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Éric Dumont (écrivain)

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Éric Dumont
Alias
Paul Fauray
Hiram
Naissance
Alger (Algérie)
Activité principale
Auteur
Genres

Éric Dumont est un médecin, officier de marine et écrivain français né le à Alger (Algérie).

Biographie[modifier]

Formation[modifier]

En 1976, il rejoint le collège naval de Brest pour y préparer le concours de l'École du Service de santé des armées de Bordeaux (anciennement École de Santé navale) qu'il intégrera en 1979.

En 1987, alors médecin aspirant à l’École d’application du service de santé pour la Marine à Toulon, il devient docteur en médecine après soutenance de sa thèse Mutilations dentaires rituelles en méso Amérique précolombienne.

Carrière militaire[modifier]

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Il rejoint pour sa première affectation l’escorteur lance missiles Du Chayla et participe à l'opération Prométhée de défense des intérêts français en mer d’Oman de janvier à septembre 1988 pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak. Au cours de cette opération, il participera à deux missions périlleuses : la première en Somalie pour porter secours à un ressortissant canadien blessé, la seconde lors de la tentative de sauvetage du cargo Fatima. Ces deux sauvetages, réalisés dans des conditions difficiles lui valent une citation et l’attribution de la croix de la Valeur militaire.

Il restera médecin embarqué jusqu’en 1991 sur plusieurs bâtiments de la Marine nationale. Au cours de cette période, il participera à de nombreuses opérations de sauvetage et sera hélitreuillé à bord de navires en péril, parfois en pleine tempête pour porter assistance à des blessés.

En 1991, nommé chef du Service de santé de la Marine en mer Rouge et golfe d’Aden, il va pouvoir donner libre cours à sa soif d’aventures. La guerre civile djiboutienne éclate entre les Afars et les Somalis en novembre 1991.

Il se porte volontaire pour effectuer des tournées médicales en territoire rebelle. Ainsi, en mars 1992, en préfigurateur de l'Opération Iskoutir, sous la menace des armes, dans des conditions particulièrement hostiles, il va négocier et obtenir des combattants rebelles afars l’ouverture d’un poste sanitaire à Dorra. À partir de cette date, il effectue de nombreuses missions sanitaires auprès des populations du nord de Djibouti, créant un climat de confiance entre les rebelles et les autorités françaises, contribuant avec les militaires présents à la conclusion d’un cessez-le-feu.

En novembre 1992, il organise et participe activement au plan de sauvetage d’un boat-people en perdition au large de la Somalie avec 320 personnes à bord.

En février 1993, il va participer à une mission d’assistance auprès de la Marine yéménite à Socotra.

En juin 1993, dans des conditions météorologiques particulièrement difficiles, sous la menace de pirates somaliens, de nuit, il participe à l'assistance de l’équipage d’un voilier en perdition dont le skipper avait été abattu. Au cours de ses années en corne de l’Afrique, Éric Dumont aura connu les suites de la chute de Mengistu en Éthiopie (1991), la crise de Somalie (1992) et l’ouverture du Yémen à l’Occident (1993).

En septembre 1993, il est nommé chef du bureau technique à la Direction du Service de Santé en Région Maritime Atlantique, il est également l’officier chargé du suivi de la construction des locaux hospitaliers du porte-avions Charles de Gaulle.

En septembre 1994, il est nommé adjoint au directeur du Service de Santé dans l’arrondissement maritime de Cherbourg.

Carrière dans la haute fonction publique[modifier]

En septembre 1997, il quitte le Service de santé des armées et rejoint comme stagiaire l'École nationale d’administration (ENA) pour intégrer le corps des administrateurs civils[1].

Il débute alors une carrière de haut fonctionnaire jusqu’en avril 2000, date à laquelle il prend un congé sans salaire pour rejoindre le Commandement des opérations spéciales (COS) comme officier de Marine. Il part au Kosovo animer la cellule d’analyse auprès de la brigade française dans l’immédiate après-guerre en ex-Yougoslavie. Ses synthèses quotidiennes seront particulièrement appréciées par l’équipe de l’administrateur au Kosovo. Cet outil de conseil permettra entre autres de désamorcer la crise des prisonniers serbes de Mitrovica, d’éviter à plusieurs reprises la montée de la tension entre les acteurs locaux, d’organiser l’opération Vulcain de prise de contrôle de l’usine de Zvecan, de lutter contre le crime organisé et la capture de criminels de guerre[2].

