Éric Gonthier

Éric Gonthier (occasionnellement Érik Gonthier) est un scientifique français, né le 11 novembre 1954 à Périgueux. Il est maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle, spécialiste en muséologie, minéralogie, gemmologie, sémioplastique et en préhistoire. Enseignant-chercheur au département au Muséum national d'histoire naturelle, il est un spécialiste des matériaux de cette période et également chargé de la collection de lithophones de 1994 à septembre 2021.

Biographie

Études et formations

Érik Gonthier est né le 22 novembre 1954 à Périgueux en Dordogne (France), d'une fratrie de huit frères et sœurs dont quatre par alliance. En troisième, sans avoir obtenu le baccalauréat, il se rend à Paris et commence à travailler sur les planches comme boîte-à-limailles en haute joaillerie, entre autres, chez Jacques Lenfant. À la cheville, comme première main, il devient ensuite chef d'atelier.

Eric Gonthier à la cheville dans l'atelier de Maxime Rips, Porte Didot, 1986.

En 1970, il participe comme stagiaire au chantier du site archéologique de la villa Domus des Bouquets à Périgueux, zone révélée et protégée par Jean Nouvel. Ce stage révèle chez lui la passion de l'archéologie. Lors de ses études, il obtient la même année, en 1974, deux CAP, l'un de Bijouterie-Or et le second en Joaillerie-Or.

De 1973 à 1982, il commence à étudier et à travailler bénévolement en minéralogie et en cristallographie, au Jardin des Plantes de Paris. Il participe à la remise en état et à la conservation des collections de minéralogie et géologie de la galerie de Minéralogie-géologie du Jardin des Plantes et plus tard, des collections de Préhistoire du Musée de l'Homme. Manipulations, déplacements, restaurations, stockages, sa contribution concerne également à l'augmentation de plusieurs fonds muséaux (donations de plantes vivantes, objets ethnominéralogiques, pièces minéralogiques, œuvres d'art, etc.). Ses travaux à la galerie de Minéralogie-géologie lui permettent de faire la rencontre de grands personnages, dont le professeur Henri-Jean Schubnel, avec lequel il travaillera jusqu'à la retraite et gardera une profonde relation d'amitié. Parallèlement, il passe et obtient son diplôme de Gemmologie à l'Institut national de Gemmologie (ING) de 1970 à 1973.

Après son Service National en 1975-1976 au 1^er RAMa à Melun, il revient au Muséum un titre d'Attaché et de conférencier vacataire pour l'exposition Cristaux-Géants (1982-2014) (devenue Trésors de la Terre), sous la direction du directeur de la galerie, Henri-Jean Schubnel.

La même année, il entreprend plusieurs voyages en Irian-Jaya (Nouvelle-Guinée indonésienne) en zones non cartographiées, où il rencontre les Papous (1982,1985, 2010) avec lesquels il passe cinq mois et demi, pour étudier leur travail sur les haches de pierre traditionnelles. Il acquiert plusieurs herminettes, haches cérémonielles et outils, qu'il rapporte à Paris. Le 14 juillet 1982, le chef papou Soleman Nari, lui offre une lame de hache en jadéite (nouveau gisement) destinée à François Mitterrand. Ambassadeur extraordinaire des Papous auprès de la République Française, il remet ce présent au Président le 2 décembre 1982, à l'Élysée avec Patrick Michel et Henri-Jean Schubnel. À la suite de cette cérémonie officielle à l'Élysée, dans le cadre des travaux du Président de la République, sous le haut patronage de François Mitterrand, il fait acquérir la collection du négociant bulgare Ilia Deleff. Ces cristaux géants venant du Brésil, entrent dans les collections du Muséum national d'Histoire naturelle (M.N.H.N.). Cette exposition est inaugurée le 23 mars 1983.

À son retour de voyage en 1984, il postule pour le prix de la Fondation pour la Vocation, promotion Yves Coppens, avec pour parrains l'académicien Maurice Rheims et Philippe Taquet. Il y obtient une bourse de 20.000 FF afin de réaliser un film sur les haches de pierre trouvées en Papua Barat indonésienne. Durant la célébration, il rencontre sa première femme avec laquelle il se marie trois ans plus tard. De leur union naîtront deux filles en 1988 et 1991.

