Famille de Reydet de Vulpillières
famille de Reydet de Vulpillières | |
Armes | |
Blasonnement | D’azur à la fasce d’or, accompagnée en chef de deux étoiles du même et en pointe d’un croissant d’argent |
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Devise | Vis et prudentia |
Période | XVIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Savoie |
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La famille de Reydet de Vulpillières est une famille subsistante de la noblesse de Savoie, anoblie en 1560.
Cette famille s'est divisée en deux branches principales, celle des seigneurs de Vulpillières et celle des seigneurs de Choisy. Elle figurait au tableau des vassaux de la bibliothèque du roi à Turin et elle fait partie de l’association d'entraide de la noblesse française (A.N.F.)[1].
Héraldique[modifier]
- D’azur à la fasce d’or, accompagnée en chef de deux étoiles du même et en pointe d’un croissant d’argent[2].
Devise : Vis et prudentia
Histoire[modifier]
Origines[modifier]
La famille de Reydet de Vulpillières est issue de deux frères, Louis et Gaspard Reydet, originaires de Saint-Sigismond dans le Faucigny et qui occupèrent durant une longue période au XVIe siècle, dans la Rome pontificale, les charges de notaires des causes de la Chambre apostolique[2],[3]. L’un d’eux, Gaspard de Reydet, est d’ailleurs enterré dans l’église de Saint-Louis-des-Français à Rome qu’il contribua à faire édifier[2].
Ils sont dits nobles dans un acte datant de l'année 1551, sans pour autant avoir obtenu de lettres patentes[3]. Il faut attendre l'année 1560 pour que Louis Reydet obtiennent les siennes, puis 1579 pour son frère Gaspard[3].
Louis Reydet épouse Louise Pobel, fille du président du Conseil de Genevois, Catherin Pobel[3]. Ce dernier deviendra président du Sénat de Savoie. À la suite de ce mariage, Louis Reydet obtient de son beau-père la seigneurie de Choisy, où il fait reconstruire sur l'ancienne maison forte un « château à la romanesque »[3]. Il acquiert peu à peu dans la région d'autres biens, notamment les seigneuries de La Balme et de Vulpillières[3]. Son testament de 1575 permet de lister ses biens dans les environs de Cruseilles, Rumilly ainsi que Chambéry[3].
Jean, fils de Louis, devient son héritier ainsi que celui de son frère, Gaspard[3]. Il devient premier syndic de Chambéry, en 1614[3]. Son fils, Catherin, puis son petit-fils Jean hérite des biens[3].
La branche de Choisy s'éteint au début du XVIIIe siècle avec Raymondine de Reydet, comtesse de La Balme en Genevois, veuve de Gaspard de Livron d'Allemogne et avec sa sœur, Jeanne-Françoise de Reydet, comtesse de Choisy, veuve de Jean-Pierre Morand, contrôleur général des finances[2].
Fiefs tenus[modifier]
La famille a possédé, selon les périodes, les fiefs suivants[2] : de Vulpillières, de Choisy, de Manigod, de Rogemont, comtes de la Balme de Consongier en Genevois et aux Baillages, barons de Grilly au pays de Gex, seigneurs d’Hauteville, de Montmirel et de la Croix d’Aiguebelle en Savoie, de Pressy, de Lermineux en Faucigny, de Pymont et du Villars d’Heyriat en Franche-Comté…
Offices[modifier]
- Secrétaire comtal du genevois (XVIe siècle)[4]
- Protonotaire de la Curie (XVIe siècle)[5]
- Gentilhomme de la chambre du duc de Savoie [6]
- Premier syndic de Chambéry, en 1614[2],[3] ;
- Conseiller d’État du duché souverain de Savoie[2] (XVIIe siècle).
- Conseiller d’État français (XXe siècle et XXIe siècle)[réf. nécessaire]
Demeures[modifier]
- Château de Souesmes (41300 Souesmes) ISMH [7].
- Château de Morteau (52000 Cirey-les-Mareilles) ISMH[8].
