Géométrie mégalithique
Géométrie mégalithique (également appelée géométrie à 366 degrés) est le nom donné à une hypothétique science géométrique, supposée avoir été utilisée et peut-être créée par la civilisation mégalithique de Grande-Bretagne et de Bretagne. L'argumentation scientifique à l’appui de l’existence historique de cette science n'a pas fait l'objet de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture, ni dans des colloques rassemblant des spécialistes des disciplines concernées. Ces hypothèses n'ont à l'heure actuelle suscité aucun intérêt ni reçu aucun appui de la part de la communauté scientifique[1].
Cette géométrie, dont l’origine remonterait à 3500 av. J.-C. au moins, utiliserait un cercle à 366 degrés plutôt qu’un cercle à 360 degrés comme aujourd’hui. Selon l’écrivain britannique Alan Butler[2], la géométrie à 366 degrés serait liée au disque de Phaistos, un objet de terre cuite découvert en Crète en 1908, qui pourrait avoir été un calendrier minoen fondé sur une année de 366 jours. Le disque de Phaistos comporte en effet 30 divisions sur l’une de ses faces, et 31 sur l’autre : or, une année alternant des mois de 30 et de 31 jours compte 366 jours.
Selon Butler, ce calendrier aurait en outre fonctionné sur des cycles de 40 ans. En effet, un calendrier fondé sur une année de 366 jours prend un mois de retard en 40 ans.
Une géométrie liée à la circonférence terrestre ?[modifier]
Selon Alan Butler, cette géométrie serait fondée sur la circonférence polaire de la terre : le degré mégalithique serait la 366e partie de celle-ci, soit 40 008 / 366 = 109,31 km ; la minute d’arc mégalithique serait la 60e partie du degré mégalithique, soit 109,31 / 60 = 1,82 km ; la seconde d'arc mégalithique serait la 6e partie de la minute d’arc mégalithique (et non pas la 60e partie comme c'est le cas pour la seconde d'arc), soit 1,82 / 6 = 0,3036 km ; or, si l’on divise cette seconde d’arc en 366 parties égales, on obtient 0,8296 m, la longueur présumée du yard mégalithique, une unité de mesure qui aurait été retrouvée de façon indépendante par le professeur écossais Alexander Thom dans les années 1950[3]. Selon Thom, la longueur du yard mégalithique aurait été de 2,72 pieds impériaux, soit justement 82,96 cm[4]. C’est précisément cette coïncidence qui suggéra à Butler que le peuple mégalithique aurait pu être détenteur de cette géométrie à 366 degrés. Si les recherches de Thom sont reconnues comme pionnières dans leur domaine et ont ouvert la voie à des interprétations astronomiques des monuments préhistoriques, ses hypothèses sur une unité de mesure propre aux mégalithes ont été abandonnées par la communauté scientifique[5].
Thom proposa en outre que le yard mégalithique devait avoir été divisé en 40 pouces mégalithiques[6], un nombre qui fait indirectement écho aux cycles de 40 ans du calendrier minoen présumé avoir existé en Crète. Il y aurait donc eu 366 x 40 = 14640 pouces mégalithiques par seconde d'arc mégalithique, et 366 x 40 = 14640 jours par cycle minoen, comme si l'un des deux systèmes avait été calqué sur l'autre.
De plus, la même seconde d'arc mégalithique divisée en 1000 parties égales donne la longueur de 30,36 cm, soit curieusement celle du pied minoen, unité de longueur utilisée dans les palais crétois construits à une époque contemporaine de celle du disque de Phaistos, et retrouvée de façon indépendante par l'archéologue canadien J. Walter Graham.
La perche mégalithique, quant à elle, aurait valu exactement 100 pouces mégalithiques.
Un pendule mégalithique ?[modifier]
Dans un autre ouvrage coécrit avec l'auteur anglais Christopher Knight[7], Butler écrit que la longueur d'un pendule battant 366 fois (donc effectuant 183 périodes) en un 366e de journée (donc le temps que met la terre pour tourner sur elle-même d'un degré mégalithique) mesure un demi-yard mégalithique. Partant de ce constat, les auteurs proposent qu'un tel pendule aurait pu être utilisé par ces peuples ancestraux pour retrouver avec exactitude la longueur de leur yard.
