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Zoom Back, Camera !

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Bruno Montpied tenant une affiche annonçant la projection des films du groupe Zoom Back, Camera !, octobre 1977 (Photo Jacques Burtin)

Zoom Back, Camera ! est un groupe de réflexion et de création multidisciplinaire informel constitué entre 1974 et 1984 par Jacques Burtin, Vincent Gille et Bruno Montpied, en marge du Groupe du Denis-Martin. Christine Bruces[1] participa régulièrement à certaines activités du groupe, ainsi que, plus ponctuellement, Jean-Loup Montpied[2].

Historique[modifier]

Jacques Burtin, Vincent Gille et Bruno Montpied font connaissance en 1974. Ils fréquentent le groupe du Denis-Martin et se lancent dans un certain nombre d’activités et d’expérimentations artistiques en adoptant le nom de Zoom Back, Camera ![3]. Au nombre des activités régulières du groupe, il faut relever l’écriture de textes en commun, la réalisation d’œuvres plastiques, les ‘’conversations automatiques’’, les dérives, les performances, la mise en scène de saynètes improvisées et la réalisation de films.

Le groupe Zoom Back, Camera ! participe au Salon Écritures[4] en octobre 1977 en projetant cinq films[5]. Bruno Montpied expose trois peintures dans le même Salon[6].

Les activités du groupe se poursuivent jusqu’en 1984, chacun des membres du groupe consacrant un temps de plus en plus conséquent à des projets personnels, sans qu’il soit officiellement mis fin au groupe. Deux revues paraissent presque simultanément : La Chambre Rouge, dirigée par Bruno Montpied, en 1983, et La Vie Exactement, fondée par Jacques Burtin, Laurent Fassin, Elisabeth Macé et Vincent Gille en 1984. La même année, Vincent Gille organise au Pavillon des Arts sa première exposition : Jean Cocteau et les Arts plastiques[7].

En dehors des œuvres (films, enregistrements, textes, peintures) qui sont nées durant cette décennie, les activités du groupe, qui visaient à rompre la séparation entre la vie quotidienne et la création artistique, eurent une influence féconde sur ses participants bien au-delà de la fin de son existence officielle : Jacques Burtin continuera à développer une œuvre multiforme basée sur un esprit d’improvisation, de participation et de découverte[8]; Vincent Gille, devenu historien d’art, mettra sur pied des expositions fondées sur une approche multidisciplinaire et transversale[9]; et Bruno Montpied deviendra un peintre associé à l'art singulier, et simultanément un chercheur et médiateur de l’art brut et des arts spontanés[10].

Activités[modifier]

Performance "Les Fenêtres", Jacques Burtin et Bruno Montpied, 1977 (Photo Burtin/Gille/Montpied, tirage argentique, 1977).

Écriture[modifier]

Contes, nouvelles ou récits écrits en commun. L’un des participants écrit un ou deux paragraphes et passe la feuille ou le cahier au voisin. Jacques Burtin et Bruno Montpied rédigent ainsi un certain nombre de textes, notamment une série intitulée Débuts de Romans[11]. Le groupe réalise également des ‘’Traductions subjectives’’, une page d’un livre écrit dans une langue inconnue des participants servant de point de départ à l’élaboration d’une interprétation hallucinée.

Œuvres plastiques[modifier]

Encres de chine et pastels sur papier, acrylique sur papier et sur bois, techniques mixtes. Deux œuvres tridimensionnelles (peinture, sculpture, collage sur bois) furent par ailleurs réalisées par les membres du groupe, la première rectangulaire (110 cm x 60 cm), la seconde en forme de triangle équilatéral de 130 cm de côté. La réalisation de cette dernière fut l'objet d'un film de Bruno Montpied : Trianglu[12].

Conversations automatiques[modifier]

Le terme conversation automatique fut forgé par Bruno Montpied en référence à l'écriture automatique chère aux surréalistes, la pratique de la création immédiate et collective étant ici de nature spécifiquement orale. Ces conversations étaient parfois - mais pas nécessairement - enregistrées. Christine Bruces participa souvent à ces conversations[13].

