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Antoine Léaument

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Antoine Léaument est un homme politique et vidéaste politique web français né le à Châteauroux[1], responsable de la communication numérique de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise[2].

Parcours scolaire[modifier]

D'un père, Philippe Léaument, ingénieur territorial et de gauche tendance écologiste, et d'une mère employée à l’accueil d'un cabinet d’analyses médicales et gaulliste[3], Antoine Léaument effectue sa scolarité maternelle, primaire et secondaire à Châteauroux dans le groupe scolaire privé Léon XIII[4],[5]. Après une première année d'étude supérieures en Histoire à l'antenne universitaire de Châteauroux de l'université Orléans-Tours[4], il étudie ensuite les Lettres et l'Histoire à l'université de Poitiers où il obtient une licence « Lettres, voie Sciences-Po ». Antoine Léaument étudie ensuite la sociologie politique à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il rencontre Bastien Lachaud[5] puis obtient un master « Affaires publiques, mention administration du politique » dans cette même université[4].

Parcours politique[modifier]

Initialement proche du MoDem et se disant lui-même ancien « bayrouiste »[4],[5], Antoine Léaument rejoint le Parti de Gauche en janvier 2011[1] après avoir participé à Poitiers aux manifestations contre la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy[4] et être entré en contact avec la pensée[Quoi ?] de Jean-Luc Mélenchon à travers son essai Qu'ils s'en aillent tous ! (Flammarion, 2010)[5]. Étudiant à l'université Paris 1, il fonde le « cercle Front de Gauche de la Sorbonne » lors de l'année universitaire 2011-2012[6]. À l'été 2012, il effectue un stage avec Martine Billard, alors députée de la 1re circonscription de Paris. En 2013, après un stage au Conseil régional d'Île-de-France au sein du groupe « Front de Gauche, Parti de Gauche et Alternatifs », il effectue un stage au sein du cabinet de Jean-Luc Mélenchon avant de devenir, dès septembre 2013, un de ses attachés parlementaires au Parlement Européen[7] et le responsable de sa communication numérique[4],[8],[9], initiant un tournant important dans cette communication pour lui faire rencontrer « un net succès »[10],[11].

Il est également en charge, depuis l'été 2017, de la communication numérique de la France insoumise et a notamment piloté, dans ce cadre, le développement de la chaîne insoumise Canal FI[12]. Pour la campagne présidentielle de 2017, il organise l'apparition holographique de Jean-Luc Mélenchon le 5 février 2017 lors du meeting sur l'esprit des sciences et du partage; cette première mondiale est particulièrement remarquée[13]'[14],[15].

Il est à l'origine de la création de la chaîne Twitch de Jean-Luc Mélenchon, en 2020[16].

Antoine Léaument est animateur du comité d'appui de la France insoumise à Châteauroux pour les élections européennes et la préparation des élections municipales[6]. Il officialise en janvier 2020 sa candidature à la mairie de Châteauroux à l’occasion des élections municipales de 2020[5],[17],[18],[19],[20]. Il ne rassemble que 3,59 % des votes sur sa candidature au premier tour[21].

YouTube[modifier]

Antoine Léaument est notamment connu pour avoir fortement développé la chaîne YouTube de Jean-Luc Mélenchon depuis octobre 2016 avec le lancement d'une émission hebdomadaire intitulée La Revue de la semaine[1],[22],[23],[4],[24]. Il est lui-même YouTubeur et anime la chaîne Le Bon Sens[1],[22],[24],[1]. Il s'est notamment fait connaître sur cette plateforme en parodiant une vidéo de Florian Philippot[1],[24] et en relayant les coulisses de la campagne présidentielle[23].

