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Richie Lontulungu

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Richie Lontulungu Nsombola est né le 30 avril 1990 à Kinshasa. Il est Ambassadeur de bonne volonté de l’International Youth Action Against Terrorism (IYAAT), activiste social et écrivain Congolais. Il est l’auteur de plusieurs réflexions parues sur france-jeunes.net [1]et dans la presse-écrite congolaise. Il a servi comme premier Président et fondateur de la Communauté Congolaise de l’Inde (CCI)[2] qu’il a dirigée entre juillet 2011 et mai 2015.

Vie familiale[modifier]

Son père Nsombola Lontulungu Amba Antoine [3], Secrétaire Général Adjoint du Parti Socio-Démocrate est poussé à la porte de sortie à l’entrée de l’AFDL en 1997 qui déclenche une lutte acharnée contre les Partis politiques existants. Son père quitte Kinshasa pour la première fois en 1998 et trouve refuge à Bokolongo[4] son village natal. En 1999, il regagne Kinshasa pour prendre décidément son retrait au village en 2001 et il y restera jusqu’en 2006. Le destin avait ainsi tourné au travers pour Richie Lontulungu. Sa mère Kathy Kanika, fonctionnaire de l’État au Centre de Recherche Géologique et Minière (CRGM)[5] devait subvenir aux besoins et à l’éducation d’une large famille de six enfants.

En 2003, il a 13 ans et sa mère souffre de l’éléphantesque qui menace de l’emporter. Richie Lontulungu se tourne alors vers le commerce artisanal, tout en étant élève, au marché de l’UPN où il vend des babouches pour femmes. Ce commerce lui permet de couvrir les besoins primaires de la maison et d’hôpital de sa mère.

En 2005, il passe le casting de l’émission télé "Génération Mirador"  au Complexe Scolaire Kingu. Il est choisi parmi les keynote speaker de l’émission qui traite des faits de société. Cette émission est diffusée chaque dimanche sur Mirador TV.

En 2006, sa mère Kathy Kanika rejoint la politique et  devient membre très active de la Ligue des Femmes du Front Commun des Nationalistes (FCN) de Me Kamanda Wa Kamanda. Richie Lontulungu, lui, est plutôt séduit par les idéaux environnementaux du Parti Ecologiste Congolais (PECO) où il participe à des séances publiques de sensibilisation sur les enjeux du climat sans y adhérer.

En 2006, son père retourne à Kinshasa après cinq ans d’absence. Il est alors candidat Député Provincial pour la circonscription de Bolomba dans la province de l’Équateur, candidat du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD).

Sa mère fut candidate Députée Nationale toujours en 2006 à la circonscription électorale de FUNA à Kinshasa pour le compte du Front Commun de Nationaliste (FCN).  Richie Lontulungu s’occupe alors de l’entière campagne électorale de sa mère qu’il dirige. À l’issue de ces premières élections ouvertes très disputées dans le pays, sa mère ne réussit pas à remporter le siège et décide alors de se retirer de la vie politique. Son père, lui, parvient à être élu Député Provincial.

L’enfance de Richie Lontulungu est surtout dominée par l’activisme  de sa mère qui sera successivement élue Présidente de l'Association des Femmes du Centre de Recherches Géologiques et Minière "CRGM" et de la mutuelle des femmes du Quartier Kingu. Elle se consacrera aussi à sa campagne électorale.

En 2005, Richie Lontulungu lance aussi "Action des Jeunes Capables" (AJC), un regroupement des jeunes pour le bien-être communautaire. Cette Association combat les érosions de pluie en mettant en avant des méthodes préventives, s’occupe de la salubrité et de l’électrification des avenues. Tous les samedis, un Salongo s’organise dans le quartier pour maintenir les rues propres. Plusieurs familles y prennent part.  

Éducation[modifier]

Détenteur d'un diplôme de licence en Philosophie, Politique et Économie (PPE) , titre obtenu à Amity University[6] (New Delhi). Il poursuit actuellement un Master I en Transformation Sociale à l’Université Protestante au Congo[7].

Religion[modifier]

Richie Lontulungu est né d'un père Disciple et d'une mère Catholique. Il est membre actif de la Communauté des Disciples du Christ (10è CDCC)[8]. Il contribue au renforcement de la communication au sein de l'Église du Christ au Congo depuis avril 2016, (ECC)[9] la plus large congrégation des églises protestantes au monde.

