Perceval (Kaamelott)
Perceval le Gallois | |
Personnage de fiction apparaissant dans Kaamelott. |
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Alias | Provençal le Gaulois (ou Chevalier de Provence) Le Gros Faisan (au Sud) Ducon (au Nord) Perciflette (avant ses dix ans). |
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Naissance | Caerdydd (dans un cercle de culture) |
Origine | Pays de Galles |
Sexe | masculin |
Activité | Chevalier de la Table Ronde Chef de clan des semi-croustillants |
Famille | Pellinore (père adoptif), Achefloure (mère adoptive), Nonna (grand-mère maternelle), Angharad (fiancée - mais il le sait pas vraiment en fait) |
Entourage | Karadoc (ami)
Les Chevaliers de la table ronde (collègues) Le roi Arthur (supérieur et vedette) |
Interprété par | Franck Pitiot |
Films | Kaamlott triologie (à sortir) |
Séries | Kaamelott |
Première apparition | Dies Irae |
Saisons | I - II - III - IV - V - VI |
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Perceval est l'un des principaux personnages de la série télévisée Kaamelott.
Souvent perçu comme un personnage idiot, il est en fait simplement naïf mais lucide[1]. En effet, Alexandre Astier déclare : « Perceval, je ne l'écris pas comme un débile, mais comme un enfant, et c'est pour ça que j'ai de la tendresse pour[2] ». Perceval est chevalier de la Table ronde et originaire de Caerdydd (actuellement Cardiff), au Pays de Galles.
Caractéristiques[modifier]
Il ne sait ni lire ni écrire et a un vocabulaire assez limité. Il perd rapidement le fil de la conversation dès que l’on utilise des mots trop compliqués, ce qu’il tente désespérément de cacher (avec la botte secrète que Karadoc lui a apprise : « C'est pas faux »). Lui-même se mélange souvent dans tous les termes un peu soutenus ou les expressions imagées, rendant son discours plutôt difficile à suivre — et exaspérant pour ses interlocuteurs, surtout Arthur qui est pourtant le seul à le comprendre dans ces moments : tout le long de la série, on peut remarquer une grande patience de la part d'Arthur envers ce personnage aussi attendrissant qu'hilarant.
Perceval ne comprend rien aux cartes géographiques (La Carte) ni aux points cardinaux, et s’égare facilement (L’Éclaireur). Il ne distingue pas non plus sa droite de sa gauche et s’énerve quand on insiste sur ce genre d’indications (Ambidextrie). Perceval est aussi fragile (voir le prologue de l'épisode Le Tourment II) et a peur d'être abandonné (La conscience d'Arthur). Cependant, Perceval est le seul à voir les gens sous leur vrai jour : il trouve que Mevanwi est "une grosse truie" parce qu'il la voit telle qu'elle est réellement mais pas sous son aspect extérieur.
Capacités spéciales[modifier]
Indiscutablement dénué de toute culture livresque, il a parfois des traits qui confinent au génie et laissent Arthur pantois lorsqu'il fait preuve, toujours de la façon la plus impromptue et inattendue, de certaines connaissances pointues dont il ne sait pas lui-même d'où elles lui viennent. Il sait par exemple que c'est Aristote qui a écrit La Poétique mais n'a aucune idée de ce que l'ouvrage peut raconter car il ne sait pas lire (La Poétique).
Par ailleurs, Perceval révèle une étonnante capacité au calcul mental et au dénombrement instantané des personnes et des objets (ennemis et pierres du château, par exemple, dans l’épisode Sept cent quarante-quatre). Ceci lui donne une affinité pour des jeux de cartes ou dés aux règles horriblement complexes (Perceval et le contre-sirop, Perceval chante Sloubi, Perceval fait raitournelle, Perceval relance de quinze) et le rend imbattable au bonneteau (La Baraka).
D’après Arthur, Perceval ferait aussi preuve « d’une intelligence redoutable » dès qu’il s’agit d’éviter tout danger (Always), en pratiquant la technique qu'il appela lui-même « la technique du rebrousse-chemin », qui consiste à se retourner pour rentrer au château dès que l'on entend un ordre militaire tel que « à l'assaut », ou « à l'attaque ». (Il fait malgré tout partie avec Karadoc de la petite expédition mise sur pied par Arthur pour attaquer le camp de Lancelot en son absence, il y assomme d'ailleurs un des gardes.) Du moins, tant que le risque est concret ; face à l’inconnu, Perceval peut se montrer totalement inconscient – ce qui fait de lui le principal « testeur » de portes dimensionnelles (Stargate, L’Arche de transport, Stargate II).