Un tel pendule n'a cependant pas été retrouvé à ce jour. Toutefois, dans un ouvrage paru en 2001 dans lequel la question du pendule mégalithique est évoquée, et coécrit avec Robert Lomas[8], Christopher Knight mentionne l'existence de nombreux objets en pierre (des sortes de boules percées) de l'époque mégalithique, retrouvés en Écosse (notamment à Skara Brae, cité par l'auteur français Sylvain Tristan comme étant situé sur le 60e parallèle mégalithique - voir rubrique "Lignes de sel" ci-dessous) et dont la finalité et l'utilisation nous échappe encore, qui pourraient avoir été des poids de pendule.
Volumes et masses[modifier]
Dans le même ouvrage, les auteurs émettent l'hypothèse que les unités de base du système de volumes et de masses anglo-saxonnes, la pinte impériale et la livre impériale, dérivent elles aussi du yard mégalithique. Tout comme le litre est la dixième partie du mètre mise au cube, la dixième partie du yard mégalithique mise au cube donne un volume de ( 82,96 cm / 10 ) puissance 3 = 570,96 ml, un nombre très proche de la pinte actuelle de 568,26 ml.
De même, cette pinte mégalithique théorique remplie de grains secs d'orge pèse en moyenne un nombre proche de 453,59 grammes, la valeur de la livre avoirdupois du système impérial anglo-saxon. L'orge était bien cultivée en Grande-Bretagne au Moyen Âge, lorsque la livre a été établie[9] ; cependant aucune source n’atteste l’utilisation d’un quelconque volume d’orge dans l’établissement de la livre.
Les tenants de cette théorie affirment également qu’il est remarquable que la masse de la Terre divisée en 366 parties égales, puis redivisée en 60 parties égales, et enfin redivisée en 6 parties égales, donne presque exactement 10 puissance 20 livres avoirdupois : 5,9736 x 10 puissance 24 kg / (366 X 60 X 6) = 4.5337 X (10 puissance 19) kg = 9,995 X (10 puissance 20) livres avoirdupois. Autrement dit, une « tranche » de terre épaisse d'une seconde d'arc mégalithique a l'équateur pèse presque exactement 10 puissance 20 livres, comme si on avait, écrivent les auteurs, ajusté la valeur exacte de la livre afin qu'elle soit une subdivision ronde de la masse d'une tranche de terre épaisse d'une seconde d'arc dans la géométrie mégalithique.
366, 40 et 10 : des nombres fondamentaux ?[modifier]
Toujours dans ce même livre, Butler et Knight affirment que le yard mégalithique est un nombre fondamental du soleil, de la lune et de la terre : en effet, la seconde d'arc mégalithique mesurée à l'équateur terrestre mesure près de 366 yards mégalithiques, la seconde d'arc lunaire mesurée à l'équateur lunaire mesure près de 100 yards mégalithiques, et la seconde d'arc solaire mesurée à l'équateur solaire mesure près de 40 000 yards mégalithiques.
Dans un ouvrage paru en 2007[10], l'auteur français Sylvain Tristan affirme que les nombres 366, 40 et 10 sont non seulement fondamentaux à ces trois astres, mais également au corps humain et à l'eau : dans le système de mesure des températures Celsius, fondé sur l'eau et directement lié à la base 10, la température du corps humain est en moyenne de 36,6 degrés (d'après la médecine russe qui considère la température mesurée sous l'aisselle[11]), et la température de densité maximale de l'eau serait de 4,0 °C (elle est en fait de 3,98 °C[12]) .
Lignes de sel[modifier]
Alan Butler affirme que la géométrie à 366 degrés a été matérialisée sur terre par les « lignes de sel » : 366 méridiens et 183 parallèles sillonnant le globe à intervalles réguliers, l’équivalent des 360 méridiens et 180 parallèles actuels.
