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Famille de Kernafflen de Kergos

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Kernafflen de Kergos (de)
Armes de la famille.
Armes de la famille : Kernafflen de Kergos (de)

Blasonnement D'azur à la croix d'argent chargée de cinq fleurs de lys de gueules, cantonnée aux 1 et 4 d'un croissant aux 2 et 3 d'une étoile, le tout d'or (Potier de Courcy / Armorial 1696)
Période XVIIe - XXIe
Pays ou province d’origine Bretagne
Demeures Château de Kergos

La famille de Kernafflen de Kergos est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bretagne[1], en Pays bigouden.

Elle est issue d'Alain de Kernafflen, résidant dans la région quimpéroise, dont plusieurs membres ont joué un rôle notable dans l'histoire locale, tant à Quimper qu'à Clohars-Fouesnant.

La famille de Kernafflen de Kergos possède et habite depuis plusieurs siècles le château de Kergos en Clohars-Fouesnant, (Finistère), même si elle demeure aussi à Quimper.

Personnalités[modifier]

Les principaux membres de cette famille[2] :

Pierre tombale de la famille De Kernafflen de Kergos conservée dans l'ancien cimetière de Clohars-Fouesnant
  • Alain de Kernafflen (1623-1671), sieur de Kereben, en Pouldreuzic (Finistère). Il épouse vers 1645, Marie Furic de Penmenny (décédée en 1683). Alain de Kernafflen se désiste de ses prétentions à la noblesse, pour lui et pour ses descendants, par devant la Chambre de la Réformation de Rennes, en 1668. Sa famille conserve ainsi sa qualité d'ancienne bourgeoisie[3].
  • Hervé de Kernafflen (1651-1685), sieur de Kereben et de Kergos en Clohars-Fouesnant. Il est avocat au Parlement, sénéchal de Pont-Labbé, en 1776, puis conseiller du roi, référendaire en la chancellerie de Bretagne en 1684. Il épouse à Audiernele , Catherine Quillivic (1651-1685), fille de Jean Quillivic, sieur de Lervilly et d'Alice Bocon.[réf. nécessaire]
  • Alain de Kernafflen (1679-1750), seigneur de Kergos. Il est cavalier de la compagnie du marquis de Ploeuc à la revue du ban de Cornouaille, en 1694, capitaine de dragons en 1705, capitaine des paroisses de Pleuvan, Perquet et Cloars-Fouesnant, en 1710. Il épouse en 1714, Françoise Marie Charlotte Kernafflen de Treyer, née le à Quimper, sa cousine germaine, fille de Corentin-Philippe de Kernafflen, sieur de Treyer, et de Françoise Chegaray de Mazouët.[réf. nécessaire]
  • François Marie Joseph de Kernafflen de Kergos (1718-1786) avocat et conseiller du roi, procureur au siège de l'amirauté de Cornouaille. il épouse le Marie Thérèze Le Bastard de Mesmeur [4], dame de Kerautret (en Ergué-Gabéric), fille de Jean Hervé Le Bastard, maire de Quimper en 1747.[réf. nécessaire]
  • Alain Jacques de Kernafflen de Kergos (1748-1822), avocat en 1774, conseiller-procureur du roi au siège de l'amirauté de Cornouaille jusqu'à la Révolution française[5], vice-président du directoire du district de Quimper en 1795[6], puis conseiller à la préfecture de Quimper, sous le Premier Empire. Il épouse le à Morlaix, paroisse de Saint-Melaine, Jeanne Michèle Renée Salaun du Mesquéault, née dans cette même paroisse le et décédée le au château de Kergos à Clohars-Fouesnant. Son père Pierre Joseph Salaun du Mesquéault sénéchal de Morlaix et de Jeanne-Thérèse Le Gris du Val.
  • Thérèse François Michel Marie de Kernafflen de Kergos (né en 1773), lieutenant au régiment de Provence, capitaine de chasseurs de l'armée d'Italie, conseiller municipal de Morlaix, chevalier de la Légion d'honneur. il épouse, le à Morlaix, Marie Angèle Louise Barrère (née le à Morlaix, fille de Pierre Guy Marie Barrère, négociant et maire de Morlaix).[réf. nécessaire]
  • Pierre Guénolé Alain Marie de Kernafflen de Kergos, né le à Penhars (Finistère), capitaine au 330e régiment d'infanterie, mort pour la France le à Pierremande (Aisne)[9]. « Vaillant officier, plein d'allant et de bravoure. Fait chevalier de la Légion d'honneur et trois fois cité à l'ordre pour sa vaillante conduite devant l'ennemi. Mort en brave le  »[10].

Notes et références[modifier]

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd.Sedopols, 2012, p. 433
  2. Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1914, T;III, p.287-290
  3. Henri de La Messelière: La Réformation ordonnée par le roi Louis XIV en 1665, avait pour objet principal de débouter les familles ne répondant pas aux obligations de la noblesse, afin de les faire participer au financement du Royaume[réf. incomplète]
  4. Le manoir de Mesmeur se trouvait à Tréméoc où existe encore un hameau portant ce nom
  5. L'amirauté de Cornouaille, siégeant à Quimper, régissait les côtes de l'estuaire de l'Élorn jusqu'à la Laïta
  6. Jacques Cambry, "Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III, 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110459s/f75.image.r=Kernafflen.langFR
  7. Revue de cavalerie, tome 51, avril à août 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535022c.r=Kernafflen.langFR
  8. « Recherche - Base de données Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le 9 avril 2023).
  9. « Recherche - Base de données Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le 9 avril 2023).
  10. Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, La Fare, Paris, 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55869486/f484.image.r=Kernafflen.langFR

Article connexe[modifier]

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