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Bernard Rullier

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Bernard Rullier
Nom Bernard Rullier
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Cognac (Charente)
Fonction1 Conseiller à la présidence de la République
Depuis Le Fonction1
Président 1 François Hollande
Parti PS




Bernard Rullier, né le à Cognac en Charente, est un haut fonctionnaire français.

Vie personnelle[modifier]

Il est le fils de Jean-Pierre Rullier, cadre de société, et de Françoise Becht, institutrice. Il s'est marié le 18 septembre 1993 à Christine Maugüé, conseiller d'État et directrice de cabinet de Christiane Taubira [1], puis à partir de 2015 présidente du conseil de surveillance de l’AFP. Il a quatre enfants, scolarisées dans le public dans le 5e arrondissement. Il réside depuis une quinzaine d’années entre la place Monge et la Mosquée de Paris[2].

Après ses années d'études secondaires au lycée H. Moissan à Meaux, il obtient une maîtrise de droit public à l'université Paris II Panthéon-Assas. Il est diplômé de Sciences Po (section Service Public, 1988). Il réussit, en 1989, le concours d'administrateur du Sénat.

De 2009 à 2012, il a été membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), en tant que représentant de la Fédération protestante de France.

Carrière professionnelle[modifier]

Au Sénat[modifier]

Bernard Rullier est affecté en tant qu'administrateur du Sénat au service des études (1990-1992), puis à la commission des Affaires économiques (1992-1995) puis à la commission des Finances, chargé des questions audiovisuelles et de la presse (1995-1997).

Durant cette période, il sera également, maître de conférences en droit public (1990-1996), en droit de la communication (1997-1999) à l'Institut d'études politiques de Paris, à la Direction de la recherche et de la formation permanente de l'École nationale d'administration (1998) et chargé de travaux dirigés en droit constitutionnel à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne (1992-1996).

Après son passage en cabinet ministériel, il travaille à la direction des ressources humaines du Sénat (juin 2002-septembre 2004) puis à la direction des relations internationales (mars 2009-septembre 2011). Lors de l'élection de Jean-Pierre Bel à la présidence du groupe socialiste, en octobre 2004, il est nommé secrétaire général, fonction qu'il exerce jusqu'en mars 2009. Il retourne en mars 2009 à la division des actions de coopération interparlementaire et des assemblées interparlementaires et secrétaire du Sénat. En octobre 2011, à la suite du basculement du Sénat à gauche et la désignation de Jean-Pierre Bel en tant que président du Sénat, il est nommé directeur adjoint de son cabinet.

En cabinet ministériel[modifier]

En 1997, il est nommé directeur adjoint au cabinet de Daniel Vaillant, ministre des Relations avec le Parlement[3]. En 2000, il est nommé directeur de cabinet de ministre de Jean-Jack Queyranne, nouveau ministre des Relations avec le Parlement.

À la présidence de la République[modifier]

En mai 2012, après l'élection du président de la République, François Hollande, il est nommé, avec une partie du cabinet de la présidence du Sénat[4], conseiller chargé des affaires parlementaires au pôle « cabinet » de la présidence de la République[5].

Engagement politique[modifier]

Au Parti socialiste[modifier]

En 2001, il préside l'association pour la candidature présidentielle de Lionel Jospin[6].

Au congrès de Dijon de 2003, Bernard Rullier est nommé délégué national du parti socialiste aux institutions (2003–2008).

Lors de la campagne présidentielle de 2007, il assiste Jean-Pierre Bel pour la rédaction du rapport sur les institutions (« Pour une nouvelle République ») remis à la candidate du PS, Ségolène Royal, en février 2007. En 2008, il a reconnu que « le rapport Balladur était, par certains aspects, innovant. Mais le projet de loi qui nous est proposé marque un recul sur de nombreux points essentiels. Nous ne pourrions envisager de le soutenir que si des avancées substantielles étaient réalisées dans trois domaines : la réforme des modes de scrutin, le renforcement des pouvoirs du Parlement en matière de défense et l’affermissement de l’opposition qui, dans une démocratie majoritaire, incarne le vrai contre-pouvoir ». Il regrette également que "les sénateurs -socialistes qui ont proposé 51 articles suggérant une réforme profonde de nos institutions" n'ont pas été prise en compte. Pour finir, il réclamait "la prise en compte des propositions de la commission Balladur"[7].

En 2011, lors de la préparation du programme du Parti socialiste, il collabore au groupe de travail mis en place par « Manuel Valls » sur les institutions, propositions présentées en février 2011 (« Pour une République nouvelle »).

En 2012, il fait partie des premiers signataires de la contribution thématique « Vers un nouveau socialisme démocratique », motion parisienne qui vise à soutenir la politique de François Hollande[8].

Il est considéré comme un proche de François Hollande, le soutenant notamment depuis 2002[9] et un membre de son premier cercle[10]. En 2011, il est responsable du comité de soutien parisien de François Hollande, « Répondre à gauche »[11]. Il est le coordinateur de campagne de François Hollande pour Paris[12] et corédacteur de son programme[13].