Eric Gonthier, exposition des Cristaux Géants, Paris, 1982

Devant le succès de l'exposition temporaire des Cristaux Géants, le M.N.H.N. décide en 1986 de créer une exposition permanente sur ces collections. Éric Gonthier travaille en tant que concepteur indépendant sur la muséographie de la salle à la Galerie de Géologie et de Minéralogie. L'exposition marque sa première participation à la réalisation d'un court-métrage : Au pays des cristaux géants (1985, 13 min). Ainsi, de 1985 à sa retraite, Éric Gonthier va participer ou réaliser de nombreux courts, moyens et longs métrages sur les expositions auxquelles il participera tout au long de sa carrière. Par sa présence d'expert à l'image sur les émissions comme Cargo ou Ushuaia, il travaille à la vulgarisation et à la pédagogie autour de la radioactivité, la géologie, la gemmologie ou encore la préhistoire. En 2019, il devient jury du festival Lumexplore, festival sur l'exploration scientifique et environnementale créé en 2016, pour la Société des Explorateurs Français (SEF), association dont il fait partie depuis 1999 et dont il est administrateur.

Sur les conseils de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, il réussit en 1987 le diplôme de l'ÉHESS, sur Études du matériel lithique des Papous indonésiens, en tant qu'auditeur libre la première année puis étudiant titulaire, sous la direction de l'archéologue Paul Courbin. Ce dernier l'introduit auprès de l'académicien Jean Guilaine. Erik Gonthier présente son mémoire en fin d'année, puis un DEA sur la Muséologie des Sciences naturelles. Il devient Maître de conférences le 1^er avril 1987 et stagiaire-assistant au Muséum national d'Histoire naturelle.

Carrière professionnelle

Il quitte le métier de joaillier et est titularisé en 1988 au M.N.H.N.. Toujours étudiant, il passe un second DEA en 1989 à Paris VII sur le silicium, puis la première thèse d’Europe en Muséologie des Sciences naturelles et de l'Homme en 1992. Il devient Maître de conférences 1^re classe en 1996 et atteint le grade de la Hors-classe le 1^er novembre 2015. Enseignant-chercheur, il devient membre et co-directeur de jurys pour une dizaine de thèses depuis 1997, liées à la géologie et à la muséologie.

Au cours de sa carrière, il se spécialise en ethnominéralogie, paléo-gemmologie, paléo-musicologie, paléo-corderie, sémioplastique, lithique et entre au Département de Préhistoire du Muséum national d'Histoire naturelle. Il divorce de sa première femme en 2006 et se remarie en 2013.

Depuis 2002, il participe quotidiennement à la remise en état et à la conservation des collections du Département de Préhistoire du M.N.H.N. Il quitte la galerie de Minéralogie située au Jardin des Plantes en 2009 pour rejoindre les locaux du M.N.H.N. au Trocadéro. Il y crée la première paléolithophonothèque du monde, UMR 7194 HNHP - PRETROP, au Département de Préhistoire. Elle contient des lithophones. Avec ses recherches sur les plus anciens idiophones de pierre (pierres musicales par percutions), Éric Gonthier découvre en 2004 des lithophones sahariens issus des déserts et des milieux endokarstiques. Il effectue de nombreuses recherches notamment au niveau sonore (lithoacoustique), ce qui lui permet de différencier les lithophones des traditionnels pilons sahariens. Ainsi, de 2012 à 2018, il met en sonorité pour la première fois des menhirs en Arménie et en Italie (Vallée d'Aoste) en guise de tests qualitatifs des matériaux lithiques. Puis, il entreprend de 2015 à 2021 une études sur la croissance des spéléothèmes. En 2018, il suit une nouvelle étude lithoacoustique technique et instrumentale sur des mégalithes en France, Italie, Madagascar et Indonésie (Goa Tabuhan, Ouest Java). En 2021, il achève son travail sur le sujet au M.N.H.N., avec des recherches sur les usages du son sur les stèles-menhirs de Saint-Martin-de-Corléans.

Erik Gonthier sur un marché de minéraux à Hong-Kong, Chine, en 2008.

