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Centre marxiste-léniniste de France

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Le Centre marxiste-léniniste de France (CMLF) est un groupe maoïste français créé le 18 mars 1965 par Patrick Prado, Alain Dupuy et Claude Beaulieu, aujourd'hui militant souverainiste.

Son origine se trouve dans la constitution, en janvier 1964, du "groupe de Clichy", par un groupe de militants exclus du Parti communiste français. Georges Frêche, futur maire de Montpellier, y aurait milité[1].

Il se distingue nettement des autres groupes maoïstes par un strict alignement sur les positions du Parti communiste de Belgique de Jacques Grippa. À sa création, le CMLF défend les positions du gouvernement chinois.

Le CMLF soutient, au nom de la stratégie de "front national uni" définie lors de sa première conférence nationale, en janvier 1966, le régime gaulliste qu'il considère comme un garant de l'indépendance nationale contre les impérialismes russe et américain. C'est la suite logique de son appel à voter contre Mitterrand, qualifié de "candidat pro-américain", lors du deuxième tour des élections présidentielles de 1965. Cette position est vivement attaquée par la Fédération des cercles marxistes-léninistes de France qui considère qu'il s'agit d'une provocation du Parti communiste français afin de la décrédibiliser.

En 1967, le gouvernement chinois abandonne brutalement son soutien à Jacques Grippa, après que celui-ci a condamné la "révolution culturelle". À partir de 1968, les grippistes défendent les positions de Liu Shaoqi, l'ancien président du Parti communiste chinois écarté du pouvoir par Mao Zedong.

Le CMLF édite d'abors le Bulletin d'informations marxistes-léninistes (1964-1967), puis Tribune rouge (1967-1968).

Le bulletin L'Étoile rouge, qui paraît en 1966, semble avoir été le produit d'un groupe dissident, tout comme La Voix populaire, qui quitte le CMLF en 1968.

Fortement concurrencé par les autres organisations maoïstes, et notamment le Parti communiste marxiste léniniste de France, de Jacques Jurquet, qui a désormais le soutien de Pékin, le CMLF périclite rapidement. Il disparaît officiellement en 1976.

Sources[modifier]

Christian Beuvain et Florent Schoumacher, "Chronologie des maoïsmes en France, des années 1930 à 2010", Dissidences, n°3, printemps 2012

Philippe Artières, Michelle Zancarini-Fournel(dir.), 68, une histoire collective (1962-1981), La Découverte, 2008.

Notes et références[modifier]

  1. « UN PRO-CHINOIS NOMME GEORGES FRECHE | Actualités | L'Antiblog de Christophe », sur christophebourseiller.fr (consulté le 11 septembre 2018)



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