Orientation politique[modifier]

Son affiliation politique n'est pas connue à ce jour mais Richie Lontulungu se revendique Progressiste. Il a dénoncé sur une dizaine de réflexions parues, l'absence des réformes structurelles en République Démocratique du Congo, le conformisme dans l'Administration publique et la spoliation des églises.

Carrière[modifier]

Parcours en Inde[modifier]

Durant son leadership, la colonie congolaise en Inde va connaître son essor. Ceci inspira la création de plusieurs autres structures de gestion des Congolais à l’étranger, toutes axées sur le modèle de l’Inde. L’une des ces structures phares est l’Association des Congolais résidant au Rwanda (Acorerwa)[10].

Le 16 juin 2013, il reçoit un appel, via la ligne d’appel verte de la Communauté, installée dans son appartement, des citoyens en détresse dans la ville de Jalandhar. Il interpelle aussitôt le Commissaire de Police de Jalandhar, lui demandant de sécuriser ses compatriotes. Richie Lontulungu a face à lui une des affaires qui marquera à jamais l’histoire de cette génération d’étudiants Congolais en Inde et il sera au centre du coup de force de la République Démocratique du Congo au Panjab Indien où plus de 22 jeunes étudiants Congolais sont arrêtés[11] depuis le samedi 15 juin 2013, après une bagarre de rue avec des Indiens. Quatre jours seulement après son arrivée dans la ville, les étudiants détenus sont tous relâchés par la Police de Punjab. Une libération aussi mêlée d’interventions de haut niveau de part et d’autre, suivant sa mobilisation y compris celle de Monsieur François Balumuene[12] alors Ambassadeur de la République Démocratique du Congo "RDC" en Inde. Durant ces événements, Richie Lontulungu s’exprime sur plusieurs antennes de radio, de télévision locale et étrangère pour dissiper les malentendus autour de l’affaire, permettant ainsi de mettre à l’abri les Indiens résidents en RDC qui voient leurs magasins saccagés et boycottés par les Congolais en colère.

Durant sa présidence à la tête de la Communauté Congolaise de l'Inde, il combat aussi ce qu’il présente comme des anti-valeurs et des crimes graves. Il s’attaque férocement au commerce du transfert des patients Congolais pour des soins avancés en Inde qui connaissent la surfacturation et des soins fantaisistes.

Le 7 novembre 2014, il affirme dans interview accordée à RFI[13] que plus de 50 cas d’abus ont été rapportés à la Communauté depuis 2011 promettant de saisir Monsieur l’Ambassadeur et d’intensifier la lutte anti-fraude. Lors du meurtre d’un citoyen Nigerian dans la ville de Goa (Inde) en août 2013, il se pose en défenseur des droits des Africains. Il apparaît le 13 novembre 2013 dans une édition spéciale du talk-show The Stream[14] sur la Chaîne Qatari Al-Jazeera, face à l’honorable Shantaram Nayak, Député de Goa au Parlement Indien où il déplore ce qu’il qualifie d’hypocrisie, que seuls les Africains soient bannis dans le business de la drogue sans que l’on fasse mention des Indiens qui les recrutent. Le problème ne peut donc pas trouver de solution de façon durable, insiste-t-il.

Le 31 août 2013, Richie Lontulungu se retrouve de nouveau au cœur d’une des plus remarquables affaires en Inde. Il s’occupe du meurtre d’un étudiant Congolais Yann Twende[15] assassiné au pied de l'appartement de son amie par un Indien. Cette affaire bouleversera les relations entre l’Inde et la République Démocratique du Congo, qui menace de rompre les relations diplomatiques si le meurtre n’est pas élucidé. Entre-temps à Kinshasa, la pression monte. Les Indiens ne peuvent plus circuler et leurs magasins sont menacés. Pendant qu’il suit ce dossier, Richie Lontulungu insiste sur le fait qu’il est inacceptable que le sang congolais coule à même le sol. Il demande aussitôt que le coupable soit retrouvé et qu’il hérite de la peine de mort pour meurtre prémédité et déshonneur jeté sur la République Démocratique du Congo. En septembre 2013, le présumé meurtrier de Yann Twende, l'Indien Praveen Rana, est intercepté par la Police à Mumbai alors qu’il tente de s’échapper vers Dubai. Richie Lontulungu est le premier à annoncer la nouvelle en Inde et à l'étranger. L’affaire va subir l'un des ses plus grands rebondissements.