- Château de Choisy, reconstruction d'un «château à la romanesque », en lieu et place de l'ancienne maison forte (Choisy, Haute-Savoie), début de la seconde partie du XVIe siècle jusqu'à la fin du siècle suivant[3],[9].
- Château de La Balme (La Balme-de-Sillingy, Haute-Savoie), achat fin XVIIe siècle[10],[3].
- Château de Grilly (Ain)[11].
- Maison forte de Vulpillières, achat fin XVIe siècle et conservé jusqu'à la Révolution[3].
- Château d'Allonzier[12]
Personnalité[modifier]
- Gaston de Vulpillières, archéologue, fondateur du Musée lapidaire d'El Kantara (Algérie)[13]
Principales alliances jusqu'au XIXe siècle[modifier]
Familles de Lescheraine, de Cornillon, de Mouxy, de Livron, de Cambiano de Ruffia, d’Angeville, de Duyn, d'Orlier, de Pelly, de Thorens, de Buttet, de Coysia, Guillet de Monthoux, de Menon de Ville, de Franclieu, de Courrèges…
Association des anciens honneurs héréditaires[modifier]
La famille de Reydet de Vulpillières est membre de l’association des anciens honneurs héréditaires (A.H.H.) qui regroupe des familles dont au moins trois générations consécutives ont été reçues dans l’ordre de la légion d’honneur : Xavier de Vulpillières, officier de la légion d’honneur, René de Vulpillières, commandeur de la légion d’honneur, Jean-François de Vulpillières, officier de la légion d’honneur[14].
Références[modifier]
- ↑ « La table des familles - R », sur le site de l'Association d'entraide de la noblesse française (consulté en janvier 2022).
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Amédée de Foras, continué par François-Clément de Mareschal de Luciane, Armorial et Nobiliaire de l'Ancien Duché de Savoie (vol. 5), vol. 5, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910, p. 146-152.
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 et 3,13 Dominique Bouverat, « La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières », De la Pierre au Parchemin. Trésors d'histoire savoyarde, Mélanges dédiés à la mémoire de Gérard Détraz, Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, t. 114, 2007, pp. 162-188.
- ↑ Laurent Perrillat, L'Apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions et société.
- ↑ (en) « PIUS V (1504-1572). Bulla lecta in die Coenae D[omi]ni. [Rome: A. Blado], April 1566. », sur www.christies.com (consulté le 7 avril 2022)
- ↑ « Catherin de Reydet seigneur de Choisy gentilhomme de la Chambre du duc de Savoie : pièces de procédure contre Jean Daussens et Antoine de Conflans avocats. », sur Archives départementales de Haute-Savoie (consulté le 18 avril 2022)
- ↑ Catherine Roux, « Un authentique joyau au milieu des douves »,
- ↑ « Château de Morteau », sur www.tourisme-hautemarne.com (consulté le 18 avril 2022)
- ↑ Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN 978-2-8829-5117-5), p. 51-52.
- ↑ Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 134.
- ↑ Francis de crue, Henri IV et les députés de Genève Chevalier et Chapeaurouge, Genève, , p 160
- ↑ charles poplimont, La France Héraldique VII Patras de Campaigno- Ruzé, , p 205
- ↑ « Biskra. Classement El Kantara et le pont Romain Patrimoine Mondial de l'humanité - », sur Avaaz (consulté le 15 avril 2022)
- ↑ « Familles admises », sur www.honneurshereditaires.net (consulté le 7 avril 2022)
Voir aussi[modifier]
Bibliographie[modifier]
- Dominique Bouverat, « La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières », dans Trésors d'histoire savoyarde, Mélanges dédiés à la mémoire de Gérard Détraz, t. 114, Académie salésienne, coll. « Mémoires et Documents publiés », (lire en ligne [PDF]), p. 162-188.
- Abbé Émile David, Un officier français Xavier de Reydet de Vulpillières, chef de bataillon de zouaves et tirailleurs, Editeur Joseph Paillard, 1920, 236 pages.
- Jean-François et Rémi de Vulpillières, « 1866 » et « Marylka, Pologne, Savoie, Algérie » (Editions Lampsaque).
Articles connexes[modifier]
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