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Roland Hodel

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Roland Hodel (né le à Guebwiller), est un haut fonctionnaire français. Il fut notamment inspecteur d'académie, préfet et président du directoire de la société du circuit de F1 de Nevers Magny-Cours.

Biographie[modifier]

Origines familiales[modifier]

Roland Hodel est né le à Guebwiller dans le Haut-Rhin. Son père était secrétaire général de la mairie. Marié en 1968, il a deux enfants[1].

Formation[modifier]

Il est licencié ès lettres, diplômé d'études supérieures en littérature comparée. Après avoir obtenu le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES), il est reçu au concours de l'agrégation de lettres modernes[1] [2].

À sa demande, il est rayé, le , de la liste des auditeurs de la 32e session de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN)[3].

Carrière[modifier]

Enseignement[modifier]

Roland Hodel débute dans l’enseignement comme adjoint au lycée Fustel-de-Coulanges de Strasbourg (1965-1967), puis il est nommé professeur au collège Descartes de Liévin (1967-1969), à l’École des transmissions de Montargis (1969-1970) et au lycée de Haguenau (1970-1973). Il occupe ensuite les postes de directeur du lycée commercial de Mulhouse (1973-1975), proviseur du lycée technique d’État de Mulhouse (1975-1977) et président du groupement d'établissements pour la formation continue (GRETA) de Mulhouse (1975-1977).

En 1977, il entre à la direction académique des services de l'Éducation nationale, d'abord comme adjoint à l'inspecteur d'académie de Bobigny (1977-1979), puis comme inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale de la Nièvre (1979-1985).

En 1984, l'usine Citroën, qui passe par une crise, va licencier 1 909 employés. Pour faciliter la réintégration des licenciés Pierre Bérégovoy alors conseiller général du canton de Nevers-Est, maire de Nevers et ministre du travail et des affaires sociales[4] nomme Roland Hodel au conseil d'administration du Centre de formation technologique des travailleurs de l'automobile à Paris crée le et officialisée le . Roland Hodel préside ce conseil de 1984 à 1986. Il définit dès le début que le but du centre sera d'offrir une vraie formation diplômante. Il se fait alors remarquer par le démarrage immédiat de ce centre, partant de zéro[5],[6]. Cette responsabilité lui donnera le goût pour l'automobile.

Remarqué par cette réalisation, il est nommé préfet en 1985, sur proposition de Pierre Bérégovoy. Il était, jusqu'en 1994, le seul inspecteur d'académie à avoir accédé au poste de préfet.

Préfet[modifier]

Bien que n'étant pas énarque et n'ayant pas d'expérience dans l'administration préfectorale, il est nommé en 1985 préfet du Jura[7], poste qu'il occupe presque cinq ans (1985-1990).

En 1987, Roland Hodel se fait remarquer pour essayer d'empêcher la venue du président de la République François Mitterrand à Tavaux[8],[9].

Préfet du Cher du [10] au [11], riche de son expérience avec les licenciés de l'usine Citroën, il met en œuvre les dispositions relatives aux contrats de retour à l'emploi et aux contrats emploi-solidarité dans le cadre de la loi du favorisant le retour à l'emploi et la lutte contre l'exclusion professionnelle[12].

Nommé préfet du Gard le [11], il occupe ce poste moins d'un an, jusqu'au [13],[9].

De 1993[14] à 1997, il est préfet hors cadre, chargé de mission au ministère des Affaires étrangères (direction des Français à l’étranger et des étrangers en France) où il va croiser Alain Juppé et Dominique de Villepin[9].

Candidat aux élections législatives de 1997[modifier]

En 1997, Roland Hodel demande sa mise en disponibilité pour se présenter aux élections législatives de 1997. Il se présente sous l'étiquette « apparenté PS » dans la première circonscription du Cher. Il a failli faire basculer cette circonscription à gauche : il est battu de 761 voix par le jeune député Yves Fromion (RPR) qui obtient 50,76 % des 50 059 suffrages exprimés[15]. À l'issue de ces résultats, le , il dépose à la préfecture du Cher une requête[16] « tendant à l'annulation des opérations électorales auxquelles il a été procédé les 25 mai et 1er juin 1997 dans la 1re circonscription du Cher pour la désignation d'un député à l'Assemblée nationale », requête rejetée par le Conseil constitutionnel le [17].