Sa formation initiale en bijouterie joaillerie et sa connaissance en Préhistoire, lui permettent dès 2002, de devenir expert international pour le M.N.H.N. auprès des particuliers, des salles de ventes, des galeries d'art, pour la maison de joaillerie parisienne Fred, mais également auprès des tribunaux ou pour les douanes françaises, sur des affaires de faux, de recels et d'importations illégales. Il entreprend un travail systématique en gemmologie dans les collections de préhistoire du Musée de l'Homme, à la Bibliothèque nationale, au Musée du Louvre, au Caire, en Suisse, au Luxembourg... De 2003 à 2008, il devient partenaire de l'Action Concertée Incitative (ACI) de l'UMR 5198 (M.N.H.N.), ses sujets couvrent l'étude des matériaux préhistoriques liés aux domaines de la paléo-gemmologie. Conjointement, il mène de 2005 à 2021 des travaux sur les tables de marqueterie de pierre fines florentines (Italie, Opificio delle Pietre Dure). En 2013, il est fait membre du Comité international de sélection pour les « 50 personnalités et événements qui ont façonné l’histoire des gemmes depuis l’Antiquité ». « XIIIèmes Rendez-Vous gemmologiques de Paris » ; et participe à la sélection des bourses Fernand Braudel-IFER. En 2015, il devient membre du jury national Le Meilleur Ouvrier de France pour la glyptique, l'art de tailler les pierres fines ou précieuses, en creux (intailles) ou en relief (camées).

À partir de 2010, ses travaux de recherches s'orientent vers l'art pariétal à travers le monde et notamment sur les sites de Sulawesi, Pangkep et Maros en Indonésie ; premières découvertes historiques de grottes à peintures et gravures dans le massif du Makay à Madagascar, dans la Baie de Triton en Nouvelle-Guinée (Papua-Barat). Il présente à l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, ses études sémiologiques de tracés pariétaux dans la baie de Triton, en 2011. Puis en 2012, sur les lithophones et la lithoacoustique à l'Institut de France, section Musique. L'archéologie l'amène à se questionner sur la fabrication des cordages, des nœuds et des filets, à l’aide de rouets réalisés à partir des bâtons-percés au Paléolithique supérieur (ex : Lascaux, Laugerie-Basse…) et à visiter les sites mégalithiques de Zorats-Karer en Arménie ; Bulgarie ; Indonésie (Île de Nias) ; et sur l'île de Malte, en 2014.

Eric Gonthier présente ses études à l'Institut de France, en 2011.

En 2015, il obtient la Direction scientifique pour la remise en état et la conservation de la « Collection Alena et Roger Caillois ». En relation directe avec la famille, il utilise son expertise afin de récoler, restaurer, stocker et classer la nouvelle collection en vue de son transfert sur la base de données du M.N.H.N. et de son entrée dans les Collections nationales. Assemblée par Roger Caillois de 1950 jusqu'à sa mort en 1978, cette collection de 1000 échantillons se compose principalement de minéraux et roches qui évoquaient chez cet homme de lettres, grammairien, académicien et compagnon du mouvement Surréaliste, des figures de l'imaginaire mises en avant dans ses œuvres.

En 2019, Éric Gonthier participe à la remise en état et à la conservation des collections de gemmes et minéraux de la Taillerie de Royat (Puy-de-Dôme). Ces anciens moulins achetés par le minéralogiste Joseph Demarty en 1890, et transformés en ateliers, avaient permis de relancer l'exploitation de l'améthyste et de la fluorite dans la région. Récemment acquise par la Mairie de Royat, ce patrimoine a peu à peu été remis en valeur.

En 2021, il est chargé de trois récolements : celui des collections de poinçons en acier, médailles et chefs modèles de la collection Didier Giard pour la Bibliothèque nationale de France et la Direction régionale des Affaires culturelles ; puis de l'acquisition par l'Institut de paléontologie humaine - IPH (donation gérée par Pierre-Henri Giscard et Yves Coppens) et du récolement des collections de Préhistoire lithique rapportées par Théodore Monod à l'Institut des Déserts et des Steppes.

Fin 2021, il prend sa retraite. Au total, il aura réalisé plus d'une centaine d'expositions scientifiques, une soixantaine de films, plus d'une vingtaine d'ouvrages, le dernier à venir étant la biographie de l'académicien Roger Caillois.

Vie associative

Parallèlement à sa carrière scientifique au Muséum national d'Histoire naturelle, Éric Gonthier devient membre engagé de plusieurs associations. En supplément des connaissances transmises, ces associations lui permettent de rencontrer de grands noms de la Minéralogie et de la Gemmologie.

Dès 1970, début de ses études, il rejoint l'Association Française de Gemmologie (AFG) et ses membres, amateurs ou professionnels de divers horizons, se retrouvant autour de la thématique de la Gemmologie. Vingt-cinq ans plus tard, en 1997, après plusieurs parutions dans la Revue de gemmologie, des conférences et des ateliers, il devient son Secrétaire général et Président et Directeur de la Revue en 2022.

