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Bernard Zeller

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Bernard Zeller, né le à Bourges, est un ingénieur et essayiste français.

Il est l'auteur d'ouvrages historiographiques.

Biographie[modifier]

Il est un petit-fils du général de division Léon Zeller, un fils du général d'armée putschiste André Zeller, un neveu du chef d'État-Major des armées Henri Zeller et le père de Guillaume Zeller journaliste.

Ancien élève de l'École polytechnique (X1966), il est docteur-ingénieur en chimie des polymères. Il intégre la Société nationale des poudres et explosifs en 1972 et exerce différentes fonctions dans les sociétés du domaine défense-espace de ce groupe[1].

C'est un opposant déterminé à la béatification d'Edmond Michelet, ancien résistant, déporté, chrétien engagé et ministre sous de Gaulle [2]. Il crée un blog internet[3] et publie deux ouvrages sur ce sujet.

Le bimestriel Le Figaro Histoire considère que, dans L'Autre Visage d'Edmond Michelet (2012), Bernard Zeller « s’attarde en particulier sur la passivité de Michelet à l’égard des harkis, en 1962, alors qu’il était pourtant président de l’association France-Algérie, sur son indulgence envers certains terroristes du FLN comme sur l’implacabilité de son activisme à l’encontre des partisans de l’Algérie française. C’est lui qui imposa ainsi au procureur chargé de l’action publique auprès de la juridiction d’exception qui jugeait les généraux putschistes de requérir la peine de mort contre Challe et Zeller. Si l’on pouvait justement craindre un manque d’impartialité de la part du fils du général, celui-ci s’efforce au contraire de s’en tenir aux faits avec autant de sérénité que possible. Plus qu’un livre d’histoire, son ouvrage reste un plaidoyer. Il n’en est pas moins passionnant[4]. » Pour la revue historique bimestrielle La Nouvelle Revue d'histoire, proche du nationalisme européen, « voilà un ouvrage qui jette un gros pavé dans la mare »[5].

En 2014, les éditions Tallandier publient son édition annotée et préfacée des carnets de prison de son père André, détenu de 1961 à 1966 après l'échec du putsch des généraux d'avril 1961[6]. Pour l'hebdomadaire L'Express, très engagé en son temps contre les tenants de l'Algérie française, le Journal d'un prisonnier éclaire « sous un nouveau jour les auteurs du pronunciamiento d'Alger en 1961 »[7]. Pour CNews Matin, ce document permet de mieux appréhender le putsch d’Alger, aujourd’hui enseigné à l’école. « Il s’agit d’un document unique, car il permet de découvrir de l’intérieur le déroulement des événements », explique Bernard Zeller. « On a présenté les généraux putschistes comme des fanatiques, mais en lisant ces documents on se rend compte qu’il s’agissait de gens réfléchis, aux motivations complexes »[8]. 

Bernard Zeller écrit ensuite avec Jean-Paul Angelelli une biographie de Raoul Salan, publiée en 2016 par Pardès[9]. Pour le mensuel politique nationaliste Lectures françaises, cette « très bonne synthèse » de 128 pages permettra au lecteur de « connaître l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur cet officier hors du commun[10] ». Pour Le Figaro Histoire, les auteurs de Salan « ont su éviter un récit hagiographique, et tentent, page après page, de faire connaître la nature simple et réservée de cet homme appelé aux plus grandes responsabilités militaires et qui n'hésita pourtant pas à entrer dans l'illégalité pour rester fidèle à la parole donnée[11]. »

Le , il envoie une lettre au général Jean-Louis Georgelin Grand chancelier de la Légion d'honneur pour lui demander une suspension immédiate de son grade de chevalier (le code de la Légion d'honneur ne prévoyant pas la possibilité de démissionner) en protestation contre la nomination de Jean Cabut, Stéphane Charbonnier, Philippe Honoré et Bernard Verlhac, « l'horreur de leur assassinat n'ayant pas, ipso facto transformé l'action de ces quatre personnes en une œuvre au profit du rayonnement de la France ou au bénéfice du bien commun. Leur crédo et sa traduction journalistique étaient systématiquement, l'ignominie, la dérision et l'injure visant souvent des personnes, des groupes et des institutions, y compris police et armée, contribuant précisément au développement et au rayonnement de notre pays ou au bien commun »[12].

Il propose le projet à la chaîne Histoire et participe activement au film Dans la tête des quatre généraux réalisé par Christophe Boutang, Philippe Nahoun et David Cangardel. Diffusé en 2017, le film en 2 épisodes d'une heure, centrés sur chacun des quatre généraux, Challe, Salan, Jouhaud et Zeller, retrace les évolutions des esprits et l'enchaînement des événements ayant conduit dans la période 1956-1961 au putsch d'Alger[13].

Ouvrages[modifier]

Notes et références[modifier]

Liens externes[modifier]

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