Société française Anton-Bruckner
La Société française Anton-Bruckner est une association de musicologie créée le 11 octobre 1957[1], autour de l'œuvre du symphoniste autrichien Anton Bruckner ainsi que de celles des compositeurs classiques européens du XIXe siècle, par le musicologue Paul-Gilbert Langevin. C'est une association loi de 1901, qui disparaît au décès de ce dernier en 1986.
Histoire[modifier]
Elle sert à promouvoir le travail musicologique de cette période et les publications dans ce domaine, notamment dans Le Monde de la musique, la Revue musicale[2], aux Éditions L'Âge d'Homme...
Elle est localisée à l'adresse personnelle de Paul-Gilbert Langevin, au 88, rue Claude-Bernard dans le cinquième arrondissement de Paris[3], ses membres étaient entre autres et surtout des collègues musicologues, mais aussi des chefs d'orchestre, des musiciens, des critiques musicaux.
Elle est fréquentée par Harry Halbreich, Gustav Kars, Jacques Feschotte, Pierre Vidal, Marc Vignal, Jean-Luc Caron mais aussi Eric-Paul Stekel, Florian Hollard, Anne Rey, Pierre Balascheff, Brian Newbould,...
Elle publie la revue L'Harmonie du Monde.
Il convient de remarquer la création d'associations consacrées à Anton Bruckner, au niveau international, notamment aux États-Unis, la Bruckner Society of America[4], et à l'opposé, de souligner l'échec de fondation en Belgique sans omettre la cessation de l'association française au décès de Paul-Gilbert Langevin en 1986.
« À la fin des années 50, une tentative de création d’une Société Bruckner en Belgique, en association avec l’Internationale Bruckner Gesellschaft fut abandonnée à la suite des réactions décevantes des milieux professionnels tant côté francophone que flamand. Sans doute la Bruckner Society of America aurait-elle mérité d’être mentionnée également, la collection de son bulletin Chord and Discord depuis 1932 étant accessible sur le web. Une société française a existé du temps de Paul-Gilbert Langevin[5]. »
Fonctionnement[modifier]
Son fonctionnement figure dans le numéro 1 de sa revue L'Harmonie du Monde[6] :
Présidents d'honneur[modifier]
- Max Auer, auteur et musicologue autrichien ;
- Leopold Hager, chef d'orchestre autrichien ;
- Eugen Jochum, chef d'orchestre allemand ;
- Volkmar Andreae, compositeur et chef d'orchestre suisse.
Conseil artistique[modifier]
- Jacques Feschotte, homme de lettres, musicologue et critique musical français ;
- Armand Machabey, musicologue français ;
- Olivier Messiaen, compositeur, organiste et pianiste français ;
- Félix Raugel, musicien, chef d'orchestre et musicologue français ;
- Emile Vuillermoz, compositeur, musicographe et critique musical français.
Principaux collaborateurs[modifier]
- Antoine Goléa, musicologue français d'origine roumaine ;
- Eugène Bigot, chef d'orchestre et compositeur français ;
- Georges Sebastian, chef d'orchestre hongrois puis français ;
- Roberto Benzi, chef d'orchestre et pianiste franco-italien.
Fondateurs[modifier]
- Paul-Gilbert Langevin, secrétaire général, musicologue et fils du physicien Paul Langevin ;
- Georges Proca, musicologue, fils du physicien Alexandre Proca ;
- Michel Labolle
- Jack Garnier, trésorier
Publications notables[modifier]
- Paul-Gilbert Langevin, Le Siècle de Bruckner, la Revue musicale, 1975.
- Paul-Gilbert Langevin, Bruckner, apogée de la symphonie, l'Age d'Homme, 1977.
Voir aussi[modifier]
Notes et références[modifier]
- ↑ (de) Anton Bruckner Institu Linz, « Anton Bruckner Chronologie Datenbank », sur abil.at.
- ↑ Christian Wasselin, « Une symphonie de jeunesse de Schubert », sur maisondelaradio.fr, (consulté le 19 août 2015)
- ↑ A. et F. Brauner, « Anton Bruckner, « ce pauvre sot » », sur www.cairn.info, (consulté le 19 août 2015)
- ↑ Bruckner Society news and recent events, sur le site abruckner.com.
- ↑ Frans C. Lemaire, « Anton Bruckner, hier et aujourd’hui. La fin d’un mythe? », sur le site de Crescendo-magazine.be, (consulté le 18 août 2015).
- ↑ Pour les différents intervenants cités ici, se reporter à la revue L'Harmonie du Monde, numéro 1, automne 1957.
Liens externes[modifier]
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