À la même période, il intègre la Société Amicale des Géologues Amateurs (SAGA), dont il deviendra l'un des douze membres d'honneur, aux côtés du minéralogiste Jacques Fabriès, ou du paléontologue Philippe Taquet, quelques années plus tard. Historiquement proche du Muséum national d'Histoire naturelle, la SAGA amène ses amateurs à rencontrer les professionnels du Muséum. Sur la même thématique, il entre en 2004 au Comité Français pour le Patrimoine Géologique (CFPG), dont il sera membre du conseil d'administration.

De 1998 à 2023, il rejoint l'association Les Amis de la Minéralogie du Muséum en tant que vice-Président.

En 1999, à la suite de ses différentes missions et explorations, il est accepté au sein de la Société des Explorateurs Français (SEF). La SEF est ouverte à tous les amateurs de l'Aventure qui dédient leur vie à l'exploration, à la découverte sous toutes ses formes et à la transmission des savoirs. Il y devient membre du comité directeur.

En 2007, il rejoint la Société d'Étude des Sciences naturelles d'Elbeuf, dans sa mission pour sensibiliser le public aux sciences naturelles par l'intermédiaire d’expositions, de publications, de conférences et de sorties sur le terrain.

En 2010, il devient Président de l'association ArchéoArménie. À partir de 2013, il se rend à plusieurs reprises avec une partie de ses membres, sur le territoire arménien afin de filmer et d'étudier les vestiges préhistoriques depuis un ballon solaire réalisé par le lycée Jacques Vaucanson de Tours, sur le site de Zorats Karer (Karahunj).

De 2012 à 2015, il est également membre du Centre culturel hellénique.

Il rejoint en 2015 le Comité du Film Ethnographique et le jury du film au Festival Lumexplore de La Ciotat.

Réalisations

• Publication à la Monnaie de Paris de la médaille du médaillon (bronze) de « Henri Becquerel » illustrant la plaque commémorative de la « Découverte de la Radioactivité naturelle au Jardin des Plantes », 1996. La plaque est exposée sur la façade de l’ancien laboratoire de Physique Appliquée aux Sciences naturelles du Jardin des Plantes (au-dessus de la Ste des Amis du M.N.H.N.).
• Publication à la Monnaie de Paris de la médaille du médaillon (bronze) de « Henri Becquerel » illustrant le souvenir de la « Découverte de la Radioactivité », 1996. La médaille est affichée sur la façade de la maison des Becquerel au manoir de Pen Castel, au Croisic.
• Publication à la Monnaie de Paris de la médaille (bronze) du « Centenaire de la Découverte de la Radioactivité » en avers, et du « Logo du M.N.H.N. » en revers, pour l’exposition « Découverte de la Radioactivité naturelle au Jardin des Plantes », 1996.
• Publication de la médaille (plâtre) du physicien et prix Nobel de Physique 1970, Louis Eugène Félix Néel (22 nov.-17 nov 2000), 2000.
• Radio France : concerts réalisé en 2014 sur les "Pierres Chantantes".
• Publication de la médaille (résine teintée) du "XVIIIème congrès mondial de l’Union Internationale des Sciences Préhistoriques et Protohistoriques (UISPP)" en avers et revers, représentant une « monnaie parisii », 2018.
• Concert « Champs de pierres et voix célestes », avec Uriel Valadeau (organiste) et Fabrice Bony (lithophonistes).
• Lithophoniste au 4^e Festival d’Orgue « La Réole sort le Grand Jeu ».
• Lithophoniste lors d'un concert sur lithophones à Lascaux le 28 juillet 2021.

Filmographie

• 1997-2000. Dépôt de plus d’un millier de clichés photographiques et de dizaines d’heures de rushes film et vidéo au Service Audiovisuel du Muséum en vue d’exploitation par les chercheurs et pour les médias ; ainsi qu’au Service du Film Ethnographique.