Dérives[modifier]

Une dérive est une errance sans but déterminé, improvisée au gré de la fantaisie et du sentiment poétique de ses participants. Cette pratique, initiée par les surréalistes dans les années vingt, fut amplement pratiquée et théorisée par les situationnistes[14]. Beaucoup des dérives du groupe Zoom Back, Camera ! eurent lieu à Paris ou dans la proche banlieue (exploration des ruines du Désert de Retz, 1981) mais une dérive particulièrement significative fut réalisée par Burtin, Gille et Montpied en Normandie en 1977. À cette occasion furent tournées nombre de séquences des films Conversation aigre sur les malheurs du temps et L’Innocence du Grand Large ; plusieurs performances furent également réalisées au cours de cette dérive, notamment celles dites des Fenêtres et du Saut du lit[15].

Performances[modifier]

Ces performances, qui répondaient à un désir de poétisation de la vie et à une utilisation spontanée des lieux de passage, étaient réalisées sans public ; elles participaient de l’esprit du Groupe du Denis-Martin. Certaines d’entre elles furent photographiées ou filmées, la présence de l’appareil photo ou de la caméra relevant du mode d’action choisi sans nécessairement présupposer le souci d’inscrire ce geste dans l’histoire de l’art. C’est le cas des deux performances réalisées lors de la dérive normande de 1977. C’est également le cas d’un film (sans titre) réalisé par Jacques Burtin et Bruno Montpied dans les Entrepôts de Bercy peu avant sa démolition, film qui était basé sur le principe du duel[16].

Saynètes[modifier]

Le groupe choisissait la reproduction d’une œuvre d’art et le jeu consistait à en représenter le décor avec les moyens du bord et à en incarner sur le champ les différents personnages. L’une de ces saynètes au moins fut filmée dans le cadre des activités du groupe Zoom Back Camera : le Portrait de Famille de Dorothea Tanning, mis en scène et incarné par Christine Bruces, Jacques Burtin et Bruno Montpied[17]. À noter que dans le cadre des activités de l'autre groupe auquel collaborait Bruno Montpied, Colonne Séche, une seconde saynète fit l'objet d'un court film. Une adaptation d'un groupe de sculptures de Max Ernst intitulée Le Minotaure (y participèrent Régis et Joël Gayraud, Christine Bruces et Bruno Montpied).

Filmographie[modifier]

« Christine Bruces de l'autre côté du Palais Idéal », photogramme du film Les Jardins de l'Art Immédiat, Bruno Montpied, 1981.
  • Bruno Montpied (sous le pseudonyme de Julian Silja), Pont-au-Double, Super 8, Couleurs, sonore, avec Anne Pagès, Joël et Régis Gayraud, 8 min, 1976-1977.
  • Bruno Montpied, Film hachés (Trilogie) : Trouvez Hortense (1977), Eloge du Denis-Martin (1979), Folie : Mère y court (1979), 17 min, Super 8 (films expérimentaux muets en hommage aux films d'avant-garde dada comme Entr'acte ou par la suite les films de Norman Mac Laren).
  • Jacques Burtin et Bruno Montpied, Corps à corps, Super 8, Couleurs, Muet, 12 min, 1977.
  • Bruno Montpied, Conversation aigre sur les malheurs du temps, Super 8, Couleurs, Sonore (bande-son enregistrée à part, indépendante de la bande-image), 24 min, 1977.
  • Jacques Burtin et Vincent Gille, L'innocence du grand large, Super 8, Couleurs, Sonore, 20 min 20 s, 1977.
  • Jacques Burtin, DCD - Déchire la Chair du Désir, scénario et découpage d’un film non réalisé, 1977.
  • Jean-Loup Montpied, Film sans titre, Super 8, Couleurs, Muet, 1977.
  • Bruno Montpied, Trianglu, Super 8, Couleurs, muet, 17 min, 1978.
  • Jacques Burtin, Préface à un film futur, Super 8, Couleurs, Stéréo, 41 min, 1979.
  • Bruno Montpied, Les Jardins de l’art immédiat, Super 8, Couleur, 20 courts-métrages dont 19 muets (sur des habitants-paysagistes naïfs) et 1 sonore (sur Gaston Mouly), 90 min, 1981- 1992[18].
  • Jacques Burtin et Vincent Gille, Les Vacances de Platon, Super 8, Couleurs, Stéréo, 15 min, 1981.
  • Bruno Montpied, Sur les trottoirs de nos villes, Super 8, Couleurs, sonore, 6 min, 1981-1983. (Avec des textes de Henri Michaux et Bruno Montpied).
  • Jacques Burtin et Vincent Gille, Magnificat, Super 8, Couleurs, Stéréo, 23 min, 1982.
  • Bruno Montpied, L’Etrange domaine de Robert Tatin, Super 8, couleurs, 12 min, 1983.
  • Bruno Montpied, Un paysage changeant, Super 8, Couleurs, sonore, 3 min, 1983 (film d’animation).