Pour résoudre ce qu’il qualifie de choc culturel et d’incompréhension face à une société Indienne qui s'ouvre à peine aux Africains, il crée en juillet 2014, l’émission de radio Outlook Africa[16] qu'il co-anime avec quatre autres Africains: Yohan Koumba (Gabon), Ayomide Jummy (Nigéria), Noor Khan Fatima (Afrique du Sud) et Ojo Oyindamola (Nigéria). L'émission est relayée dans tout New Delhi sur une station de radio communautaire, Radio Amity 107.8fm appartenant à Amity University. Outlook Africa rapporte le quotidien des Africains aux Indiens et les aide à mieux découvrir l’Afrique grâce à ses programmes phares et à ses invités, sélectionnés parmi les Indiens de retour d’Afrique, partageant ainsi leurs expériences du vécu en Afrique.

En décembre 2014, l’émission Outlook Africa est sélectionnée par le World Radio Community Award comme l’un des meilleurs programmes d’éveil de conscience collective en Inde après son épisode spécial[17] et très suivi sur le virus Ebola, mais à la surprise générale,  l’émission ne gagne pas la première place du classement. Un autre épisode joué par l'émission Outlook Africa est celui mettant en relief une Communauté des oubliés Africains en Inde appelés les Siddis, installés en Inde depuis plus de six siècles suite à la traite des Noirs. Les animateurs mettent en scène la marginalisation encore jusque là cachée dont est victime ce groupe de personnes. Cet épisode fait le tour de l'Inde et recueille plus de 35.000 vues sur YouTube[17]. C'est l'un des plus grands succès de l'émission.

Jusqu’en 2015, l'émission Outlook Africa, qui est aussi relayée en direct sur web dans ses heures habituelles, va contribuer activement au changement des mentalités et à l’amélioration de la vie commune entre l’Indien et l’Africain. Dans une interview accordée à la tranche "l'Afrique en marche"[18] sur Radio France Internationale concernant l'émission Outlook Africa, Richie Lontulungu dit qu’encourager la cohabitation pacifique entre les deux blocs et résoudre le choc culturel sont deux motivations qui ont poussé à la création de l’émission Outlook Africa qu’il entend maintenant mettre à la télévision en Inde.

Retour à Kinshasa[modifier]

De retour à Kinshasa en 2015, il est reçu par la Radio Onusienne Radio Okapi, dans sa tranche le Grand Témoin[19] de 45 minutes pour parler de ses réalisations et de ses expériences ainsi que de son avenir en République Démocratique du Congo. Face à la question de savoir s’il avait des ambitions politiques, il émet beaucoup de réserves mais renseigne l’éminente Journaliste Kelly Nkute qu’il se tient prêt à servir le pays à n'importe quel titre.

Plus tard en octobre 2015, il rejoint la Diaspora Congolaise Fédérée pour la Cohésion Nationale (DCFC) comme Secrétaire, chargé de programmes et de questions politiques. Sa présence permet une remontée à la surface de ce mouvement qui perdait déjà du terrain. Ses collègues à la DCFC le qualifie d’arbre d’idées et de grand stratège. Durant son passage, ce mouvement se distingue par l’organisation le 09 avril 2016 de la première journée d’échanges des Congolais de l’étranger à Kinshasa.

Société Civile Congolaise[modifier]

En 2016, il rejoint les mouvements de la Société Civile Congolaise, espace qu’il a bien connu déjà en 2005 lorsqu’il avait créé l’Association Sans But Lucratif(ASBL) "Action des Jeunes Capables" (AJC). Dans la Société Civile, grâce à ses différentes initiatives, notamment la création d’un blog[20] uniformisé pour la Société Civile Congolaise et la création d’une banque des données regroupant tous les acteurs de la Société Civile, il est introduit le 27 avril 2016 par le Révérend Dr Milenge Mwenelwata, Autorité Morale de la Société Civile, comme Chargé de Communication. De ses actions, il a réussi à mettre en place plusieurs cadres d’échanges fonctionnels pour cette composante dans l’effort de socialisation et de mutualisation des acteurs de la Société Civile. Il crée le 1er août 2016, en marge du Dialogue Politique du 18 octobre 2016, la Plaque de la Société Civile[21], un cadre permanent sur le réseau social Whatsapp, regroupant l’ensemble des leaders des Organisations de la Société Civile de la République Démocratique du Congo dans le but d'accompagner, dans les réflexions, ceux qui représenteront la Société Civile au Dialogue. Cette Plaque a le mérite de mettre ensemble les différentes tendances au sein de la Société Civile Congolaise et de permettre la circulation quasi-instantanée de l’information. Elle développe plusieurs activités en marge comme la Ronde des provinces, une activité permettant de récolter sur l’ensemble du territoire les premières nouvelles du jour.