Long-métrages

• « Sur la piste de Wallace ». Intervenant (réalisé par P. Franceschi, 2001, 90 min).
• « La Révélation des Pyramides ». Intervenant (réalisé par Patrice Pooyard. Ekwanim & Hot Dog Productions, 2009, 90 min).
• « La Révélation des Pyramides, les secrets de la construction, Partie 2 ». Intervenant (réalisé par Patrice Pooyard. Ekwanim, 2009, 52 min 02 s).
• « Makay, le dernier Éden ». Intervenant sur les découvertes de grottes et abris-sous-roches à art pariétal à Madagascar (coproduction : Gédéon Programmes, Naturevolution, Canal+ et Binocle, 2011, 90 min).
• « Makay, les aventuriers du monde perdu ». Animateur sur les découvertes de grottes et abris-sous-roches à art pariétal à Madagascar (coproduction : Gédéon Programmes, Naturevolution, Canal+ et Binocle, 2011, 90 min en 3D).
• « Le Grand Roman de l’Homme ». Intervenant sur la paléomusique et l’évolution du cerveau primitif (réalisation E. Leconte et F. Guérin, 2014, 83 min).
• « BAM, Bâtisseurs de l’Ancien Monde ». Intervenant sur l’archéologie de grands monuments antiques. (réalisé par Patrice Pooyard, 2018, 128 min).
• « BAM, Bâtisseurs de l’Ancien Monde version anglaise ». Intervenant sur l’archéologie de grands monuments antiques. (réalisé par Patrice Pooyard, 2022, 140 min).
• « Retour sur BAM, Bâtisseurs de l’Ancien Monde ». Intervenant sur l’archéologie de grands monuments antiques. (réalisé par Patrice Pooyard, 2022, 80 min).

Moyens métrages

• « Silicium, aventure géologique et humaine » (réalisation Fröhlich F & Gonthier É., production M.N.H.N, 1991, 24 min).
• « Playing Through the Changes - Wynton Marsalis ». Intervenant (réalisé par Jacquemin S., 1992, 30 min 33 s).
• « René-Just Haüy, une œuvre scientifique oubliée ». (réalisation Touret L. & Gonthier É., production E.N.S.M. Paris, 1994, 26 min).
• « Henri Becquerel et la radioactivité ». (réalisation Gonthier É., production E.N.S.M. Paris, 1996, 24 min).
• « Trésor des cimes ». (réalisation Gonthier É. & Peray C., M.N.H.N. & Forêt-Vierge Production, 1998, 30 min).
• « La sonate oubliée ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 1998, 26 min).
• « Jeux, moi et la Terre ». (réalisation Gonthier É., Production C.F.P.G-M.N.H.N, 2001, 2001, 26 min).
• « La mission Commerson aux Philippines ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2001, 26 min).
• « Sous le souffle du Volcan ». (réalisation Gonthier É., 2002, 26 min).
• « Spectrométrie Raman. La chabraque et la selle mameluke de Bonaparte ». (réalisation Gonthier É., Smith D-C., production M.N.H.N., 2007, 26 min).
• « Dernier entretien avec Érik Gonthier ». (Grimault J., Pooyard P., Gonthier É. Equanim Production, 2008, 31 min 34 s).
• « Intérieur de la Grande pyramide, décembre 2007 ». (Grimault J., Pooyard P., Gonthier É. Equanim Production, 2008, 64 min).