En 2001, il revient en France au ministère des Affaires sociales. Chef du bureau de la coopération internationale, en prise directe avec le cabinet du ministre de la santé, il crée et rend opérationnel le groupement d’intérêt public Esther de lutte contre le Sida, acteur essentiel dans la nouvelle doctrine d’accès des pays pauvres au traitement contre le VIH sida. Il sera également un acteur de la lutte contre les contrefaçons de médicaments dans les anciens pays du bloc de l’Est.[réf. nécessaire]

En février 2003, il est nommé à la tête de la cellule de coordination de lutte contre le bio-terrorisme pour réactualiser le Plan Biotox. Cette cellule contribue à la rédaction des plans de réponses à diverses formes d’attaques bio-terroristes (dont entre autres la variole, la peste, le charbon…)[2].

En juillet 2003 il est nommé sous-préfet[3] chargé de mission auprès du préfet du Var. Il est responsable entre autres de la politique de la ville. Lors de l’été 2005, il participe à la cellule de crise lors des incendies du Pradet et d’Hyères. Ces deux incendies ont représenté de réels dangers pour la population. Au Pradet, l’incendie faisait rage sur un terrain chargé de munitions. Des campings ont dû être évacués. À Hyères, des habitations ont été menacées dont une cité de logements sociaux.

En juillet 2006, il devient premier conseiller à la chambre régionale des comptes[4] de Bretagne.

Entre juillet 2007 et juin 2012, il sera conseiller social et défense de Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale[5].

En 2008, alors capitaine de frégate de réserve, il est rappelé à l’État-major des armées (EMA) au bureau J 3 Europe (opérations) au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) pour participer à la cellule de crise en lien avec le ministère des Affaires étrangères pour l’évacuation des ressortissants français à Tbilissi lors de la deuxième Guerre d'Ossétie du Sud[2]. Le 17 mars 2011, il est en Syrie lorsqu'éclate la guerre civile syrienne dans le cadre du Printemps arabe. Il effectuera un séjour dans plusieurs pays du Proche-Orient.

En décembre 2013, il crée le blog cgravedoc[6] dans lequel il analyse l'actualité politique nationale et internationale.

En février 2014, il devient correspondant pour le quotidien Sud Ouest puis démissionne de ses fonctions et crée un quotidien d'information locale gratuit sur le net le petit-cubzaguais[7] .

Décorations[modifier]

Titulaire de très nombreuses distinctions françaises ou étrangères, il compte parmi les officiers de Marine les plus décorés de France.

Œuvres[modifier]

Romans[modifier]

  • Mort sur annonces, Liv'Éditions, 2003
  • L’Amant double, Liv'Éditions, 2004
  • Toulon sur Seyne, Liv'Éditions, 2006
  • Blanche est la nuit, Editions Autres Talents, 2013
  • L'oeil était dans la tombe, Editions Vents Salés, 2017
Sous le nom de Paul Fauray
Sous le nom d’Hiram

Travaux et publications[modifier]

  • Les Accidents liés aux arthropodes des montagnes françaises (mémoire) 1985
  • Les Porte-avions, stratégie d’emploi en tant que plate forme aéro sanitaire en opérations extérieures (mémoire) 1987
  • Les Accidents liés à la chaleur et leur prévention à bord des bâtiments de la Marine nationale (travail scientifique) 1988
  • L’Alcoolisme chez les marins dans l’arrondissement maritime de Brest (mémoire) 1989
  • L’Adaptation des cycles du sommeil chez les militaires en opérations de guerre (travail scientifique) 1990
  • Articles dans diverses revues (Nouvelle revue maritime, Cols bleus, Revue historique des armées, LOS)

Notes et références[modifier]

Liens externes[modifier]

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