Bibliographie[modifier]

  • Bruno Montpied (sous le pseudonyme de Julian Silja), Journal du Cercle, éd. Réflexion, Paris, 1977.
  • Jacques Burtin, Textes et poèmes parus dans Présence et Regards no 16 (1975), Un jour ou l'autre no 1 (avril 1976), La Chambre Rouge no 1 (mars 1982), La Vie Exactement no 1 (automne 1984) et no 2 (printemps-été 1985).
  • La Chambre Rouge, revue fondée par Bruno Montpied, 5 numéros, 1983-1985.
  • La Vie Exactement, revue fondée par Jacques Burtin, Laurent Fassin, Vincent Gille et Elisabeth Macé, 6 numéros, 1984-1989.

Notes et références[modifier]

  1. Christine Bruces (1956-2001). Poétesse, traductrice, peintre. Poèmes et dessins publiés notamment dans La Chambre Rouge (numéros 1 à 5). Elle traduisit le poète islandais Thor Eldon (Poèmes de la mort, dans Le Grand Coësre n°1, 1985). Coauteur avec Bruno Montpied d’un dossier sur la « Traduction subjective » (La Chambre Rouge n°4/5, 1985, repris dans Les Cahiers de l’Umbo, nouvelle série, n°4, 2005).
  2. Frère de Bruno Montpied. L’un de ses films (sans titre) fut projeté en octobre 1977 au ‘’Salon Écritures’’.
  3. « Zoom back, camera ! » est à l’origine une réplique du film La Montagne sacrée d’Alejandro Jodorowski (1973). Sans nécessairement adopter les vues du réalisateur chilien, Burtin, Gille et Montpied se reconnaissent dans cette expression qui rejoint leur désir de faire se confondre la création artistique et la vie. « La phrase (était) puissante sur le moment, surtout si on l’écoutait avec des oreilles habituées aux thèses situationnistes ou même surréalistes : le réel n’est pas celui que l’on voit, et qui n’est qu’une représentation, un simulacre, et il faut aller au-delà. (…) Finalement, ce qui nous intéressait, c’était d’évoquer ce mouvement de va-et-vient entre l’art et la vie… » Jacques Burtin, entretien avec Marie Zénon, novembre 2012, http://www.jacquesburtin.com/Origines.htm
  4. Exposition Lettriste qui se déroula au Musée du Luxembourg, à Paris, du 3 octobre au 31 octobre 1977.
  5. Les films du groupe projetés au Musée du Luxembourg en octobre 1977 furent les suivants : 1. Trouvez Hortense, de Bruno Montpied ; 2. Pont-au-Double, de Bruno Montpied ; 3. L’Innocence du Grand Large, de Jacques Burtin et Vincent Gille ; 4. Sans titre, de Jean-Loup Montpied ; 5. Conversation aigre sur les malheurs du temps, de Bruno Montpied.
  6. Les trois œuvres exposées (sous le nom de Bruno Silja) étaient Compartiments géométriques et deux œuvres sans titre (catalogue du Salon Écritures, octobre 1977).
  7. Jean Cocteau et les Arts plastiques, Pavillon des Arts (Paris), 9 mars - 6 mai 1984. Catalogue édité par le Pavillon des Arts.
  8. Jacques Burtin conçoit des spectacles multidisciplinaires, réalise des documentaires sur des artistes vivants et, de 2002 à 2012, enseigne l’improvisation et la création interdisciplinaire à l’Université du Pays basque (Lejona, Espagne).
  9. Vincent Gille sera le commissaire de nombreuses expositions, au Pavillon des Arts puis au Musée Victor-Hugo ainsi qu'à la Tate Modern. Il est l’auteur d’ouvrages et de catalogues d’art, dont Si vous aimez l’amour… (Anthologie amoureuse du surréalisme) (ISBN 2913165389) ; Surrealism: Desire Unbound (ISBN 0691090645), Trajectoires du rêve, du romantisme au surréalisme (ISBN 2879007674). À l’automne 2011, il a fondé aux côtés d’Anne Guglielmetti la revue semestrielle Mirabilia.
