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Prieuré de Sion

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Le Prieuré de Sion était une organisation fraternelle fondée et dissoute en France en 1956 par Pierre Plantard dans sa tentative infructueuse de créer un ordre néo-chevaleresque. Dans les années 1960, Plantard a commencé à affirmer que son ordre était le dernier front d'une Société secrète fondée par le chevalier croisé Godefroy de Bouillon, prétendument sur le mont Sion dans le royaume de Jérusalem en 1099, au monastère historique de l'abbaye de la Dormition de Jérusalem.

Dans le cadre de son affirmation d’être à la fois le grand monarque prophétisé par Nostradamus et un prétendant mérovingien, Plantard déclarait en outre que le Prieuré de Sion s'était engagé au fil des siècles dans une conspiration pour installer une lignée secrète de la dynastie mérovingienne sur les trônes de France et d'Europe.

À la surprise de Plantard, toutes ses revendications ont été fusionnées avec la notion de la descendance de Jésus de Nazareth et de Marie Madelaine, popularisées par les auteurs, en 1982, du livre The Holy Blood and the Holy Grail dont les conclusions sont ensuite reprise, en 2003, par Dan Brown dans son roman Da Vinci Code.

Après avoir attiré l'attention du public de la fin des années 1960 aux années 1980, l'histoire mythique du prieuré de Sion a été exposée comme un ludibrium - un canular élaboré sous la forme d'un puzzle ésotérique - créé par Plantard. Des éléments de preuve, présentés à l'appui de l'existence et de l'activité du prieuré de Sion avant 1956, tels que les soi-disant Dossiers secrets d'Henri Lobineau, ont été découverts pour avoir été faits et disséminés à divers endroits en France par Plantard et ses complices.

Malgré que les mystères du Prieuré de Sion ont été démystifiés de manière exhaustive par des journalistes et des érudits comme le plus grand canular à la falsification littéraire en France, de nombreux théoriciens du complot persistent toujours à croire que le prieuré de Sion était une cabale millénaire dissimulant un secret subversif religieux. Quelques chercheurs indépendants, en dehors des chercheurs universitaires, affirment, sur la base d'informations d'initiés, que le prieuré de Sion continue toujours de fonctionner comme une société secrète conspiratrice.

Certains sceptiques expriment leur inquiétude quant à la prolifération et la popularité des livres pseudohistoriques, des sites web et des films inspirés par le canular du prieuré de Sion contribuent au problème de la théorie du complot deviennent grand public ; tandis que d'autres sont troublés par la façon dont ces œuvres romancent les Idéologies de l'antisémitisme.

Histoire[modifier]

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Le Prieuré de Sion a été fondé dans la ville d'Annemasse en 1956 en tant qu'association sous le régime de la loi de 1901 ]. Bien que les statuts et les documents d'enregistrement soient datés du , l'enregistrement a eu lieu à la préfecture de Saint-Julien-en-Genevois le et a été publié au Journal officiel de la République française le .

Le siège social du Prieuré de Sion et son journal Circuit étaient basés dans l'appartement de Plantard, dans un bloc de logement social connu sous le nom de Sous-Cassan nouvellement construit en 1956.

Les fondateurs et signataires sont inscrits sous leurs vrais noms et pour certains sous leurs alias. André Bonhomme (Stanis Bellas) était le président, Jean Deleval le vice-président, Pierre Plantard (Chyren) le secrétaire général et Armand Defago le trésorier. Plantard est décrit comme le président de l'Association des locataires d'Annemasse dans la publication Circuit.

Le choix du nom « Sion » était basé sur celui d'une colline au sud de Annemasse connue sous le nom de « Mont Sion » où les fondateurs avaient l'intention d'établir un centre de retraite spirituelle.

L'objectif du Prieuré de Sion était résumé par la devise « Chevalerie d'institutions et règles catholiques d'union indépendante et traditionaliste » dont l'acronyme est CIRCUIT. Il était envisagé de donné cet acronyme pour nom au journal de l'association.

Les statuts de l'association expriment l'objectif de créer un ordre de chevalerie catholique traditionaliste. L'article 7 dindique que ses membres devaient avoir l'espérance « de réaliser de bonnes actions pour aider l'Église catholique romaine, enseigner la vérité, défendre les faibles et les opprimés ».

Vers la fin de 1956, l'Association avait prévu de forger des partenariats avec l'Église catholique locale qui aurait impliqué un service de bus scolaire géré par le prieuré de Sion et l'église Saint-Joseph d'Annemasse.

La majeure partie des activités du Prieuré de Sion n'a toutefois aucune ressemblance avec les objectifs tels que décrits dans ses statuts. Circuit, le journal officiel du Prieuré de Sion, est indiqué comme un bulletin d'information d'une « organisation pour la défense des droits des locataires et la liberté dans les habitations bon marché » plutôt que pour la promotion du travail de bienfaisance inspiré par la chevalerie. Le premier numéro de la revue est daté du et, au total, douze numéros sont apparus. Certains articles ont pris une position politique dans les élections du Conseil municipal. D'autres numéros critiquaient et ont même attaqués les promoteurs immobiliers d'Annemasse.

