Tourisme et développement solidaires (TDS Voyage)
Fondation | 1998 |
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Siège | Angers |
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Président | Michel BRILLOT |
Directeur général | Nathalie TURBE |
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Site web | https://www.tourisme-dev-solidaires.org/ |
Tourisme et développement solidaires (TDS Voyage) est une agence de voyage associative créée en 1999 qui œuvre au service du tourisme équitable et du tourisme solidaire, pour en faire un levier de développement dans les communautés du Sud. Depuis plus de 20 ans, l'association propose des séjours équitables et solidaires en petits groupes. Ce tourisme de rencontres et d’échanges couple les périodes de découverte du patrimoine local aux périodes d’immersion dans les villages. Les habitants accueillent les voyageurs chez eux, ce qui leur permet d'apprécier d’autres modes de vie dans le respect des populations, de leur culture et environnement.
TDS Voyage est membre de l'ATES et labellisé "Tourisme équitable".
Historique[modifier]
- 1998 : création de l'association Tourisme et développement solidaire[1] par un groupe de personnes issues du tourisme rural, du développement local et de l'économie sociale et solidaire.
- 1999 : premiers séjours tests dans le village de Doudou au Burkina Faso[2].
- 2003 : création de « TDS Voyage » : entité chargée d'organiser la vente des séjours proposés par les villages d'accueil.
- 2009 : l'association s'ouvre sur l'Amérique latine en proposant de partir en Équateur[3]. Début de la phase d'expansion des voyages.
- 2020 : TDS Voyage propose 16 destinations en Europe, en Asie, en Amérique Latine et en Afrique.
Les valeurs du tourisme équitable et solidaire[modifier]
Le tourisme équitable et solidaire se situe à la croisée de plusieurs formes de tourisme comme le tourisme durable, le tourisme rural et l’éco-tourisme. Cette forme de tourisme place au cœur du voyage la rencontre et les échanges et s’inscrit dans une logique de développement des territoires. Il allie ainsi tourisme, développement et solidarité [4]. "Tourisme", car il s'agit avant tout de voyageurs, qui attendent une prestation certes équitable et solidaire, mais une prestation touristique de qualité également[4]. Ainsi, les séjours permettent à la fois l'immersion et le partage du quotidien chez l'habitant (où les voyageurs découvrent les traditions, la culture, l'organisation des communautés, et partagent leurs activités quotidiennes sans folklore) mais aussi la découverte du patrimoine local.
"Solidarité", car le tourisme solidaire n'est pas du tourisme humanitaire ou caritatif. Il s'agit de trouver les outils nécessaires pour améliorer les conditions de vie des populations sur le long terme et avec leur contribution[5]. Les dons sont donc déconseillés, car ils sont souvent non pertinents pour les communautés ou favorisent les dissentions entre elles[6]. L'accueil de visiteur ne remet pas en cause l'activité première du village (agricole, bien souvent) mais assure un complément de revenus aux communautés par le biais de la diversification de leurs activités. Cela permet de pallier de mauvaises récoltes, ou à une variation des prix, et limite l'exode rurale en sécurisant le revenu des familles.
Enfin, "développement" car les retombées financières des séjours profitent aux villages et contribuent au mieux-vivre des habitants. L'argent récolté permet de responsabiliser les communautés, qui gèrent elles-mêmes, à travers des structures locales, les bénéfices générés. Ces retombées permettent aux habitants de réaliser des actions collectives de développement, estimées nécessaires par les villageois.
Les bénéfices du tourisme équitable et solidaire[modifier]
D’une façon générale, le tourisme équitable et solidaire améliore les conditions de vie des partenaires via l’attribution d’un complément de revenus, c'est un levier de développement pour les communautés. Individuellement, ces revenus permettent d'investir dans l'éducation des enfants[7] (achat de fournitures scolaires, de vêtements, financement aux études) ou dans l'amélioration du quotidien (achat d'électroménager, sanitaires). Les bénéfices sont aussi collectifs puisque, lors de chaque voyage, une partie du prix payé est reversée au sein d’un fonds de développement. Il permettra, en concertation avec les communautés, de réaliser des projets utiles et bénéfiques à leur fonctionnement. Ces projets peuvent être de l’ordre de l’aménagement (construction de sanitaire, de puits, réfection d’école ou achat de matériel, de centre d’accueil…) mais aussi de l’ordre de la formation dans le domaine du tourisme.
Le tourisme équitable et solidaire permet également un empowerment des communautés villageoises[8]. D'un côté, ces dernières voient leur artisanat, leurs traditions et savoir-faire valorisés. De l'autre, elles acquièrent de nouvelles compétences en rapport avec l’accueil de voyageurs (formation sur les repas, l'accueil, l'hébergement...) qui les rendent plus qualifiées.
La place des femmes se voit aussi valorisée grâce à leur intégration aux activités et à la prise de décision, ainsi que via l'attribution d'un complément de revenus pour des activités d'ordinaire non rémunérées (cuisine, ménage)[7].
Des effets environnementaux peuvent également être observés dans certains cas[7] : meilleure gestion des déchets, financement de projets liés à la question environnementale (citernes de récupération d'eau de pluie au Maroc par exemple ou projet d'installation de panneaux solaires).
Enfin, le tourisme équitable et solidaire a un effet bénéfique sur la perception de l'interculturalité[7], à travers la valorisation des modes de vie et des cultures différentes. Cela suscite une ouverture d'esprit chez les voyageurs[9], et une certaine fierté dans les communautés d'accueil.
Les pays partenaires[modifier]
Nos pays partenaires pour un tourisme et un développement solidaire[10] :
En Europe : Albanie, Crète, Portugal
En Afrique : Togo, Bénin, Éthiopie, Maroc, Tunisie, Tanzanie
En Amérique latine : Équateur, Nicaragua, Mexique, Pérou
En Asie : Cambodge, Ouzbékistan, Chine
Répartition moyenne du prix d'un séjour[modifier]
Les revenus d'un séjour se répartissent comme suit :
- Prestation locales (40%)
- Aérien (29%)
- Organisation, commercialisation (27%)
- Fonds de développement (4%)
Notes et références[modifier]
- ↑ L'Humanité, Les grandes étapes du tourisme solidaire,
- ↑ Alternatives économiques, Le tourisme autrement, , 160 p., p. 55, 116
- ↑ Politis, Tourisme communautaire, janvier 2009.
- ↑ 4,0 et 4,1 Isabelle Frochot, Patrick Legohérel, Marketing du tourisme, , 367 p., p. 41-45
- ↑ Ritimo, Partir pour être solidaire, , 98 p., p. 25
- ↑ Ritimo, Le don, une solution ?,
- ↑ 7,0 7,1 7,2 et 7,3 ATES, Étude d'impact du tourisme équitable & solidaire, (lire en ligne)
- ↑ ATES, Les impacts du tourisme équitable et solidaire, 2019
- ↑ Alternatives économiques, Le tourisme autrement, , 152 p.
- ↑ Alternatives économiques, Le tourisme solidaire, n°256, mars 2007.
Voir aussi[modifier]
Liens internes[modifier]
- Tourisme équitable
- Économie sociale
- Commerce équitable
- Tourisme durable
- Tourisme rural
- Écotourisme
- Empowerment
Liens externes[modifier]
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