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Tamaze Kalandadze

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Tamaze Kalandadze est un sculpteur spécialisé dans le domaine de la restauration architecturale. On lui doit également quelques créations qui trônent en façade de divers Monuments historiques français. Il a reconstitué une statue représentant Jean Jaurès, sculptée par Gabriel Pech en 1923 et détruite en 1981.

Biographie[modifier]

Tamaze Kalandadze est né le à Carmaux dans le département du Tarn[1]. En 2016 il réside en Ariège d’où il nous[style à revoir] communique des données (extraits de presse, photographies montrant l’état des monuments avant et après ses interventions, et également parfois lui-même pendant son travail…). L’ensemble permet de compléter la documentation le concernant et de retracer son parcours.

Son père, Alexandre Kalandadze (1916-1996), était un universitaire géorgien. Il a écrit divers ouvrages, notamment sur la résistance carmausine dont il fut un des principaux acteurs. Le 5 juillet 1945 il est décoré de la « Croix de Guerre avec Étoile d’argent ». Sa mère, Julienne Wicher, née en 1927 et d’origine polonaise, exerçait la profession de couturière.

Formation[modifier]

Tamaze Kalandadze poursuit ses études à l’École des beaux-arts de Toulouse. Neuf premiers prix sanctionneront ses fins d’année scolaire dans des disciplines fort diverses.[2] Kalandadze s’est distingué aussi bien en dessin qu’en sculpture ou en modelage, en décoration etc.

Carrière[modifier]

Professeur de sculpture et de dessin à l’École des beaux-arts de Toulouse de 1975 à 2008. Cette école n’est devenu l’ISDAT (Institut supérieur des arts de Toulouse) qu’en 2011 en ayant intégré des disciplines comme la musique et la danse.

Sculpteur sur patrimoine architectural national[modifier]

La restauration d’œuvres trop délabrées par le temps et les intempéries est parfois infaisable en tant que restauration à proprement parler. Dans ce cas il est demandé à l’artiste de faire au mieux, ce qui requiert un indéniable talent de créateur. De l’avis unanime, DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), attachée au service de la Conservation régionale des monuments historiques (CRMH), ou ABF (Architectes des bâtiments de France), Tamaze Kalandadze était l’homme de la situation.[réf. nécessaire] La qualité de ses interventions lui ont permis d’être mandaté durant une trentaine d’années par le Ministère de la Culture pour intervenir sur de prestigieux monuments, cathédrales ou basiliques, ainsi que par diverses Municipalités d’Occitanie.

Ils ont confié à Tamaze Kalandadze des répliques et des restaurations de monuments classés historiques ou élus au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agissait donc de commandes publiques qui se sont étalées de 1971 à 2002. Les témoignages d’éminents spécialistes en architecture nous[style à revoir] aident à mieux connaître l’artiste et l’homme :

Jean Ferrant, ingénieur des services culturels et du patrimoine DRAC de Toulouse :

« Je tiens à vous faire part de mon témoignage et vous redire les qualités humaines et artistiques de Tamaze, c'est une personne qui a vraiment foi en l'humain et qui possède le don naturel d'imaginer l'objet à travailler et à sculpter dans l'espace, cet homme m'a profondément marqué par son approche intellectuelle et artistique et sa façon d'aborder, de réaliser et de parvenir à une réalisation dont l'esthétisme devient de l’art… »

Jean-Marc Calmettes, ingénieur du patrimoine, DRAC de Toulouse :

« …c'est avec grand plaisir que j'ai pu évoquer avec vous la personnalité et le parcours professionnel de Monsieur Tamaze Kalandadze, sculpteur, qui a contribué à plusieurs reprises à la sauvegarde et à la mise en valeur des monuments historiques classés de la région. Bien que nos échanges professionnels soient un peu anciens, Monsieur Kalandadze m'a laissé et a laissé au service de la Conservation régionale des Monuments historiques le souvenir d'un professionnel aux grandes qualités humaines, d'une immense compétence, et faisant référence dans le domaine de la sculpture monumentale... »

Tamaze Kalandadze, style personnalisé L’avis de Quitterie Cazes, maître de Conférences à l’université Toulouse UT 2J, spécialiste de l’art roman a publié : « La cathédrale Saint-Étienne de Toulouse et son quartier des chanoines », (1998), « L’ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines » (2000) ainsi que de nombreuses revues ou articles scientifiques. C’est de son livre « Saint-Sernin de Toulouse. Trésors et métamorphose », (éd. Sud-Ouest, 1994), que nous[style à revoir] tirons l’extrait suivant.