Président du directoire de la société du circuit de Nevers Magny-Cours[modifier]

À la demande des députés de la Nièvre, Roland Hodel est nommé en 1997 président du directoire de la société du circuit de F1 de Nevers Magny-Cours. Il était connu dans le département de la Nièvre pour avoir été inspecteur d'académie du département alors que François Mitterrand, 1re secrétaire du PS, était député de la 3e circonscription de ce même département. « Après avoir écarté Jean Glavany et Philippe Gurdjian de la direction des opérations à Magny-Cours, les élus nivernais jetèrent ainsi l'éponge fin 2003. En l'espace de six ans, leur homme providentiel, Roland Hodel, un préfet hors cadre en disponibilité, placé à la tête du circuit comme du Grand Prix, échoua dans les grandes largeurs[réf. nécessaire] : nouvelles tribunes finalement démontées faute d'autorisation administrative, retouche du tracé aussi coûteuse (8,4 millions d'euros) qu'inutile et, pour finir, un déficit 2002 de plus de 2,5 millions. »[18],[19] [20]. Fin 2003, l'aventure se termine après que le contribuable du département finance le déficit, d'un montant de 4,6 millions d'euros[21].

Dernier poste[modifier]

De 2004 au , il est préfet hors cadre, chargé de mission au ministère de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire. Il s'occupe notamment de la prévention et du traitement des phénomènes de violences scolaires.

En 2013, il est gérant de société dans l'Orléanais[9].

Ouvrages[modifier]

  • Nevers Magny-Cours An VIII. La formule 1 & les autres, éditions du Hêtre, , 95 pages
  • Nevers Magny-Cours An IX. Un grand prix de légende, éditions du Hêtre, , 125 pages, (ISBN 2-911639-13-8)
  • Grand Prix de France F1 2000. La décennie Nevers Magny-Cours, éditions du Hêtre, , 136 pages, (ISBN 2-911639-17-0)
  • Grand Prix de France F1 2001. Le festival Schumacher en bleu et blanc... et rouge, éditions du Hêtre, , 128 pages, (ISBN 2-911639-18-9)
  • Grand prix de France F1 2002. Champion du monde !, éditions du Hêtre, , 128 pages, (ISBN 2-911639-19-7)

Décorations[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Who's Who in France, édition 1998, p. 1135.
  2. « Mouvement préfectoral », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 6 septembre 2023)
  3. Arrêté du 18 décembre 1979..
  4. Christiane Rimbaud, Bérégovoy, p. 294, ed. J'ai lu, 1994, (ISBN 2-277-23824-4)
  5. « Centre de formation technologique des travailleurs de l'automobile (p. 2691). Question de M. Guy Schmaus », sur Journal officiel, débats parlementaires sénat, séance 23 octobre 1984, p.2691, (consulté le 6 janvier 2013)
  6. Claude Jadoul, « CITROËN-PEUGEOT LE SYSTEME EST TOUJOURS DEBOUT », sur L'Unité, hebdomadaire du PS, (consulté le 5 janvier 2013).
  7. Décret du 25 novembre 1985
  8. F.V.-R. - 10 mai 2011, « « Jean Glavany m’a demandé pourquoi je ne voulais pas recevoir le Président » », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  9. 9,0 9,1 9,2 et 9,3 Patrick Martinat, « La trajectoire plurielle de Roland Hodel », Le journal du Centre,‎ (lire en ligne)
  10. Décrets du 8 mars 1990 portant nomination de préfets
  11. 11,0 et 11,1 Décret du 25 janvier 1993 portant nomination de préfets
  12. Loi n° 89-905 du 19 décembre 1989..
  13. Décret du 11 octobre 1993
  14. « Mouvement préfectoral », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 6 septembre 2023)
  15. « Résultats des élections législatives de 1997 (source AFP) : Bourges (1e circonscription) Cher (18) », sur le site de l'Assemblée nationale (consulté le 5 janvier 2013).
  16. Ehab Farahat, Le contentieux de l'élection des députés en France et en Égypte, p. 249, ed. L'Harmattan, 2010, (ISBN 2-296-25567-1)
  17. Conseil constitutionnel, no 97-2262, 25 novembre 1997.
  18. Cédric Voisard, « Grand Prix de France : stop ou encore ? », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le 5 janvier 2013).
  19. Le circuit du Magny-Cours ne tourne plus rond, in magazine Capital, no 149, p. 36, 2004.
  20. Lionel Froissart, « Le Grand Prix de France, miraculé, veut embrayer », sur Libération (consulté le 6 septembre 2023)
  21. « F1 : le Grand Prix de Magny-Cours en question pour 2004 », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le 17 février 2013).
  22. « LEGION D'HONNEUR », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 6 septembre 2023)

Pour approfondir[modifier]

Bibliographie[modifier]

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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  • Erreur Lua dans Module:Autorité à la ligne 424 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
  • « Interview de Roland Hodel, dans le cadre de l'émission du 30 juin 2002 » [vidéo], sur ina.fr (consulté le 5 janvier 2013).

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