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Au Lotus d'or - Histoires de courtisanes

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Auteur Lee Hyeon-su
Pays Corée du Sud
Genre Roman
Version originale
Langue Coréen
Éditeur Munhakdongne,Corée
Date de parution 2005
Version française
Traducteur Choe Ae-young et Jean Bellemin-Noël
Éditeur Decrescenzo Éditeurs
Date de parution 2015
Couverture Thomas Gillant
Nombre de pages 354
ISBN 978-2-36727-041-8

Au Lotus d'or est un roman de l'auteur coréen Lee Hyeong-su publié en 2005. L'histoire se déroule dans une maison de gisaengs de la Corée du Sud moderne.

Résumé[modifier]

Grand-mère Tabak est une râleuse de 79 ans travaillant au Lotus d'or, l'une des dernières maisons de gisaengs de Corée, situé à Gunsan. Son surnom de « Tabak » lui vient de son sale tempérament. Elle est chef-cuisinière du Lotus d'or, et a sous ses ordres "Celle de Gimcheon" qui se montre très douée pour apprendre la cuisine auprès de la vieille dame, et la "Boulotte" qui en est l'opposé pour les talents culinaires. L'établissement est organisé de manière traditionnelle, avec une cour principale et plusieurs bâtiments individuels possédants plus ou moins de pièces. Le nettoyage s'effectue également de manière traditionnelle. C'est la bonne permanente, Yun-hui, souvent aidée d'une personne extérieure qui en a la charge. Outre les clients plus ou moins réguliers, certains hommes séjournent au Lotus d'or de manière plus fréquente, notamment les "patrons", comme les gisaengs les nomment, qui se sont succédé auprès de Madame Oh, la "Madame-maman" des gisaengs. Celle-ci est censée être à la tête du Lotus d'or, mais elle est secondée et même chapeautée par Grand-mère Tabak. Les deux femmes se connaissent depuis de nombreuses années. Lorsque toutes deux étaient encore jeunes, celle qui sera Gran-mère Tabak a sauvé la future Madame Oh d'un client violent peu scrupuleux. On peut e dire que depuis ce jour-là Grand-mère Tabak veille sur Madame Oh, mais cela n'empêche pas cette dernière de se faire abuser par les différents « patrons » qui emportent toujours une partie d'elle-même, qu'elle leur offre de bon cœur: tantôt une maison, tantôt de l'argent, etc. Actuellement, c'est « Patron Kim », alias « œil-de-lynx » pour Grand-mère Tabak, qui tient ce rôle. Mais l'homme d'âge plus que moyen, membre de la pègre, n'envisage pas moins que de faire main basse sur le Lotus d'or pour l'intérêt immobilier que cela représente. Grand-mère Tabak est certaine qu'il est la même personne qui lui a volé un collier à l'arraché dans un marché cinq ans auparavant. Celui-ci finira par se trahir alors qu'il n'en pourra plus d'attendre, en demandant qui est le Oh Yeon-bun à qui appartient, selon le cadastre, le Lotus d'or.

Un seul homme travaille de manière permanente au Lotus d'or, le chauffeur factotum, Monsieur Bak, arrivé par hasard dans la cour de la maison de gisaengs attiré par le parfum du jasmin de Virginie, puis par la voix de Madame Oh. Son rôle est celui d'homme à tout faire, y compris de raccompagner les clients éméchés en voiture. Il est secrètement amoureux de Madame Oh, dont il a aperçu une fois, dans le bosquet de bambou, les fesses alors qu'elle était avec un client. L'une des jeunes gisaengs les plus en vue du Lotus d'or, est Miss Min. Elle doit se faire coiffer les cheveux en "chignon-fleur", ce qui correspond un peu à un mariage, dans le milieu des gisaengs, avec un gros client. La cérémonie donne lieu à une grande fête, au cours de laquelle le Lotus d'or est en effervescence. Des gisaengs venues d'autres maisons, des clients à foison, une nourriture et de l'alcool en quantité contribuent à l'ambiance festive. Quelque temps après la cérémonie, Madame Oh se fait jeter comme une moins que rien par un client mécontent de son âge et de sa voix qui se perd. Ce sera Miss Min qui se portera volontaire pour prendre la suite et satisfaire le riche client venu avec un habitué, le Président Yun. Pour soigner ses blessures, tant physiques que morales, Madame Oh se fera appliquer des Moxas, y compris au niveau de son entre-jambe qui est censée être la partie du corps la plus sensible. Alors qu'elle supporte ces soins traditionnels douloureux, elle pense à Monsieur Bak, qu'elle aime également en secret mais à l'amour duquel elle ne peut pas répondre, de par sa fonction de gisaeng. Grand-mère Tabak découvre que la "boulotte" se débrouille finalement très bien en cuisine, au moins autant que "Celle de Gimcheon". La relève est semble donc assurée. Quant au fameux Oh Yeon-bun que cherchait "œil de lynx", il est en fait le fils de Grand-mère Tabak, qui lui a été retiré à l'âge de cinq ans par la famille de Madame Oh, afin qu'il soit élevé ailleurs que dans une maison de gisaengs. Elle ne l'a jamais revu, mais Grand-mère Tabak l'a rendu propriétaire du site.

Particulièrement au cours du chapitre "Personnalités à tiroirs multiples", le roman évoque le monde des gisaengs, ces "fleurs qui parlent". À travers les récits de Chaeryeon, la voisine de chambrée de Madame Oh qui s'est suicidée pour ne pas avoir les cheveux en "chignon-fleur", et de la visite de Chun-ja, ex-gisaeng devenue Haruko, la plus célèbre spécialiste de la cérémonie du thé au Japon, on y apprends comment sont formées les "gisaengs de voix", celles "de danse", ou les simples "gisaengs fleurs", chargées d'inciter les clients à consommer, dans des écoles de gisaengs.

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