Il utilise dans un premier temps le pseudonymat (Antoine Nicolas) puis révèle son identité en février 2017. Il reconnaît avoir été influencé par les chaînes YouTube de Norman, Squeezie et Osons Causer[25] et avoir copié le concept de vignettes facilement partageables de la campagne présidentielle de Bernie Sanders[22].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Dejean 2017.
  2. Romain Brunet, « Européennes : les partis politiques français s'organisent pour contrer les “fake news” », France 24,‎ (lire en ligne).
  3. Pauline Moullot, « Jean-Luc Mélenchon en hologramme : une «première mondiale» ? », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 et 4,6 Balogog 2017.
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Laïreche 2020.
  6. 6,0 et 6,1 Ratsivalaka 2017.
  7. Girard 2017.
  8. Courbet 2017.
  9. Delpont et Chaverou 2017.
  10. Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, Mélenchon, à la conquête du peuple, Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-21926-3, lire en ligne).
  11. Éric Delbecque, Les ingouvernables : De l'extrême gauche utopiste à l'ultragauche violente, plongée dans une France méconnue, Grasset, (ISBN 978-2-246-81734-5, lire en ligne).
  12. « La France insoumise lance sa chaîne de télévision, “Canal FI” », sur Europe 1, .
  13. Moullot 2017.
  14. « Pourquoi l'hologramme de Mélenchon n'en était pas un », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le 18 avril 2017).
  15. « VIDEO. On a testé pour vous l'hologramme de Mélenchon », sur lexpress.fr, (consulté le 17 mai 2018).
  16. Abel Mestre, « De Twitch à TikTok, Mélenchon séduit sur les réseaux sociaux », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  17. Jérôme Collin, « Châteauroux : Antoine Léaument officiellement candidat aux municipales », France Bleu,‎ (lire en ligne).
  18. Bruno Mascle, « Municipales 2020 : la liste Châteauroux Citoyen dévoilée », France Bleu,‎ (lire en ligne).
  19. Jérôme Collin, « Châteauroux : Antoine Léaument officiellement candidat aux municipales », France Bleu,‎ (lire en ligne).
  20. Bruno Mascle, « Châteauroux Citoyen : roulez jeunesse ! », France Bleu,‎ (lire en ligne).
  21. « Châteauroux : tous les résultats de l’élection municipales 2020 pour le 2ème tour », sur Le Point.
  22. 22,0 22,1 et 22,2 Turcan 2017.
  23. 23,0 et 23,1 Olivier Philippe-Viela, « Jean-Luc Mélenchon sur YouTube : “Ça marche parce qu’il ne caricature pas les stars de YouTube pour se faire passer pour un jeune” », 20 minutes,‎ (lire en ligne).
  24. 24,0 24,1 et 24,2 « Antoine Léaument, vidéaste de 27 ans, sherpa de Mélenchon sur YouTube », sur Arrêt sur images, .
  25. Matalon 2016.

Voir aussi[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Armêl Balogog, « Présidentielle 2017 : Antoine Léaument, de Châteauroux à l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon », France Bleu,‎ (lire en ligne)
  • Claire Courbet, « Antoine, le “Monsieur Youtube” de Mélenchon : “Mes profs me disaient de faire attention pour mon avenir” », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  • Mathieu Dejean, « Comment Antoine Léaument a révolutionné la communication web de Jean-Luc Mélenchon », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne)
  • Sophie Delpont et Éric Chaverou, « Les influences derrière le discours de Jean-Luc Mélenchon », France Culture,‎ (lire en ligne)
  • Rachid Laïreche, « Le bon élève des insoumis reprend la route de l’Indre », Libération,‎ (lire en ligne)
  • Pierre Lepelletier, « Les 12 apôtres de Jean-Luc Mélenchon », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  • Bruno Mascle, « La communication web de Mélenchon révolutionnée par un Calstelroussin », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  • Bruno Mascle, « La gauche “éparpillée façon puzzle” », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  • Vincent Matalon, « Jean-Luc fait des vidéos : comment le candidat Mélenchon est devenu le “champion” de YouTube en deux mois », France Info,‎ (lire en ligne)
  • Albane Ratsivalaka, « Antoine Léaument l'Insoumis connecté », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  • Bertrand Slezak, « Châteauroux : A. Léaument a le profil », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  • Marie Turcan, « Voici le youtubeur de 27 ans derrière le succès fulgurant de la chaîne de Jean-Luc Mélenchon », Business Insider,‎ (lire en ligne)
  • « Ce jeune youtubeur auquel Mélenchon doit le carton de sa chaîne », Rue89,‎ (lire en ligne)
  • Étienne Girard, « Voici les fonctions annexes occupées par les collaborateurs de Mélenchon lorsqu'il était au Parlement européen », Marianne,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier]

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