Engagement politique local[modifier]

Il participe activement lors de l'élection en 2001 à la campagne des municipales de Bertrand Delanoë, en étant notamment en 4e position sur la liste du Parti socialiste dans le 5e arrondissement de Paris. En 2005, à la suite de la démission de Jean-Jacques Augier, Bernard Rullier devient conseiller d'arrondissement du 5e arrondissement[14].

Il est également représentant de la FCPE de l’école élémentaire du 21 rue Buffon (il a été également membre de la commission département des parents d'élèves de Paris), travaille au conseil de quartier en tant que représentant dans le 1er collège quartier de la Sorbonne, membre titulaire du Conseil postal local, représentant au sein du conseil d'administration du Conservatoire Gabriel Fauré en tant que représentant au sein du conseil, représentant titulaire du conseil d’administration du lycée Lavoisier et représentant titulaire du conseil d’administration du lycée Lucas-de-Nehous.

Lors de la préparation, en novembre 2007, des élections municipales, il s'est présenté pour devenir tête de liste dans le 5e arrondissement. Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, ayant bénéficié du soutien de Bertrand Delanoë[15], est finalement désignée par les militants[16],[17].

De plus, il déclara qu'« en 2001, on s'est trop intéressé aux faux électeurs. Cela ne nous a pas porté chance »[18] alors que Lyne Cohen-Solal faisait de ce sujet un élément majeur de sa campagne en 2008.

À partir de février 2013, Bernard Rullier souhaite être à nouveau candidat aux élections municipales de 2014 dans le 5e arrondissement. C'est finalement Marie-Christine Lemardeley qui est choisie par Anne Hidalgo comme tête de liste PS dans l'arrondissement.

Autres[modifier]

De 2009 à 2012, il est nommé membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme[19], en tant que représentant de la Fédération protestante de France.

En 2009, il est membre du groupe de travail sur les collectivités locales pour la fondation Terra Nova, pour laquelle il produit de nombreux rapports et observations au sujet de la réforme des collectivités territoriales.

Distinctions[modifier]

Il est, depuis le 14 mai 2010, chevalier de l'ordre national du Mérite.[réf. nécessaire]

Publications[modifier]

  • La démocratie à la parisienne, Bernard Rulier, Revue pouvoirs, 2004.
  • Le Parlement sous la onzième législature 1997-2002, Bernard Rullier, Revue française de droit constitutionnel 2003/2 (n° 54).
  • Aux urnes, citoyens, Bernard Rullier et Laurent Tastet, Gallimard jeunesse, Paris, 1997, 139 pages.
  • Guide des formalités auprès de l'Administration: vos droits et comment les faire respecter, vos relations avec les principaux services publics, Bernard Rullier et Christine Dumet-Boissin, De Vicchi, Paris, 1988, 263 pages.
  • Colloque « La France a-t-elle encore besoin d’élus ? », Institut François-Mitterrand, Paris, 2004.

Notes et références[modifier]

  1. http://www.liberation.fr/societe/2013/03/22/une-femme-a-la-tete-du-cabinet-de-taubira_890614
  2. http://www.liberation.fr/politiques/2013/03/18/un-conseiller-de-l-elysee-vise-le-nid-tiberi_889561
  3. Arrêté du 24 juin 1997 portant nomination au cabinet du ministre des Relations avec le Parlement [1]
  4. http://www.acteurspublics.com/2012/05/21/la-composition-du-cabinet-de-francois-hollande-passee-au-crible
  5. http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2012/communique-nominations-a-la-presidence-de-la.13243.html
  6. AFP, 14 juin 2001.
  7. Réforme, Paris, mai 2008
  8. http://www.parti-socialiste.fr/congres/contribution/thematique/vers-un-nouveau-socialisme-democratique
  9. http://bernardrullier.typepad.fr
  10. https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/07/francois-hollande-vainqueur-solitaire_1697244_1471069.html
  11. http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/premiers-soutiens-parisiens-pour-francois-hollande-01-06-2011-1475285.php
  12. http://www.tilder.com/assets/images/Rapport%20primaires%20-%2021-11-2011.pdf
  13. http://fesp.fr/sites/default/files/cp.bernardrullier.pdf
  14. Procès-verbal du conseil d'arrondissement du 7 avril 2005
  15. http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20071017.OBS0235/municipales-a-paris-vote-des-militants-ps-ce-jeudi.html
  16. http://www.metrofrance.com/fr/article/2007/10/19/13/1851-48/index.xml
  17. http://www.leparisien.fr/paris/lyne-cohen-solal-bousculee-dans-le-v-e-24-09-2007-2008406643.php
  18. Le Monde 3 janvier 2008, p. 3
  19. Arrêté du 1er avril 2009 relatif à la composition de la Commission nationale consultative des droits de l'homme [2]

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