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Fathi Bouaroua

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Fathi Bouaroua, né le à Tunis, est un militant de Marseille, actif dans la lutte contre le logement indigne. Il a notamment été directeur de la Fondation Abbé Pierre PACA.

Origines, enfance et jeunesse[modifier]

Arrivé de Tunisie à Marseille, à l'âge de 6 mois, de parents algériens, Fathi Bouaroua grandit dans les bidonvilles de la ville : La Timone, la Cité Bassens, les Lilas[1]. Dès le lycée et l'université, il a des engagements syndicaux et militants[2]. Dans sa jeunesse, il est actif dans la radio libre et associative Radio Galère[3].

Carrière et engagements[modifier]

Après ses études, Fathi Bouaroua s'engage dans le social, et travaille comme éducateur de rue dans le quartier Belsunce auprès de jeunes en grande difficulté. Il fonde, avec des habitants, le centre social de Belsunce, en 1982[2]. Il devient ensuite directeur d'un centre social dans un quartier enclavé des quartiers nord d'Aix en Provence[2] . En 1984, il assume la direction, sans salaire, du centre social Belsunce, qui avait fermé à cause de difficultés financières. Il prend ensuite un poste auprès de l'association lyonnaise ALPIL[4], créée pour défendre les travailleurs immigrés logés dans les hôtels meublés de Lyon[2]. À la suite de cette expérience, il crée à son tour, en 1992 l'association AMPIL (Agence Méditerranéenne Pour l'Insertion par le Logement)[2]. Fathi Bouaroua est, de 2006 à 2017, directeur de la Fondation Abbé Pierre en région PACA[1], où il expérimente le dispositif SOS Taudis[5]. Fathi Bouaroua est désormais co-président de la communauté Emmaüs Pointe Rouge à Marseille[6]. Il siège au Conseil économique, social et environnemental régional de la Région Paca[7]. À la suite de l'effondrement des immeubles rue d'Aubagne à Marseille, le 5 novembre 2018, il s'engage dans le collectif du 5 novembre[8].

Prises de positions publiques[modifier]

Il s’illustre en particuliers lors de la période du grand froid de l’hiver 1994, en participant à la création de l’agence immobilière à vocation Sociale et en fustigeant le logement vacant à Marseille il déclarera 15 janvier 1995[9] «  Il n'y a donc pas, à Marseille, de situation de pénurie, mais d'excédents mal gérés »

L’hiver suivant, il pointe en sa qualité de directeur de l’Action Méditerranéenne Pour l’Insertion par le Logement, que l’inefficacité des pouvoirs publics face à la pénurie d’accès au logement pour les familles démunies est compensée par la solidarité familiale ou de voisinage qui entraîne néanmoins de graves problèmes de sur-occupation  manifeste des logements[10]. En 2007, en sa qualité de tout nouveau directeur régional de la Fondation Abbé Pierre (FAP), il dénonce vivement les conditions scandaleuses dans lesquels vivent  80 saisonniers agricoles maghrébins dans le  bidonville lieu dit « le Gourbi », au cœur des exploitations de la plaine de Berre l’Etang. Le Gourbi est constitué de serres agricoles en plastique sans eau ni électricité. Il y fait au nom de la FAP installé par les Compagnons Bâtisseurs, l’eau courante, des WC et des douches[11]

En 2008, Fathi Bouaroua condamne les villes les plus riches de la Région PACA, qui choisissent de payer des amendes plutôt que de construire des logements sociaux et à réaliser du logement pour les plus solvables en laissant sur le bord de la route ou à la rue les plus défavorisés[12] . De 2008 à 2011, au sein de l’agence régionale de la fondation il anime un dispositif pour mobiliser autour du Droit Au Logement Opposable (DALO)[13] en proposant un dispositif d’information et de gestion téléphonique d’accès à ce nouveau droit et la mise en place d’un accompagnement juridique pour saisir les tribunaux[14]. Au-delà de la question du logement, il ne faut négliger son engagement permanent aux côtés des associations (rencontres tsiganes, ampil, LDH, MdM, Latcho divano, et de l’école au présent) qui agissent auprès des familles Rroms vivant en bidonville [15],[16],[17] . F. Bouaroua est surtout les fronts de lutte contre la misère, il organise avec les communautés Emmaüs de Cabriès, de la Pointe Rouge et de Saint Marcel une véritable fronde qui durera plusieurs années contre l'arrêté anti-mendicité [18],[19],[20] pris par la ville de Marseille. Il conçoit et installe des Bagageries Administratives Sécurisées Électroniques (Base)[21] ou plus simplement des coffres électroniques pour numériser et conserver les documents administratifs et photos des sans Abris [22]


