistoire.ch/galleries/films-de-bertrand-nobs Visité le 15 avril 2022.
  3. https://www.solothurnerfilmtage.ch/de/cinema-suisse/filme/mandragore Visité le 15 avril 2022.
  4. https://morphe.epfl.ch/index.php/larchitecture-italienne-des-annees-soixante-vue-retrospective Visité le 10 mars 2022.
  5. Mira Becker-Sawatzky , Scientia & vaghezza im ästetischen Diskurs der Lombardei des Cinquecento, Vandenhoeck & Ruprecht. Göttingen, 2021.
  6. Alois Riegel, Das hollandische Gruppenportait (1902), The Group Portraiture of Holland, Wolfgang Kemp, Ed., Getty Research Center for Art and the Humanities, 1999.
  7. Catalogue de l’exposition à la Galerie Soft Art / Impact, 31 bis, rue Centrale, Lausanne, 8-29 novembre 1975.

Liens externes[modifier]

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