Autre point non négligeable : l'épée Excalibur, qui ne flamboie que quand elle est tenue par une personne à la destinée exceptionnelle, brille plus vivement entre les mains de Perceval que dans celles d'Arthur lui-même (Excalibur et le destin). En effet, dans la légende, c'est lui qui trouvera le Graal. Dans d'autres versions, il trouve l'emplacement du Graal, mais il échoue au test (qui sera réussi par Galaad). Cela peut expliquer les échecs à répétition du personnage de Perceval dans la série.
Activités[modifier]
Passant le plus clair de son temps à la taverne avec son meilleur ami Karadoc, Perceval le Gallois a un piteux palmarès en ce qui concerne les faits d’armes et les torts redressés (sauf sous le nom de « Provençal le Gaulois » qu’il donne parfois par erreur – cf. Le Chevalier mystère). Les quêtes qu’il entreprend avec Karadoc sont le plus souvent teintées de médiocrité (La Quête des deux renards, Le Serpent géant). Même lorsqu’il tombe par hasard sur un indice capital dans la quête du Graal (La Conscience d’Arthur) ou une relique inestimable (Les Clous de la Sainte Croix), sa bêtise les lui fait oublier ou égarer promptement. De plus, à cause de ses piètres qualités de conteur (La Poétique), les rapports de missions que Perceval fait à la Table Ronde s’avèrent confus, méandreux, voire incompréhensibles (Enluminures) – et faisant systématiquement intervenir des « vieux », sans guère d’intérêt du point de vue de la légende, sous le prétexte que « C'est hyper mystérieux les vieux ». Perceval est également le personnage recevant le plus d'indices sur le Graal mais ne les exploite jamais. Cette absence totale de réussite malgré tous ces indices est une référence à l'œuvre de Chrétien de Troyes, où Perceval arrive à trouver le château du Roi Pêcheur et du Graal mais ne pourra pas le récupérer car n'ayant pas posé les bonnes questions. Perceval passe également un temps considérable à s'entrainer avec Karadoc afin de développer une technique de combat « à la pointe » (série des Unagi). Le résultat est souvent désastreux mais a au moins le mérite de soulager Arthur car « c'est systématiquement débile, mais c'est toujours inattendu ».
Évolution[modifier]
Cependant Perceval réalise quelques progrès au fil des livres, réussissant quelques rares missions (Le Trophée), n'hésitant pas à plonger dans l'inconnu et à affronter le danger (au contraire de Lancelot, qui ne fait preuve de courage que lorsque l'ennemi est identifié), franchissant des portails magiques et autres portes dimensionnelles sans la moindre peur (Stargate et Stargate II), et discutant souvent avec le roi (notamment lors des repas) afin de progresser « l'un derrière l'autre dans de la matière » avec Karadoc. Il apparaît également, au fil de la série, qu'il éprouve une vive antipathie envers la femme de Karadoc, depuis l'annulation d'échange d'épouses, n'hésitant pas à la traiter de nombreux noms plus ou moins flatteurs, devant son mari ; et le pire, c'est que celui-ci laisse Perceval insulter Mevanwi. Il est l'un des rares chevaliers, avec Bohort, à toujours soutenir Arthur et à éprouver un fort lien de loyauté envers lui, même si, dans le Livre V, il quitte la Table Ronde pour fonder un clan autonome avec Karadoc — ceci étant probablement dû au fait qu'il en a assez de travailler à l'auberge pour rembourser sa dette astronomique.
Relations[modifier]
Perceval entretient de grands rapports d'amitié avec le roi, étant le seul chevalier (en dehors de la famille d'Arthur (Léodagan et Yvain)) invité de temps à autre à sa table (Le Tourment II). On peut d'ailleurs voir à quel point Arthur est bouleversé par la fausse nouvelle de la mort de Perceval (Always). Il faut aussi noter qu'Arthur a strictement interdit à Perceval de se sacrifier pour lui (La vie est belle).