En 2011, à l'occasion des États Généraux du Logement, Fathi Bouaroua appelle à une nouvelle politique du logement social et dénonce le désengagement politique en matière de logement[23]. En 2016, il interpelle Emmanuelle Cosse, alors ministre du logement et de l'habitat durable et le préfet Stéphane Bouillon, quant aux problèmes liés à l'aide d'urgence à Marseille, et à la situation de grande misère qu'il dénonce dans les Bouches-du-Rhône[24]. En 2018, Fathi Bouaroua soutient le développement numérique du journal La Marseillaise, dans l'optique de rendre accessible les informations à tous, mais aussi de soutenir des relais médiatiques pour les engagements des plus démunis[25]. A la suite des effondrements d'immeubles de la rue d'Aubagne à Marseille le 5 novembre 2018, Fathi Bouaroua s’engage de manière déterminée dans le collectif du 5 novembre (C5N) et diffuse une lettre ouverte inspirée du J'accuse [26] d’Émile Zola, pour dénoncer les responsabilités des personnalités et des instances politiques (municipalité, État, agence régionale de santé, SCHS), mais aussi des compagnies d'assurance, dans ce drame qui a causé la mort de 8 personnes. Ce drame lève soudainement le voile sur une ville où plus de 4000 immeubles sont potentiellement indignes et/ou en péril, Fathi Bouaroua est sollicité pour son expertise sur le mal–logement dans les noyaux villageois comme dans les grandes copropriétés dégradées de la ville [27]. Le 14 novembre 2018, quelques jours après ce drame[28], il avait d'ailleurs été reçu par la mairie, avec d'autres responsables associatifs, pour évoquer la politique de la ville en matière d'habitat indigne[29]. Avec des centaines de Marseillais indignés par la situation, il dénonce publiquement l'annulation du conseil municipal[30]. Il dénonce une politique d'éloignement des plus pauvres créant des ghettos[31]. Face au mal-logement à Marseille, il envisage la solution des réquisitions d'immeubles vacants (33 218 sont recensés en 2015 sur la ville), qui coûterait moins cher que des nuits d'hôtel que paie la municipalité[32]. Il interpelle également sur les difficultés financières des propriétaires de copropriétés dégradées, qui ne sont pas en mesure de faire les travaux dans les logements insalubres[33]. En 2019, il participera à l’élaboration et à la négociation avec l’État et la ville de Marseille à « la charte de relogement » pour les victimes de l’habitat indigne et en péril à Marseille[34] En 2019, il lance, avec l'association Didac'Ressources, un jeu de société inspiré du Monopoly, le Taudis-Poly[35] de Marseille, pour interpeller l'opinion publique sur la gravité de la situation du logement indigne à Marseille[36],[37]. Il 's’investit également dans le collectif de lutte contre les punaises de lit à Marseille, véritable fléau dans les quartiers populaires[38]

La prise de conscience du pouvoir d’agir par de nombreux collectifs d’habitants de la ville de Marseille le pousse à préparer du 21 au 23 juin 2019 les États généraux de Marseille notamment avec  des membres du C5N (Collectif du 5 Novembre), du SQPM (Syndicat des quartiers populaires) et de l’assemblée populaire de la Plaine[39]. Dans l’élan des États Généraux de Marseille, il fait partie du groupe de citoyens qui lance depuis le parvis de McDonald's de Saint Barthélemy occupé par ses salariés en lutte, le pacte démocratique pour que les collectifs d’habitants et d’humbles marseillais pèsent et participent à l’élection municipale de mars 2020[40],[41],[42],[43]

Pendant la trêve des confiseurs de fin d'année 2019, F. Bouaroua est déçu des négociations avec le printemps marseillais (union de la gauche qui remportera la ville en juin 2020), il abandonne le terrain électoral pour retourner à l’action aux côtés des plus démunis et il recouvre son activité de coprésident au sein de la communauté Emmaüs de la pointe rouge-Marseille, il inaugure d’ailleurs le 1er fevrier 2020 le « lavomobile »[44],[45] laverie mobile pour la lessive des sans-abris, qu’il avait imaginé et monté avec l’aide de compagnons de la communauté. Le 4 mars 2020, il interpelle les candidats à la Mairie de Marseille sur l’inacceptable taxation la communauté qu’il préside pour les déchets ultimes (300 sur 2200 tonnes collectées), il revendique pour les communauté Emmaüs et les ressourceries, un statut de « recycleur solidaire »[46],[47] 