C’est Xavier Guichard[13] qui le premier a affirmé l'existence de ces lignes (c'est d'ailleurs lui qui les a nommées ainsi), dans les années 1920 et 1930, en se basant sur la présence d’un toponyme récurrent, proche de celui d'Alésia, sur une carte de France ; à l’époque, il pensait que les peuples de l’âge du bronze avaient inventé le découpage du cercle en 360 degrés. Cependant, l'intervalle entre ces lignes étant trop petit, personne ne le prit au sérieux à l'époque. Il faudra attendre la fin des années 1990 pour que quelqu'un, en l'occurrence Butler, ne reprenne ses thèses.
D'après Butler, le trop faible intervalle entre les lignes repérées par Guichard s'explique par le fait qu'une géométrie à 366 degrés comporte plus de lignes qu'une géométrie à 360 degrés, resserrant ainsi les lignes entre elles.
Selon l’auteur français Sylvain Tristan[14], la plupart des capitales et sanctuaires des grandes civilisations de la fin de la préhistoire et de l’Antiquité, parmi lesquels Stonehenge, Avebury, le cercle de Brodgar et Skara Brae (situés sur le 60e parallèle mégalithique), Babylone, Assur, Ninive, Thèbes, Abou Simbel, Harappa, Mycènes, Athènes, Hattusa, Alésia, Teotihuacan (20e parallèle mégalithique), Chichén Itzá, Tiwanaku et Caral, se trouveraient sur le tracé des Lignes de sel. Selon l'auteur, une telle situation ne peut pas être le résultat du hasard, mais serait au contraire la preuve d'un savoir commun mis en œuvre en divers lieux du globe par la civilisation mégalithique.
Tristan pense en outre que le méridien zéro des Lignes de sel pourrait avoir été le Jourdain, fleuve coulant approximativement selon une ligne nord-sud et le long duquel se trouvent de nombreux sites mégalithiques datant de la fin du 4e millénaire av. J.C. Si aucun lien formel n'est établi entre le mégalithisme du Jourdain et celui d'Europe, la première phase de Stonehenge daterait justement de 3100 av. J.-C. Selon Tristan, Stonehenge a été positionné de façon à se trouver à un nombre de degrés entiers du méridien de référence.
Toujours selon Tristan, la ville d'Alésia ne se trouverait pas à Alise-Sainte-Reine mais sur la colline dite du Montfault près du village de Guillon (Yonne), reprenant une thèse avancée pour la première fois en 1984 par l'historien Bernard Fèvre[15], lieu se trouvant le long d'une Ligne de sel et situé à mi-chemin entre les villes d'Alost (Belgique) et d'Alès (Gard), deux villes à la sonorité proche d'Alésia et se trouvant le long du même méridien. Cette hypothèse va toutefois a l'encontre de l'état actuel des recherches archéologiques et historiques sur Alésia, le site d'Alise-Sainte-Reine étant désormais reconnu par une majorité d'archéologues et d'historiens du monde romain comme étant la véritable Alésia[16].
Éléments de preuves sur le terrain[modifier]
Depuis octobre 2009[17], il existe selon Alan Butler et Christopher Knight de nombreuses preuves sur le terrain de la validité de leurs thèses. Ainsi, le henge de Stonehenge 1 aurait mesuré exactement 366 yards mégalithiques de circonférence. De même, le triple henge de Thornborough dans le Yorkshire constituerait la preuve de l'existence et de l'emploi de cette géométrie dès 3500 av. J.-C. : ainsi, la circonférence de ces enceintes circulaires serait de 366 fois 2 yards mégalithiques (un nombre qui s'obtient grâce à un nombre entier, 233, de yards mégalithiques dans le diamètre de l'un de ces cercles, fait mathématique prédit par Butler depuis de nombreuses années mais qui n'avait jusqu'alors jamais été observé sur le terrain); les henges également seraient espacés de 360 et 366 perches mégalithiques (360 et 366 sont des nombres clés de la géométrie, puisqu'il existe 366 degrés subdivisés en 360 secondes d'arc dans la géométrie mégalithique présumée).