  10. C’est en 1981 que Bruno Montpied commence à parcourir la France à la recherche des habitants-paysagers naïfs. Souvent accompagné de Christine Bruces, qui joue dans ces films le rôle de figurante, il commence à tourner en Super 8 une série de films qui deviendront les Jardins de l’art immédiat (1981-1992, 90 min). Bruno Montpied écrit de nombreux articles dans différentes revues spécialisées ; en 2011, il publie l’Éloge des Jardins anarchiques, livre consacré aux habitants-paysagistes naïfs (Éd. L’Insomniaque, 2011, (ISBN 2915694486), et coécrit le film de Remy Ricordeau Bricoleurs de Paradis (52 min, 2011). Il tient également un blog sur ce thème - Le Poignard Subtil - qu'il relie plus généralement à ce qu'il appelle une "poétique de l'immédiat".
  11. "Je pense que c’est avec Bruno Montpied que j’ai écrit le plus grand nombre de pages et dans un aussi grand laps de temps (plusieurs années). Nous n’écrivions pas qu’au Denis-Martin. Il y a eu plusieurs cafés : le Cardinal, Boulevard des Italiens ; la Palette, rue de Seine ; le Café de la Mairie, place Saint-Sulpice…" Jacques Burtin, entretien avec Marie Zénon, novembre 2012, http://www.jacquesburtin.com/Origines.htm.
  12. « Nous avons démarré chacun en partant d’un des trois angles. Nous ne nous étions donnés aucune règle, chacun était libre d’expérimenter plastiquement comme il l’entendait. Nous avons progressé vers le centre du triangle pour rencontrer comme dans un cadavre exquis les interventions des deux autres, en essayant de mêler autant que faire se pouvait nos graphismes et autres gestes picturaux, collages, etc. Le résultat fut fort hybride, tenant autant de la maquette de paysage abstrait que d’un tableau. Il fut par la suite détruit, et il ne reste de lui qu’un film en Super 8. L’entreprise tenait à la fois du désir de créer un paysage inventé miniature et du tableau collectif. » Bruno Montpied, entretien avec Pascal Julou, mars 2011, http://www.foutraque.com/inter.php?id=128 [archive].
  13. « Nous nous installions confortablement chez l’un ou chez l’autre, de préférence la nuit, et nous commencions à parler de manière à ce que la raison n’ait pas la parole, si j’ose dire : des histoires étrangères, totalement spontanées, sortaient de nos imaginations conjuguées ; parfois la parole cédait le pas à une sorte de litanie ou à des rythmiques – par répétition d’une syllabe par exemple. Cela glissait vers le chant des Pygmées ou des Inuits. Les voix, bien sûr, pouvaient se superposer. On pouvait aussi bien avoir plusieurs histoires simultanées, ou une jungle verbale où surnageaient des figures sonores explicites (une nouvelle histoire, la suite d’une histoire précédente) ou implicites, quasiment abstraites. » Jacques Burtin, entretien avec Marie Zénon, novembre 2012, http://www.jacquesburtin.com/Origines.htm.
  14. ’’Entre les divers procédés "situationnistes", la dérive se présente comme une technique du passage hâtif à travers des ambiances variées. Le concept de dérive est indissolublement liée à la reconnaissance d’effets de nature psychogéographique, et à l’affirmation d’un comportement ludique-constructif, ce qui l’oppose en tous points aux notions classiques de voyage et de promenade.’’ Guy Debord, « Théorie de la dérive », Les Lèvres nues n°9, décembre 1956.