Richie Lontulungu administre la Haute Académie de la Société Civile. Un cadre de réflexion mis en place en 2015 pour équiper les acteurs de la Société Civile congolaise des connaissances essentielles et promouvoir une synergie d'actions autour des questions d'intérêt commun. Plusieurs personnalités politiques et sociales ont déjà été reçues dans cette Académie. On cite parmi les figures emblématiques: Corneille Nangaa Yobeluo (Président de la CENI), Martin Fayulu (député d’Opposition), la Représentante de la CPI en RDC, et tant d’autres personnalités.

Dans une réflexion parue au Journal la Prospérité le 11 juillet 2017[22], Richie Lontulungu a mis l’opinion congolaise et internationale en alerte contre une éventuelle guerre des fidèles dans les jours à venir en RDC au regard de la situation politique tendue dans le pays. Depuis la marche du 31 décembre 2017 qui a fait au moins 7 morts parmi les fidèles catholiques, cet article est devenu une référence dans le pays. Beaucoup de personnes tentent de discerner ce qui viendra par la suite.

Notes et références[modifier]

  1. « Richie Lontulungu », sur France-jeunes.net (consulté le 16 janvier 2018)
  2. « CCI| Congolese Community of India-Communauté Congolaise de l'Inde », sur CCI| Congolese Community of India-Communauté Congolaise de l'Inde (consulté le 16 janvier 2018)
  3. « NSOMBOLA LONTULUNGU AMBA Antoine | RDC – Assemblée Nationale », sur www.assemblee-nationale.cd (consulté le 17 janvier 2018)
  4. « Carte détaillée Bokolongo - plan Bokolongo - ViaMichelin », sur www.viamichelin.fr (consulté le 17 janvier 2018)
  5. « Accueil », sur www.crgm.cd (consulté le 17 janvier 2018)
  6. « Amity University », sur www.amity.edu (consulté le 17 janvier 2018)
  7. « Université Protestante au Congo », sur www.upcrdc.org (consulté le 17 janvier 2018)
  8. « Eglise du Christ au Congo », sur www.congodisciples.org (consulté le 17 janvier 2018)
  9. « Église du Christ au Congo », sur ecc.faithweb.com (consulté le 17 janvier 2018)
  10. « Richie Lontulungu parle de son Association qui aide près de 6.000 Congolais en Inde », Radio Okapi,‎ (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2018)
  11. « Vingt étudiants congolais arrêtés par la police indienne - RFI », RFI Afrique, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2018)
  12. « DOSSIER:ETUDIANTS CONGOLAIS EN INDE ET PARCOURS DE L'AMBASSADEUR BALUMUENE - Ammafrica World », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2018)
  13. « Tourisme médical en Inde: des Congolais victimes de leurs compatriotes », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2018)
  14. Al Jazeera English, « The Stream - India's Nigerians face backlash in Goa state », (consulté le 16 janvier 2018)
  15. CCI Daily, « Adresse du Président Richie Lontulungu sur le procès (YANN TWENDE) du 1/12/2014 et UGC », (consulté le 16 janvier 2018)
  16. « Outlook Africa », sur www.facebook.com (consulté le 16 janvier 2018)
  17. 17,0 et 17,1 CCI Daily, « Ebola Fever: Understanding the disease the Indian way with Indian Experts. (OUTLOOK AFRICA_8_1080p) », (consulté le 16 janvier 2018)
  18. « Reportage Afrique - Inde: «Outlook Africa», l'émission de radio d'étudiants africains », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2018)
  19. « Richie Lotulungu: «J'ai mis en place la communauté congolaise de l'Inde» », Radio Okapi,‎ (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2018)
  20. « Société Civile », sur Société Civile (consulté le 16 janvier 2018)
  21. (en-US) « La « Plaque d’échange et de réflexion en ligne de la Société civile » célèbre l’an 1 de son existence :: RDC26 », sur L’Administrateur de la « Haute Académie de la Société Civile » et membre du comité organisateur de cet événement, Richie Lontulungu a indiqué que la célébration sera marquée par le raffermissement des liens de solidarité (consulté le 16 janvier 2018)
  22. « Réagissant à la déclaration des Evêques Catholiques. Richie Lontulungu : «la guerre des fidèles est imminente en RDC» ! | Journal la Prospérité », sur laprosperiteonline.net (consulté le 17 janvier 2018)

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