« Les restaurateurs du vingtième siècle se heurtent au même problème que ceux du siècle précédent : certaines sculptures sont en mauvais état, ou ont complètement disparu. C’est ainsi qu’il a été fait appel au sculpteur Tamaze Kalandadze pour copier les œuvres qui pouvaient l’être, et pour en créer d’autres lorsque rien ne subsistait. L’ensemble des modillons de la chapelle d’axe a été déposé et copié ; une vingtaine d’autres dans les chapelles du déambulatoire, autant dans les absidioles du transept ont été refaits. Des chapiteaux ont également été remplacés. M. Kalandadze a reproduit les visages humains et animaux de l’époque romane ; mais on reconnaît sa façon de traiter les volumes, de manière pleine et ferme, et le modelé très doux, tout en nuances, dans des sculptures qu’il a créées… »

Il ne s’agit dans cet extrait que des quelques 75 sculptures, modillons et chapiteaux, que Tamaze Kalandadze a fait sur la Basilique Saint-Sernin à Toulouse. Il en a réalisé des dizaines d’autres par ailleurs en trente ans de carrière. Tamaze Kalandadze, indéniable sculpteur du Patrimoine architectural, est également intervenu sur des monuments non classés aux monuments historiques. Là encore la qualité de son talent fut requise pour réaliser des copies intégrales de statues complètement anéanties. Il a reconstitué une statue représentant Jean Jaurès, sculptée par Gabriel Pech en 1923 et détruite en 1981[1]. Kalandadze l’a refaite de 1982 à 1983. Sa « réplique » a été inaugurée le 6 novembre 1983 en présence de Monsieur Lionel Jospin, premier Secrétaire du Parti Socialiste. Cf. Archives de la Ville de Carmaux et site Atlas Museum de Publicartmuseum.net.

Saint-Rémy de Provence[modifier]

Reproduction intégrale des sculptures de tout l’angle de la façade du « Petit Temple » tel qu’il est actuellement visible, avec ses trois colonnes, leurs trois chapiteaux, les frises et son acrotère.[3] Glanum est inscrit au Centre des monuments nationaux parmi une centaine d’autres seulement, tels que l’Arc de triomphe, le Château de Vincennes, le Panthéon, la Cité de Carcassonne. Tous sont propriété de l’État qui veille à leur entretien et qui en gère le fonctionnement. Le colossal travail dit de restauration réalisé par Kalandadze est très instructif sur le talent de création requis pour ce que l’on pourrait croire n’être qu’une simple « restauration ». Citons, extrait de cette plaquette, un passage signé Pierre Varène, architecte de l’Institut de recherche sur l’architecture du CNRS :

« Il faut noter que les difficultés d’exécution ont été variables, le sculpteur n’a eu à se comporter en simple copiste que très rarement à des degrés divers. Son travail a été souvent une recréation, guidé par sa sensibilité, comblant les manques en recherchant et retrouvant la composition d’origine et culminant avec la réalisation des chapiteaux. »

Toulouse[modifier]

Les Toulousains peuvent admirer quelques-unes de ses sculptures. Rue Alsace-Lorraine, le haut-relief, au milieu de la façade du musée des Augustins. Trois des quatre statues et la frise qui encadrent l’entrée de l’église Notre-Dame de la Dalbade. Et sur le bâtiment contigu à celle-ci, l’Hôtel Saint jean, la rangée de huit « masques » grimaçant en corniche. Les quelques soixante-quinze motifs, chapiteaux et modillons ornant les absidioles de la Basilique Saint-Sernin, (classée au Patrimoine de l’Unesco). Chantiers de 1982 à 1988. La cathédrale Saint-Étienne : plusieurs gargouilles et « grotesques » (pièces sculpturales représentant des sujets plus ou moins animaux et particulièrement grimaçants, ainsi que de nombreuses sculptures ornant la façade de la cour Saint-Anne, (chantiers de 1992 à1994).

Les deux immenses statues de la Porte Saint-Cyprien réalisées de 1971 à 1972 conjointement avec Arthur Saurat également des Beaux-arts de Toulouse. Toujours à Toulouse, restauration du fronton du Palais Niel, ainsi que celle de très nombreuses fontaines.

Rocamadour[modifier]

Tamaze Kalandadze intervient en 1986 sur l’ensemble du Chemin de Croix. Sa prestation lui vaut d’être nommé citoyen d’honneur de la ville de Rocamadour. [4] Mais aussi (1983-1986) gargouilles sur la magnifique Collégiale de Belmont-sur-Rance en Aveyron, deux statues à Barbazan (Haute-Garonne), en 2001 restauration-reconstitution de Saint-Michel terrassant le dragon et de la Vierge et l’enfant.

Albi[modifier]

Une dizaine de chapiteaux ornant la façade de la collégiale Saint-Salvi faisant partie de la Cité épiscopale inscrite depuis 2010 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le visiteur averti y remarquera, encore un argument en faveur de « restauration » synonyme de création, l’allusion aux masques africains… Ceux qui terrorisaient l’enfant quand les sœurs de l’école l’enfermaient sous une soupente avec d’hétéroclites objets et marionnettes diverses.

Au total Tamaze Kalandadze a beaucoup participé à l’entretien et à la survie de monuments pour la plupart classés historiques.

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 J.L.G., « Une place portera le nom de Tamaze Kalandadze », sur ladepeche.fr, (consulté le 26 février 2017).
  2. Cf. Bulletin du 1er juillet 1972 de l’École des beaux-arts de la Ville de Toulouse.
  3. Cf. Plaquette « Travaux de Restauration » Glanum, émise par le ministère de la Culture en juillet 1993.
  4. Cf. le Bulletin Notre Dame de Rocamadour, et le bulletin paroissial du Sanctuaire no 150 du 22 juin 1987.

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