Il entretient une profonde amitié avec le chevalier Karadoc depuis qu'ils se sont rencontrés à la taverne (lors de la saison livre VI). Perceval était alors accompagné par sa grand-mère, faute de compagnon. Quand Karadoc devient roi, Perceval semble tenir un rang spécial.
Perceval entretient une idylle avec la servante Angharad, bien qu’il ne connaisse pas lui-même la signification de ce mot… Au fur et à mesure de l’évolution de la série, il apparaît que Perceval possède un destin exceptionnel (Le Sixième Sens, Excalibur et le destin), faisant de lui un personnage-clé de la série. Le Désordre et la Nuit, dernier épisode du Livre IV s'achève sur la scène de son baptême. C'est par ailleurs l'un des rares épisodes le mettant en scène qui soit empreint d'une certaine solennité.
Remarques[modifier]
À la fin du livre VI, on apprend que Perceval a en fait été trouvé par Pellinor (son père adoptif), au milieu d'un cercle de culture (dessins dans les moissons qui apparaissent instantanément durant la nuit). D'ailleurs, on apprend au fil des épisodes que Perceval était passionné par l'espace. La série évoque à ce sujet et à plusieurs reprises, les cercles de cultures et des engins lumineux « en forme d'endives ». Au vu de ses facultés tant hors normes qu'inattendues, de son attrait certain pour l'espace, et des circonstances de sa découverte alors qu'il était nourrisson, la série laisse à penser que Perceval pourrait être issu d'un peuple plus avancé. Alexandre Astier fait ici un clin d'œil, pour son goût pour le paranormal.
Lorsque tous les chevaliers sont forcés de fuir devant Lancelot à la fin du Livre VI, on ne sait pas ce que devient Perceval mais le quartier général de son clan et celui de Karadoc est fouillé de fond en comble par les hommes de Lancelot.
Excalibur ne brille que lorsqu'elle reconnait le destin exceptionnel de son porteur, et il se trouve que lorsque Perceval la porte, elle brille plus que lorsqu'elle est dans les mains d'Arthur. Par ailleurs, la dame du Lac dit que « dans vingt siècles on en parle encore » (Excalibur et le destin).
Le personnage de Perceval est l'un des plus marquants de l'univers de Kaamelott, et les fans le citent souvent, en particulier la botte secrète du « C'est pas faux » qu'il a appris de Karadoc et qu'il utilise en permanence. C'est aussi l'un des seuls personnages qui aime vraiment Arthur : il est prêt à se sacrifier pour lui, et il est le seul dans le dernier épisode, qui va le border. C'est par affection pour lui qu'il refuse d'essayer de retirer Excalibur du rocher, au point de s'enfermer dans un tonneau pour manifester, alors qu'il serait, logiquement, le seul autre que celui-ci à pouvoir la retirer. Une façon pour Alexandre Astier de montrer Perceval comme un personnage simple, empli de fidélité et d'amour pour Arthur et n'étant pas dévoré par l'ambition.
Point notable, Perceval est le chevalier pour lequel Arthur semble avoir le plus d'affection, bien au-delà d'une simple camaraderie, Arthur porte un véritable amour filial à Perceval comme une sorte d'enfant dont il aurait la charge. Cela est notamment illustré dans le dialogue de l'épisode 94 de la saison 2 :
Perceval: Donc vous pouvez pas me supporter, mais vous m'aimez
Arthur: Voilà, c'est un peu ça
Perceval: Remarquez, y'a les voisins de mes vieux ils ont quatre fils, y'en a un qu'est un peu attardé. Ben c'est leur préféré
Arthur: Ah ben voyez, j'comprends moi ça
- Voir ses citations typiques sur Wikiquote.
Notes et références[modifier]
- ↑ « L’imaginaire arthurien : Interview d’Alexandre Astier | SERVICE CULTUREL DE PARIS-SORBONNE », sur www.culture.paris-sorbonne.fr (consulté le 2 décembre 2015)
- ↑ « Alexandre Astier : « Mon personnage préféré ? Perceval ! » », sur Télé-Loisirs, https://plus.google.com/101668600241190297326 (consulté le 2 décembre 2015)
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