Les auteurs font également remarquer que des multiples de 366 yards mégalithiques (c'est-à-dire des multiples d'une seconde d'arc mégalithique) se retrouveraient de façon récurrente entre le centre de la place de l'Ellipse à Washington et un ensemble de monuments remarquables, dont le Pentagone et le Capitole. De plus, le Pentagone lui-même s'inscrirait dans un cercle d'exactement 366 fois 5 yards mégalithiques. Enfin, le District de Columbia, un territoire conçu à l'origine comme un carré parfait de 10 miles sur 10 (mais placé en losange), aurait en fait mesuré exactement 366 fois 75 yards mégalithiques en diagonale. Selon ces auteurs, ces éléments constitueraient la preuve matérielle que la géométrie mégalithique continue à être utilisée en secret par des membres haut placés de la Franc-maçonnerie.
Critique[modifier]
Ces théories ont jusqu'à présent suscité peu de critiques, positives comme négatives, et aucun débat, de la part des autorités scientifiques, qui semblent porter un intérêt limité, sur ces questions. Il convient par conséquent d'être très prudent dans l'interprétation qui peut être faite des thèses de Butler, Knight ou Tristan. Seuls les travaux d'Alexander Thom ont suscité un débat qui perdure depuis maintenant plusieurs décennies: il convient de noter, toutefois, que de nombreux archéologues et universitaires continuent de nier l'existence des unités de mesures « retrouvées » par Thom, à l'exemple de l'archéologue Karlene Jones-Bley. Les travaux de Thom ont toutefois fait l'objet de quelques recherches universitaires: citons notamment Kendall, statisticien, qui considère qu'il n'existe qu'une chance sur 100 que les résultats de Thom puissent être attribués au hasard.
La critique essentielle provient du constat que cette théorie attribue à des peuples qui entraient à peine dans l'ère néolithique, des connaissances que notre civilisation a mis des siècles à maîtriser, et également au fait que, selon les défenseurs de cette théorie, cette géométrie serait à bien des égards "supérieure" à nos systèmes actuels: sphéricité et aplatissement de la Terre, dimensions exacte de celle-ci, notion de période d'un pendule, notion d'angle, de division d'un angle, de longitude et latitude, connaissance de la longueur exacte de l'année et maîtrise du calendrier, connaissance de la sphéricité et des dimensions de la Lune et du Soleil. Cette géométrie, selon les auteurs, parviendrait à réconcilier les notions de temps, de longueurs, de masse et de volume, voire de températures au sein d'un ensemble conceptuel unique.
Hypothèses sur l'origine de ce savoir perdu[modifier]
Les questions relatives à l'origine de ces connaissances restent non résolues par les défenseurs de cette thèse, même si quelques hypothèses sont proposées:
- par Tristan dans les Lignes d'or[18]: Sumer, Égypte antique, Grèce antique ou encore Olmèques au Mexique et civilisations pré-incaïques en Amérique du Sud - porteraient toutes en elles l'empreinte d'une origine commune
- par Butler et Knight dans Before the Pyramids[19]: ils font l'hypothèse qu'une civilisation présente avant l'âge de glace aurait acquise des savoirs importants sur des systèmes de mesure et de construction mégalithiques, puis aurait disparu à la suite d'un ou plusieurs cataclysmes naturels, mais que quelques fragments de ces savoirs auraient été préservés, comme les énigmatiques monuments néolithiques.
- par Knight et Lomas dans Uriel's Machine[20]: les traces de 7 impacts de météorites géantes sur Terre sont mises en évidence et expliqueraient la disparition d'une civilisation avancée antérieure, dont de nombreux récits mythologiques et religieux font encore état, et dont les restes des constructions mégalithiques témoignent de leurs connaissances poussées en astronomie et mécanique céleste.