Avec le déclenchement des mesures d’urgence et de confinement décidées par le gouvernement le 16 mars 2020 pour faire face à la pandémie liée à la Covid-19, il organise sans délai une série d’actions avec de nombreux volontaires[48], il organise pour près de 400 Sans abris[49] (confinés dans la rue) quotidiennement autour du camion pti’dej, un petit déjeuner dès 7h du matin, un déjeuner[50] et, la distribution d’un kit de protection anti Covid composé d’un flacon de gel hydroalcoolique auto-produit, d’un masque tissu norme Afnor fabrication bénévole[51] et d’une paire de gants… Dans les locaux de didac’ressources, il crée avec la plateforme AOUF et le collectif motdepasse, une plateforme de distribution de couches, de lait maternisé et de produits de soins pour nourrissons. Cette plateforme qui prendra le nom de Massalia Couches System[52],[53], livrera plus de 4000 parents de bébés de 0 à 24 mois. Pendant 7 semaines, Fathi bouaroua sera également engagé auprès de nombreux collectifs citoyens dans la ville en leur livrant les denrées achetées auprès de la banque alimentaire, Au nom des communautés Emmaüs de Saint Marcel, de Cabris et de la pointe Rouge Marseille, il livrera plus de 50 tonnes de nourriture à la plateforme de distribution des quartiers nord créée suite à la réquisition des locaux de McDonald's Saint Barthélemy par ses salariés[54]