Mythe[modifier]

Idée de Plantard[modifier]

The Holy Blood and the Holy Grail[modifier]

L'héritage messianique[modifier]

Mythe révisé[modifier]

Affaire Pelat[modifier]

Relance Sandri[modifier]

Da Vinci Code[modifier]

The Sion Revelation[modifier]

DVD Bloodline[modifier]

Grands maîtres allégués[modifier]

Le Prieuré de Sion, mentionné au cours des années 1960, est dirigé par un « Nautonnier », ce qui signifie grand maître dans la nomenclature intérieure ésotérique du Prieuré.

La liste suivante des grands maîtres provient de l'appendice de L'Énigme sacrée, présenté comme étant issue des Dossiers Secrets d'Henri Lobineau compilés en 1967 par Plantard sous nom de plume de Philippe Toscan du Plantier en 1967. Tous ceux qui sont nommés sur cette liste étaient morts avant cette date. Tous sauf deux sont également trouvés sur des listes d'imperators présumés (chefs suprêmes) et de « membres distingués » de l'Ancien et mystique ordre de la Rose-Croix qui circulaient en France à l'époque où Plantard était en contact avec cet ordre rosicrucien. La plupart de ces personnes nommées partagent en commun d'être connu pour avoir un intérêt pour l'occultisme ou l'hérésie[1].

Les Dossiers Secrets d'Henri Lobineau ont affirmé que le Prieuré de Sion et les Templiers ont toujours partagé le même grand maître jusqu'à ce qu'un schisme se produisit en 1188. À la suite de cet événement, les grands maîtres du Prieuré de Sion sont énumérés comme suit :

  1. Jean de Gisors (1188-1220)
  2. Marie de Saint-Clair (1220-1266)
  3. Guillaume de Gisors (1266-1307)
  4. Édouard de Bar (1307–1336)
  5. Jeanne de Bar (1336–1351)
  6. Jean de Saint-Clair (1351–1366)
  7. Blanche d'Évreux (1366–1398)
  8. Nicolas Flamel (1398–1418)
  9. René d'Anjou (1418–1480)
  10. Iolande de Bar (1480-1483)
  11. Sandro Botticelli (1483-1510)
  12. Léonard de Vinci (1510-1519)
  13. Connétable de Bourbon (1519-1527)
  14. Ferrante Gonzaga (1527–1575)
  15. Louis de Nevers (1575–1595)
  16. Robert Fludd (1595–1637)
  17. Johann Valentin Andreae (1637-1654)
  18. Robert Boyle (1654-1691)
  19. Isaac Newton (1691–1727)
  20. Charles Radclyffe (1727–1746)
  21. Charles de Lorraine (1746–1780)
  22. Maximilien de Lorraine (1780-1801)
  23. Charles Nodier (1801–1844)
  24. Victor Hugo (1844–1885)
  25. Claude Debussy (1885–1925)
  26. Jean Cocteau (1925-1963)

Un document ultérieur, Le cercle d'Ulysse[2], identifie François Ducaud-Bourget, un prêtre catholique traditionaliste avec qui Plantard avait travaillé comme personnel d'entretien d'une église pendant la Seconde Guerre mondiale[1], comme le grand maître après la mort de Jean Cocteau. Plantard lui-même est ensuite identifié comme le prochain grand maître.

Lorsque Les Dossiers Secrets furent montrés comme une falsification par des chercheurs français, Plantard est resté silencieux.

Au cours de sa nouvelle tentative, en 1989, de faire un retour et de faire revivre le Prieuré de Sion, Plantard a cherché à prendre ses distances avec la première liste discréditée. Il publia une deuxième liste des grands maîtres du Prieuré[3] qui incluait les noms du défunt Roger-Patrice Pelat et son propre fils Thomas Plantard :

  1. Jean-Tim Negri d'Albes (1681–1703)
  2. François d'Hautpoul (1703–1726)
  3. André-Hercule de Fleury (1726–1766)
  4. Charles Alexandre de Lorraine (1766–1780)
  5. Maximilien-François d'Autriche (1780–1801)
  6. Charles Nodier (1801–1844)
  7. Victor Hugo (1844–1885)
  8. Claude Debussy (1885–1918)
  9. Jean Cocteau (1918–1963)
  10. François Ducaud-Bourget (1963–1969)
  11. John Drick (1969–1981)
  12. Pierre Plantard (1981)
  13. Philippe de Chérisey (1984–1985)
  14. Roger-Patrice Pelat (1985–1989)
  15. Pierre Plantard (1989)
  16. Thomas Plantard (1989)

En 1993, Plantard a reconnu que les deux listes étaient frauduleuses lorsqu'il a été entendu par un juge lors de l'affaire Pelat[4],[5].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 Massimo Introvigne, Beyond The Da Vinci Code: History and Myth of the Priory of Sion, Cesnur 2005 internal conference, 2-5 juin 2005, Cesnur
  2. Jean Delaude, « Le Cercle d’Ulysse » in Pierre Jarnac, Les Mystères de Rennes-le-Château, Mélanges Sulfureux, CERT, 1994
  3. La seconde liste est publiée dans Vaincre, no 3, Septembre 1989, p. 22.
  4. « Affaire Pelat : Le Rapport du Juge », Le Point, n° 1112, 8–14 Janvier 1994, p. 11
  5. Philippe Laprévôte, « Note sur l’actualité du Prieuré de Sion » in Politica Hermetica, n° 10, 1996, p. 140–151

Annexes[modifier]

Bibliographie[modifier]

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

  • Site Officiel du Prieuré de Sion - Ordre de la Rose-Croix Véritas: O.D.L.R.C.V.


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