- et également par d'autres auteurs, comme Edward F. Malkowski, selon lequel une civilisation disparue, antérieure à l’Égypte antique et plus évoluée technologiquement (désignée civilisation X), aurait construit par exemple la Grande Pyramide dans un but industriel et technologique, pyramide qui n'aurait été utilisée comme tombeau royal que bien après sa construction, par les Égyptiens qui en ignoraient l'usage initial[21]
Bibliographie[modifier]
- (en) Alan Butler et Christopher Knight, Civilization One: Uncovering the Super-science of Prehistory : The World Is Not as You Thought It Was, Londres, Watkins, (ISBN 978-1842930953)
Notes et références[modifier]
- ↑ Le site officiel du livre ne peut mettre en avant qu'une critique positive, qui a été rédigée par le responsable du site internet de la British Association of Teachers of Mathematics ici et ne peut donc pas être tenu comme objectif dans les domaines que le livre couvre : l'archéologie préhistorique et Archéoastronomie
- ↑ Butler, Alan. The Bronze Age Computer Disc. 1999. London: Quantum Books ISBN 0-572-02217-4
- ↑ Thom, Alexander. Megalithic Sites in Britain. Oxford : OUP, 1967
- ↑ cf. article du Times du 11 septembre 2004
- ↑ « the suggestion put forth by Thom that there was a « megalithic yard » uniform to 0,1 mm from Brittany to the Orkneys cannot be accepted » Karlene Jones-Bley, American Journal of Archaeology, 106-1, 2002, p. 122 ; Clive Ruggles, Astronomy in Prehistoric Britain an Ireland, Yale University Press, New Haven, 1999, chap. 2 note 52 ; voir déjà P.R. Freeman, « A bayesian analysis of the Megalithic Yard », J.R. Statist. Soc. A., 1976, p. 20-55
- ↑ Thom, Alexander, et A.S. Thom. Megalithic Remains in Britain and Britanny. Oxford: Clarendon Press, 1978
- ↑ Butler et Knight 2004
- ↑ Lomas, Robert et Knight, Christopher. Uriel's Machine: Uncovering the Secrets of Stonehenge, Noah's Flood and the Dawn of Civilization. Londres: Fair Winds Press, 2001. ISBN 193141274X
- ↑ "The Agrarian History of England and Wales: Prehistory", Stuart Piggott, Joan Thirsk, 1981, lire en ligne
- ↑ Tristan, Sylvain. Atlantide, premier empire européen. Paris : Alphée, 2007. ISBN 2753802106 et ISBN 978-2753802100
- ↑ Normal human body temperature, worldlingo.com
- ↑ Effet du maximum de densité sur la convection libre de l'eau dans une cavité fermée, L. Robillard et P. Vasseur, Revue canadienne de génie civil, 1979
- ↑ Guichard, Xavier. Eleusis Alesia. Enquête sur les origines de la civilisation européenne. 1936.
- ↑ Tristan, Sylvain. Les Lignes d'or. Pourquoi TOUTES les capitales des premières grandes civilisations furent érigées sur ces axes. 2005. Paris: Alphée. ISBN 2-753-80050-2
- ↑ article du Nouvel Observateur du 20 janvier 1984, "On se bat toujours pour Alésia" par Fabien Gruhier
- ↑ L'Architecture de la Gaule romaine : Les fortifications militaires, daf 100, Paris, 2006
- ↑ Butler, Alan and Christopher Knight. Before the Pyramids. Cracking Archaeology's Greatest Mystery. London: Watkins, 2009. ISBN 1906787255
- ↑ Sylvain Tristan, Les lignes d'or : Pourquoi TOUTES les capitales des premières grandes civilisations furent érigées sur ces axes, Editions Alphée,
- ↑ (en) Christopher Knight et Alan Butler, Before the Pyramids : Cracking Archaeology's Greatest Mystery, Watkins Pub., (présentation en ligne)
- ↑ (en) Christopher Knight et Robert Lomas, Uriel's Machine : Reconstructing the Disaster Behind Human History,
- ↑ (en) Edward F. Malkowski, Ancient Egypt 39,000 BCE : the history, technology, and philosophy of Civilization X, Rochester, Vermont, Canada, Bear & Company,
Liens externes[modifier]
- Extraits d'une critique en anglais de Civilization One par Colin Wilson dans le London Daily Mail: lire en ligne
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