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Tristan Bastit

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Fin de soirée, huile sur toile 2000
Fin de soirée, huile sur toile, 2000

Tristan Bastit (né le à Basse-Indre, Loire-Atlantique et mort le 3 novembre 2017 à Paris ) est un plasticien, peintre et graveur français.

Il est membre de l'Oupeinpo depuis 1985 et de l'Ouca(ta)po, et provéditeur diaphaniste du Collège de ’Pataphysique.

Biographie[modifier]

Tristan Bastit naît en 1941[1].

Il commence sa carrière de peintre comme assistant de Henri Goetz en 1961, et avec Johnny Friedlaender dans l’atelier duquel il découvre la gravure.

En 1970 il crée l’atelier Sauve-Qui-Peut qui regroupe de jeunes artistes souhaitant partager leurs expériences dans un lieu de travail collectif. Cette expérience prend fin en 1976 avec la destruction du local qui l’hébergeait.

Il fait alors plusieurs séjours aux États-Unis et en Italie qui ont un grand impact sur l’évolution de sa peinture, notamment la découverte de Philip Guston à New-York et celle d’Allan Davis qui deviennent pour lui une référence. Il a alors exposé à la Maison de la Culture de Bourges (1974) et à celle du Havre (1978) ainsi que dans plusieurs galeries à l’étranger – Italie, Allemagne, Belgique, – et édité des gravures. À partir de 1977 il décide de concentrer toute son activité sur sa peinture et ouvre une période de travail solitaire rythmée uniquement par ses participations annuelles aux expositions collectives du Salon des réalités nouvelles et par quelques expositions personnelles (galerie Chapon, Bordeaux, - galerie Arenthon, Paris). En 1987 son travail est reconnu par la galerie Varachaud, de Grenoble, qui le prend dans son équipe et lui organisera deux grandes expositions personnelles.

Il fait partie de l’Oupeinpo[2].

À la disparition de la galerie Varachaud en 1993 il prend la direction artistique de la galerie La Marraine du Sel à Paris où il exposera régulièrement peintures et œuvres graphiques jusqu’en 1997. Parallèlement depuis 1985 il est membre de l’Ouvroir de Peinture Potentielle et participe très activement aux séances de travail de ce groupe de réflexion dont les travaux seront publiés aux éditions du Seuil en 2005 sous le titre « Du Potentiel dans l’Art ».

Depuis 1990 il travaille durant les deux mois d’été dans un atelier en Bretagne et fait des expositions personnelles à Douarnenez (La Marraine du Sel en 2002) ; à Brest (Maison de la Fontaine en 2003) ; au Centre des Arts de Douarnenez en 2007.

Il a régulièrement des expositions personnelles à Paris, à la Fond’action Boris Vian en 2005 et 2006 et surtout à la Galerie l'Usine en 2002, 2006 et 2007.

En juin 2011 la ville et le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines organisent l’exposition personnelle « Commedia dell’arte » dans les trois pavillons des remparts de la ville fortifiée.

Contributions bibliophiliques[modifier]

  • Jean-Michel Espitallier, Limite de manœuvres, eaux-fortes originales de Tristan Bastit, Édutions Du sel & Couëdic réunis, 1994.
  • Madeleine Désormeaux, L'escarpée, illustrations de Tristan Bastit, Éditions des Moires, 1996.
  • Béatrice Bonhomme, Sauvages, illustrations de Tristan Bastit, Éditions des Moires, 1997.
  • Béatrice Bonhomme, Poumon d'oiseau éphémère, illustrations de Tristan Bastit, Éditions des Moires, 1998.
  • Tristan Bastit, Dessins pour « La marraine du sel » de Maurice Fourré, Éditions de l'Association des amis de Maurice Fourré, 2010.

Principales expositions[modifier]

  • 1973 - Maison de la Culture de Bourges, Galerie Daberkow, Francfort, Galerie Keo, Hage
  • 1974 - Maison de la Culture du Havre
  • 1976 - Galerie Edrei, Paris
  • 1977 - Galerie M.L., Paris
  • 1978 - Galerie Segno Grafico, Venise
  • 1979 - Forum Ecom, Paris, Galerie Arenthon, Paris
  • 1983 - Galerie J.P. Chapon, Bordeaux
  • 1988 - Galerie Varachaud, Grenoble
  • 1989 - F.A.C.T., Toulouse
  • 1990 - Galerie Klébert, Montignac, Galerie Gianola, Thonon-les-Bains, Galerie Varachaud, Grenoble
  • 1991 - Galerie La Marraine du Sel, Paris
  • 1992 - « Dazibao », Galerie La Marraine du Sel, Paris
  • 1993 - Série « Sardines de presse », Éditions du Sel & Couëdic Réunis, Douarnenez
  • 1994 - « Commedia dell’Arte », Saga, Paris
  • 1995 - « Gravures Molles », Galerie La Marraine du Sel, Paris, « Papiers peints », Le M.A.L., Thonon-les-Bains
  • 1996 - Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains
  • 1999 - Du peint peint, Galerie N°7 Keller, Paris
  • 2002 - 12 années douarnenistes, La Marraine du Sel, Douarrnenez. Peintures, L'Usine, Paris
  • 2003 - Peintures, Maison de la Fontaine, Brest
  • 2005 - "S'accommoder des reliques" - Fond'action Boris Vian, Paris (concepteur de cette exposition)
  • 2006 - "Fortune de mer" - Association tAlus - Fond'action Boris Vian, Paris
  • 2007 - Idylles, fredaines, bluettes - Galerie l'Usine, Paris
  • 2007 - Peintures - Centre des Arts de Douarnenez
  • 2011 - Commedia dell’arte - Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines
  • 2014 - Galerie Pascaline Mulliez, Paris[3]

Collections publiques[modifier]

Références[modifier]

  1. L'estampe contemporaine à la Bibliothèque nationale, 1973, lire en ligne
  2. « Roubaix: l’Épiphanie de Tristan Bastit à la Plus petite galerie du monde », sur lavoixdunord.fr, (consulté le 14 septembre 2018).
  3. Valérie de Maulmin, « Tristan Bastit, pataphysicien contemporain », sur connaissancedesarts.com, (consulté le 14 septembre 2018).

Bibliographie[modifier]

  • Sept, peintures, La marraine du sel, Paris, 1988.
  • Les Évanouissements de L.V. Gogh, Bibliothèque Oupeinpienne, Au crayon qui tue, éditeur, Paris, 1999.
  • Toto à la Rhétorique, Éditions du Sel & Couëdic réunis, Paris, 2001.
  • Jean-Pierre Le Goff, Tristan Bastit - Douze étés douarnenistes, Éditions La marraine du sel, 2002.
  • Thieri Foulc, Oupeinpo - Du potentiel dans l'art, Seuil, 2005.
  • La Kantat'a Toto, Éditions du Sel & Couëdic réunis, Paris, 2005.
  • Voir par transparence, Bibliothèque Oupeinpienne, Au crayon qui tue, éditeur, Paris, 2006.
  • Simiestitions, dessins de Tristan Bastit avec des texticules d'Alain Mignien, Editions de la Fournial, Auradou, 2008.
  • Loque, texte de Dominique Quélen, Editions Fissile, Les Cabannes, 2010.
  • Jehan Van Langhenhoven et Pascal Varejka, Tristan Bastit, Éditions de l'Usine, Paris, 2013.
  • André Depraz, Thieri Foulc et Pascaline Mulliez, Tristan Bastit, Éditions Galerie Caroline Mulliez, 2014.

Liens externes[modifier]

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