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 « Avec Fathi BOUAROUA, le combat de l’ABBE PIERRE continue ! - Le Parvis du Protestantisme - Le Blog », sur leparvisleblog.canalblog.com, (consulté le 21 avril 2019)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 « Fathi Bouaroua, combattant du logement, à Noailles et ailleurs », sur Zibeline, (consulté le 21 avril 2019)
  3. Maurice Lemoine, Les cités interdites, FeniXX réédition numérique, , 430 p. (ISBN 978-2-402-15097-2, lire en ligne)
  4. « Alpil » (consulté le 21 avril 2019)
  5. « Il se bat contre les bidonvilles », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 21 avril 2019)
  6. « Fathi Bouaroua, co-président de la communauté Emmaüs Pointe Rouge. », sur France Bleu (consulté le 21 avril 2019)
  7. « CESER : Aménagement et Développement des Territoires et du Massif, Foncier, Habitat et Logement », sur www.ceserpaca.fr (consulté le 21 avril 2019)
  8. « La Grande Tchatche – Spéciale Logement indigne à Marseille – Nov. 2018 | Radio Grenouille » (consulté le 21 avril 2019)
  9. « Marseille : pas de pénurie mais un excédent mal géré », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 9 juillet 2020)
  10. « La vague de froid menace les personnes logées en habitat précaire », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 9 juillet 2020)
  11. Michel Henry, « A Berre, 34 années de gourbi temporaire », sur Libération.fr, (consulté le 9 juillet 2020)
  12. Michel Henry, « Familles cherchent logement », sur Libération.fr, (consulté le 9 juillet 2020)
  13. essayan-donadio, « La Fondation Abbé Pierre obligée de mettre un terme à son dispositif "Loi Dalo" à Marseille », sur Viva Magazine, (consulté le 10 juillet 2020)
  14. « La Fondation Abbé Pierre ferme sa ligne téléphonique d'aide aux mal-logés en Provence-Alpes-Côte d'Azur », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 9 juillet 2020)
  15. « Roms : la crainte d’un nouveau dérapage », sur Europe 1 (consulté le 9 juillet 2020)
  16. Le 29 septembre 2012 à 07h00, « Malaise à Marseille après l'expulsion sauvage de Roms », sur leparisien.fr, (consulté le 9 juillet 2020)
  17. « Un squat hébergeant environ 250 Roms démantelé à Marseille », sur SudOuest.fr (consulté le 10 juillet 2020)
  18. « Arrêté anti-mendicité à Marseille: des manifestants sous les fenêtres du maire », sur LExpress.fr, (consulté le 10 juillet 2020)
  19. « Manifestation contre un arrêté anti-mendicité à Marseille - Challenges », sur www.challenges.fr, (consulté le 10 juillet 2020)
  20. « Marseille : Manifestation contre l'arrêté anti-mendicité », sur France Soir.fr (consulté le 10 juillet 2020)
  21. Le 12 janvier 2012 à 07h00, « Une bagagerie électronique pour SDF », sur leparisien.fr, (consulté le 10 juillet 2020)
  22. « Marseille : les sans-logis vont pouvoir mémoriser leurs papiers », sur LaProvence.com, (consulté le 10 juillet 2020)
  23. « Etats généraux du logement : Fathi Bouaroua, Directeur régional de la Fondation Abbé Pierre - Vidéo dailymotion », sur Dailymotion (consulté le 21 avril 2019)
  24. « Marseille : Emmanuelle Cosse rencontre les associations de lutte contre (...) - DestiMed », sur destimed.fr (consulté le 21 avril 2019)
  25. Journal Lamarseillaise, « Fathi Bouaroua soutient le développement numérique de la Marseillaise », (consulté le 21 avril 2019)
  26. Marius Rivière, « [#BalanceTonTaudis] Le « J’accuse » de Fathi Bouaroua au maire de Marseille - Journal La Marseillaise », sur www.lamarseillaise.fr (consulté le 21 avril 2019)
  27. Stéphanie Harounyan, « Marseille : 200 habitants d'un grand ensemble des quartiers Nord vont être évacués », sur Libération.fr, (consulté le 9 juillet 2020)
  28. Stéphanie Harounyan, « Marseille: après le deuil, le sursaut », sur Libération.fr, (consulté le 9 juillet 2020)
  29. « "On est en danger !" : à Marseille, l'inquiétude des habitants de logements délabrés après le drame de la rue d'Aubagne », sur fr.news.yahoo.com (consulté le 21 avril 2019)
  30. Paris Match, « Marseille : le conseil municipal reporté, des manifestants sous les fenêtres de la mairie », sur parismatch.com (consulté le 21 avril 2019)
  31. « Logement social – Marseille plus inégalitaire que jamais », sur On n'est pas des moutons, (consulté le 21 avril 2019)
  32. « Marseille : 33 218 logements vacants », sur fr.cameloteurope.com (consulté le 21 avril 2019)
  33. « "On est en danger !" : à Marseille, l'inquiétude des habitants de logements délabrés après le drame de la rue d'Aubagne », sur Franceinfo, (consulté le 21 avril 2019)
  34. « A Marseille, la colère citoyenne gronde toujours », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 9 juillet 2020)
  35. « Un jeu pour sensibiliser au problème de l’habitat indigne à Marseille », sur www.20minutes.fr (consulté le 10 juillet 2020)
  36. (en-GB) Lucy Ash, « 'I rented a mouldy flat - from the deputy mayor' », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le 10 juillet 2020)
  37. « Le Ravi », sur www.leravi.org (consulté le 21 avril 2019)
  38. « Punaises de lit : est-on face à un problème de santé publique à Marseille ? », sur LaProvence.com, (consulté le 9 juillet 2020)
  39. Louise Fessard, « A Marseille, des états généraux pour peser au-delà des municipales », sur Mediapart (consulté le 9 juillet 2020)
  40. « Municipales à Marseille : "Le Pacte démocratique veut changer les règles du jeu" », sur LaProvence.com, (consulté le 9 juillet 2020)
  41. Stéphanie Harounyan, « Avant les municipales, des paroles et un Pacte », sur Libération.fr, (consulté le 9 juillet 2020)
  42. « Élections municipales : la mairie de Marseille, une vraie bouillabaisse », sur lindependant.fr (consulté le 9 juillet 2020)
  43. « A Marseille, l’idée d’une liste unique à gauche pour les municipales fait son chemin », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 9 juillet 2020)
  44. « Marseille : une Lavo'mobile, pour que les plus démunis puissent laver leur linge », sur LaProvence.com, (consulté le 9 juillet 2020)
  45. Axel Leclercq, « Marseille : autonome en eau et en énergie, cette laverie mobile s'adresse aux plus démunis. », sur POSITIVR, (consulté le 9 juillet 2020)
  46. http, « Menacé d'une taxe sur les déchets, Emmaüs Pointe rouge défend son activité de recyclage », sur Marsactu (consulté le 10 juillet 2020)
  47. « Marseille : la taxe de recyclage des déchets qui menace Emmaüs », sur LaProvence.com, (consulté le 10 juillet 2020)
  48. Samantha Rouchard, « Solidarité : les associations sous pression », sur Libération.fr, (consulté le 10 juillet 2020)
  49. « Coronavirus : grande galère pour les très pauvres », sur Marcelle, (consulté le 10 juillet 2020)
  50. http, « Les petits dej' d'Emmaüs, l'indispensable dernier café de Marseille », sur Marsactu, (consulté le 10 juillet 2020)
  51. Stéphanie Aubert, « Après le petit-dej, Emmaüs lance une opération masques », sur Libération.fr, (consulté le 10 juillet 2020)
  52. « Marseille : Massalia Couches System au chevet des bébés et de leurs mamans », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le 10 juillet 2020)
  53. « Emmaüs presente : Massalia couche system », sur Phocee-Med, (consulté le 10 juillet 2020)
  54. hanslucas.com, « Emmaus se mobilise face au COVID (Theo Giacometti) », sur hanslucas.com (consulté le 10 juillet 2020)

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