  15. « Ces performances ont eu lieu dans des hôtels. Dans le premier hôtel, nous occupions des chambres contiguës et communicantes. Bruno et moi apparaissions à intervalles réguliers – disons toutes les cinq minutes – à une fenêtre. Chaque fois, nous adoptions une apparence différente, par la mimique ou par l’habillement. Évidemment, chacun ignorait comment l’autre allait apparaître : engoncé dans des porte-manteaux, la tête enveloppée de tissus comme une momie, le torse nu, sur le point de se précipiter dans le vide... C’était à chaque fois la surprise. Vincent prenait les photos, depuis une troisième fenêtre située à angle droit des deux autres. A posteriori, il me semble que nous appliquions sans le savoir le principe du cadavre exquis : c’étaient des cadavres exquis simultanés, appliqués à des situations. Quant au « Saut du lit », (il a eu lieu) une autre nuit, dans un autre hôtel. On aurait peut-être dû l’appeler le saut dans le lit. Le jeu consistait à sauter au même moment, tous les trois, sur un lit. Je déclenchais l’appareil photo avec un retardateur. Nous espérions être immortalisés en plein dans l’espace, juste avant notre atterrissage. Comme j’avais accroché l’appareil photo sur le chambranle d’une porte, une fois sur deux, la porte se refermait ou l’appareil oscillait et changeait d’angle, et c’était le plafond ou un coin de la pièce qui était immortalisé.... Cette difficulté supplémentaire ajoutait du piment à l’action. À la fin, le lit s’est effondré. » Jacques Burtin, entretien avec Marie Zénon, novembre 2012, http://www.jacquesburtin.com/Origines.htm.
  16. "C’était au petit matin, comme il se doit ; nous nous sommes donnés rendez-vous aux deux côtés opposés des entrepôts de Bercy. Ils étaient désaffectés depuis quelques années et étaient promis à la démolition. Cette dernière était imminente. Nous sommes donc entrés aux deux extrémités, Bruno et moi, chacun armé de sa caméra, et nous avons exploré le labyrinthe des pavillons. C’étaient des constructions en pierre et en bois, avec des ruelles pavées, de la mousse qui avait poussé partout. Le jeu consistait à filmer l’autre à son insu : celui qui filmait l’autre le plus grand nombre de fois avait gagné. Dès qu’on s’apercevait qu’on était filmé, on contre-attaquait, bien sûr ; celui qui avait filmé devait courir, semer l’autre et se cacher, et la recherche recommençait…" Jacques Burtin, entretien avec Marie Zénon, novembre 2012, http://www.jacquesburtin.com/Origines.htm.
  17. "Nous choisissions un tableau dans un livre d’art et nous essayions de l’incarner avec les moyens du bord – tout cela étant évidemment fait séance tenante. Je ne me souviens malheureusement que de l’une de ces performances – nous les appelions des saynètes. Nous avons pris une peinture de Dorothea Tanning : « Portrait de Famille », nous nous sommes déguisés, nous avons mis sens dessus mon appartement – j’habitais alors rue de la Folie-Méricourt – pour que le décor corresponde approximativement à celui du tableau de Tanning, nous avons planté la caméra et nous sommes restés immobiles pendant trois minutes." Jacques Burtin, entretien avec Marie Zénon, novembre 2012, http://www.jacquesburtin.com/Origines.htm.
  18. Des extraits de ces films figurent dans le film de Rémy Ricordeau Bricoleurs de Paradis (Le Gazouillis des Eléphants).

Liens externes[modifier]

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