Courts-métrages

• « Au pays des cristaux géants ». Auteur (réalisation C.N.D.P., 1985, 13 min).
• « Dieux de pierres et Pierres des Dieux ». Auteur (réalisation Negrelli A., production M.N.H.N., 1986, 13 min).
• « Pierre de la nuit des temps ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., , 1987, 13 min).
• « L’or des Andes ». (réalisation Gonthier É. & Schubnel H-J., production M.N.H.N., 1988, 10 min).
• « Les géants du Minas-Gerais ». Collaboration à l’image. (éalisation Robert. F., 1989,12 min).
• « Altération de la croûte continentale ». (réalisation Fröhlich F. & Gonthier É., production M.N.H.N., 1991, 13 min).
• « Silicium, substance de la Terre ». (réalisation Fröhlich F. & Gonthier É., production M.N.H.N., 1991, 14 min).
• « Structure des silicates ». (réalisation Smith D. et Gonthier É., production M.N.H.N., 1991, 4 min).
• « Exposition et handicap visuel ». (réalisation Gonthier É., Gonthier Layat I., Prevost G., production M.N.H.N., 1992, 14 min).
• « Trésor des cimes ». (réalisation Gonthier É. et Peray C., M.N.H.N. et Forêt Vierge production, 1998, 30 min)..
• « De pierre et de sueur ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 1999, 13 min).
• « Lutétien, le Paris de pierre ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2000, 13 min).
• « Le tissu des arbres ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2001, 13 min).
• « La montagne Pelée, éruption péléenne ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2002, 1 min 50 s).
• « Mont Unzen, la nuit ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2002, 1 min 50 s).
• « Mont Unzen, nuée ardente ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2002, 1 min 50 s).
• « Saint-Pierre après l’éruption ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2002, 1 min 50 s).
• « Lame de pierre musicale lithophonique monotonique ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2007, 4 min).
• « Timbres lithophoniques, un lithophone sub-saharien cylindrique transportable ». (réalisation Gonthier É., production M.N.H.N., 2007, 3 min 50 s).
• « Microspectrométrie Raman dans les collections du Musée National d’Art et d’Histoire du Luxembourg ». (réalisation Gonthier É., Smith D-C., production M.N.H.N., 2007, 8 min).
• « Vice-Versa ». co-auteur, animateur série de 7 courts-métrages dans le cadre de l’exposition « Le Musée de l’Homme s’Affiche », (réalisation F. Dubost. Production Musée de l’Homme, M.N.H.N, 2008).
• « Lithophones ». Animateur. (France2, 2009, 5 min 30 s. Émission « ADN ». Fin du JT).
• « Mines de saphirs : les chasseurs à main nue ». Animateur (France2, 2010, 6 min 30 s. Émission « ADN »).
• « Archéologue dans le Makay, portrait de chercheur ». Animateur (Film pour l’exposition « Makay, découvertes en série à Madagascar ». Cité des Sciences et de l’Industrie. Réal. É. Wendenbaum, 2011-2012, 5 min 48 s).
• « Quand la paléomusique est bonne ». Animateur (Réalisation Cécile Dumas et Patrick Gaillardin, site du Journal du CNRS. In Look et Sciences, 2014, 4 min 33 s).
• « LRDP : Entretien avec Érik Gonthier ». Animateur (Réalisation P. Pooyard, 2015).
• « Patrice Pooyard en tournage avec Érik Gonthier à AngkorVat ». Animateur (Réalisation P. Pooyard. Jayan Production, 2016, 1 min 29 s).
• « Autour des techniques de polissage de la pierre, 2018 ». Intervenant sur l’archéologie de grands monuments antiques (Coproduction : RusGuy Prod. Réalisation G. Rus et E. Gonthier, 2018, 8 min 07 s).
• « Jade Fei Cui Hong Kong » (Réalisation : RusGuy Prod., AFG. Un film de E. Gonthier et Didier Giard. Réalisation G. Rus, 2018, 7 m 11 s).
• « Collection de minéraux de Roger Callois » (Réalisation : RusGuy Prod., AFG. Un film de E. Gonthier. Réalisation G. Rus, 2018, 4 m 44 s ).
• « Taillerie de Royat, Renaissance d'un patrimoine » : 4 films : Taillerie de Royat: gemmologie ; Minéralogie ; Ateliers ; Vétusté » (Réalisation : RusGuy Prod. Un film de E. Gonthier. Réalisation G. Rus, 2019, 31 min, 7 min 31 s, 4 min 50 s , 4 min 26 s, 4 m 31 s).
• « Autour des techniques de polissage de la pierre, 2018 ». Intervenant sur l’archéologie de grands monuments antiques (Coproduction : RusGuy Prod. Réalisation G. Rus et E. Gonthier, 2018, 8 min 07 s). Taillerie de Royat Renaissance d'un patrimoine, Guy Gérard Rus, 2021).
• « AFG Collections Henry Schubnel », (Réalisation : RusGuy Prod. Un film de E. Gonthier. Réalisation G. Rus, 2022, 17 min 53 s).

Direction scientifique

• « En plongée sur le prisme Sud-Barbade ». Faugère G., Griboulard R., Gonthier É. (Vincent G. E. Production M.N.H.N. 1993, 23 min).
• « Didact ». Direction scientifique et animateur (1994, 52 min).
• « Planet A ». (réalisation Seto Momoko, 2007, 6 min).
• « L’Algérie vue du Cie ». Conseiller scientifique (Réalisation Yann Arthus-Bertrand et Yazid Tizi, 2015, 94 min).
• « Visite guidée : la Grande Pyramide de Khéops (par J. Grimault et É. Gonthier) ». Co-direction scientifique (réalisation P. Pooyard. Ekwanim Productions, 2015, 64 min 13 s).

Liens externes

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