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Fondation du souffle

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Fondation du souffle
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Cadre
Fondation
Identité
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Président Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Membres Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
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La Fondation du souffle reconnue comme établissement d’utilité publique par le décret du 15 novembre 2011, vise à rassembler tous les acteurs impliqués au niveau national dans la lutte contre les maladies respiratoires.

Elle se donne notamment pour mission de susciter et de soutenir le développement de projets de Recherche, dans le combat contre les maladies respiratoires et leurs causes, grâce aux financements obtenus auprès de mécènes et de la générosité publique.

Elle est fondée sous l’égide du Comité National contre les maladies respiratoires (CNMR), association reconnue d’utilité publique fondée en 1916 par Léon Bourgeois, et s’appuie sur l’expérience et les acquis de ce Comité dont l’action a été depuis lors déterminante dans le recul de la tuberculose et dans les campagnes en faveur de la santé respiratoire et la lutte contre le tabagisme, notamment par un soutien à la recherche en pneumologie clinique et épidémiologique.

Historique[modifier]

1916 : les « blessés de la tuberculose »[modifier]

La Fondation du souffle est fondée sous l'égide du Comité national contre les maladies respiratoires (CNMR).

À l’origine le CNMR s'appelle le « Comité central d'aide aux tuberculeux » très vite rebaptisé « Comité national de défense contre la tuberculose ». Dès sa création il est accompagné de comités départementaux. Léon Bourgeois grand initiateur de la lutte anti-tuberculeuse en France en est le président emblématique. Il a d'ailleurs reçu le prix Nobel de la paix en 1920, pour son œuvre sociale.

La première vocation du Comité est la prise en charge des militaires réformés à cause de la tuberculose, ils sont appelés « les blessés de la tuberculose », ils sont plus de 60 000 en 1916.

Le 4 février 1917, voulant trouver des solutions, et manquant cruellement de moyens financiers, le Comité lève des fonds auprès du public lors de la première Journée nationale des tuberculeux anciens militaires. À partir de 1917, assisté par la mission Rockfeller, le Comité met en place un véritable programme de prévention de la tuberculose et de formation du personnel de santé.

En 1918, les armes sont déposées mais le combat contre la tuberculose reste considérable. Le nombre de sanatoriums et de lits est largement insuffisant. En 1919, la loi Honnorat va obliger chaque département à construire un sanatorium public ou à passer un accord avec un autre département.

Le rôle de ses dispensaires mis en place par la mission Rockfeller est alors très important. Les sanatoriums ont pour vocation de détecter rapidement les nouveaux cas de tuberculose et les prendre en charge avant et après leur traitement. Ces sanatoriums aident au placement dans les établissements de cure, ils apportent également un soutien moral et matériel aux malades et à leur famille. Plus important encore, ils contribuent à l'éducation sanitaire populaire et participe à la surveillance épidémiologique de la maladie.

1924 : découverte du BCG[modifier]

Le vaccin BCG naît en 1924. Le Comité de Défense contre la Tuberculose organise des campagnes d'information grand public pour généraliser la vaccination. Le Comité va se voir confier la lourde et officielle tâche de poursuivre l'action américaine et de développer sa propre éducation sanitaire. Pour réussir cette tâche, le Comité doit se faire connaître du public pour faciliter la collecte de fonds nécessaires à une action médico-sociale antituberculeuse efficace.

Ces objectifs s'avèrent ambitieux et les moyens financiers manquent. C'est le Comité de Propagande du Comité National de Défense contre la tuberculose qui lance une opération de grande envergure pour la première fois : la campagne nationale du timbre anti-tuberculeux. La campagne possède deux objectifs : collecter des fonds et développer l'éducation sanitaire : « l'argent, c'est bien, mais l'éducation antituberculeuse est bien supérieure, c'est la tâche essentielle », disait L. Viborel, directeur du Comité de Propagande. Cette éducation sanitaire est notamment relayée par les enfants des écoles primaires, qui sont chargés de vendre le Timbre antituberculeux.

1944 : Arrivée des antibiotiques[modifier]

En 1944, c'est la deuxième grande victoire de la Science : Selman Waksman découvre la streptomycine. Cet antibiotique est mis à disposition des Français en 1946.

En 1952, une autre substance plus puissante et mieux tolérée est découverte : l'insoniazide. Les résultats sont impressionnants et remettent en cause le schéma traditionnel du traitement de la tuberculose (pneumothorax, cure en sanatorium). L'apparition des antibiotiques est une grande avancée car elle signifie la guérison de la tuberculose dans la majorité des cas. Au fil des années l'intérêt du public vis-à-vis d'une maladie que l'on maîtrise et que l'on soigne mieux s'effrite, malgré cela les campagnes du timbres du Comité National de Défense contre la Tuberculose se poursuivent avec le même objectif : apporter chaque année un message d'éducation sanitaire en même temps que collecter des fonds.

1970 : les autres pathologies respiratoires[modifier]

La tuberculose va devenir une maladie « banale ». Elle va laisser la place au développement d'autres pathologies jusque-là ignorées : la bronchite chronique, l'emphysème pulmonaire, l'insuffisance respiratoire, le cancer du poumon. Conscient de l'importance de ces nouvelles maladies, le Comité devient « Comité National contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires », en 1970. Désormais le thème général des campagnes sera « Protéger vos poumons ».

En 1976, le Comité affirme son orientation vers les pathologies chroniques, il propose donc un nouvel emblème : « le souffle c'est la vie ». En 1981, il confirme sa conversion en devenant « Comité contre les Maladies Respiratoires et la Tuberculose ».

La tuberculose va peu à peu s'enfoncer dans l'oubli, cependant elle continue à toucher les milieux les plus défavorisés (personnes alcooliques, toxicomanes, chômeurs, immigrés…). Au début des années 1990, la tuberculose reprend de sa vivacité, le nombre de cas remonte. En 1993 et 1997, l'incidence baisse de nouveau de 30 %, aujourd'hui cette incidence reste stable.

La tuberculose ne constitue plus une mission prioritaire pour le Comité. En 2000 le Comité National contre les Maladies Respiratoire et la Tuberculose devient le Comité National contre les Maladies Respiratoires.

2011 : Création de la Fondation du souffle[modifier]

En 2011 le Comité national contre les maladies respiratoires crée la Fondation du souffle pour rassembler tous les acteurs impliqués au niveau national dans la lutte contre les maladies respiratoires[1].

Notes et références[modifier]

  1. « Fondation du souffle », sur cespharm.fr,

Liens externes[modifier]

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