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Olivier Gerval

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Olivier Gerval, né le 4 février 1966 à la clinique du Belvédère à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un artiste plasticien[1]. Il est diplômé de l’École supérieure des arts appliqués de Paris.

Biographie[modifier]

Enfance[modifier]

Dans son enfance, il découvre l’univers de l’artisanat d’art, son grand-père était monteur en bronze et sa grand-mère parurière d’art, ce qui exerce sur lui une fascination et révèle une passion pour les métiers d’art et les objets façonnés [2].

Débuts à Paris[modifier]

Il développe la Sculpture à partir de 1988 et crée, parallèlement entre 1988 à 1990, une société de prêt-à-porter masculin OGC, passage du Pont aux Biches à Paris[3].

Installation à Tokyo [4][modifier]

En 1991, il s’installe à Tokyo où il réside jusqu’en 2003, Il est Illustrateur et Journaliste de mode pour des magazines dont Elle Japon, Marie-Claire Japon, The Japan Times, Vingtaine et View jusqu’en 1995.

À partir de 1993, Il crée le concept des boutiques Charles Jourdan Bis pour Charles Jourdan Far-East Co Ltd à Tokyo pour le Japon. Il imagine les scénographies et crée des objets et totems de présentation, des pièces uniques pour les boutiques. Il peint également de grandes fresques murales. Il réalise des story-boards pour les publicités filmées de la marque.

Charles Jourdan Far-East Co, qui soutient les arts et le cinéma, le sponsorise et finance sa création en contrepartie d’expositions dans des boutiques-concept, comme celles qui se situaient en 1995 à Akasaka, quartier du centre de Tokyo.

En 1996, la NHK (télévision du service public japonais) organise une exposition au NHK Studio Park Gallery, sur le thème, Un Homme - Une Femme. L’exposition présente, entre octobre et novembre, ses sculptures et celles de Yoshiko MIYASHITA, artiste japonaise qui a réalisé en 1969 dans les couloirs de la gare de Shinjuku L’Œil de Shinjuku[5].

En 1998, il fait partie de la sélection finale du Tokyo Philip Morris Art Award[6]. Il expose au Tokyo International Forum, Le Néant, un groupe statuaire de neuf personnages en Acier corrodé vernis, penché sur un miroir noir placé dans un panneau de récupération brossé et verni, 230 × 200 × 160 cm, 1997.

Exposition Mélancolie[modifier]

En 1998, de juillet à septembre, dans le cadre des évènements inscrits au calendrier de la France au Japon, il organise sous le patronage de l’Ambassade de France à Tokyo, une exposition en plein air de ses sculptures qui a pour thème, Mélancolie [7]. Les sculptures forment un parcours à partir de la sortie de la station de Ebisu (JR East) pour se déployer sur l’esplanade d’Yebisu Garden Place, complexe commercial et culturel comprenant un grand magasin Mitsukoshi, l'hôtel Westin Tokyo, le Musée de la bière Yebisu et le Musée métropolitain de photographie de Tokyo. Yebisu Garden Place sponsorise et finance le projet.

A l’automne 1998, l’exposition Mélancolie, se déplace à Happo-en Garden, jardin traditionnel japonais à Tokyo, dans le quartier de Minato, Shirokanedai.

Succès au Japon[modifier]

Devant le succès rencontré en 1998, Yebisu Garden Place le sollicite pour renouveler l’évènement en 1999, l’exposition a pour thème Rêve, et est placée sous le haut patronage de l’Ambassade de France à Tokyo.

De novembre à décembre 1999, la ville de Kobe et le Japan Railways sponsorisent une exposition monumentale de l’ensemble de son œuvre, ses sculptures forment un parcours dans la ville à partir de la gare de JR Sannomiya – Kobe, jusque sur les quais de Kobe Harborland, lieu touristique et culturel édifié sur le site de l'ancienne gare ferroviaire Minatogawa.

À l’issue de cette exposition, la ville de Kobe, acquière Boccaccio 70, une sculpture de 280 × 280 × 360 cm, réalisée en acier Corten peint, qui trouve sa place définitive devant l’immeuble, Shoesplaza [8],[9].

Retour en France[modifier]

En 1998, le château de Vascœuil, centre régional d'art et de culture[10], accueille parmi Georges Braque, Chemiakin, Cocteau, Salvador Dalí, Pierre Székely, Vasarely, Volti, les Trois pas d’Olivier Gerval[11], un groupe statuaire de trois sculptures, de 122 × 180 × 200 cm pour la plus petite, de 180 × 240 × 200 cm pour la moyenne et 240 × 320 × 360 cm pour la plus grande. Cette œuvre créée en 1996 en acier galvanisé et peint avec des yeux éclairés, a été exposée au Japon en 1998.

Olivier Gerval offre à cette occasion, à la ville de Vernon[12], une sculpture, People, un groupe statuaire monumental en acier galvanisé et peint de 488 × 390 × 400 cm, en souvenir de son adolescence et de sa scolarité au lycée Georges Dumézil, ville avec laquelle il entretient un lien privilégié[13]. Créé en 1996, cette œuvre a été exposée au Japon jusqu’en 1998, avant d’être exposée définitivement à Vernon, dans le square Laniel[14].

En 2003, il quitte le Japon pour créer et diriger l’Établissement Parisien d’Enseignement Supérieur dans le Design Olivier Gerval Fashion + Design Institute (OGFDI)[15],[16],[17], qu’il cède en janvier 2014 à une société Holding Chinoise de Hong-Kong.

Il est chargé d’une mission culturelle auprès de la Banque alimentaire Paris-Ile-de-France (BAPIF) en 2010 pour organiser le 9 novembre 2010, une vente aux enchères caritatives sous le marteau de Pierre Cornette de Saint Cyr, il réalise pour cette vente une sculpture, Frigedor [18],[19], enfermant un jouet vintage, suspendu, dans une colonne éclairée, en plexiglas monté sur une cadre en acier, de 40 × 40 × 90 cm.

Lancement de collections de livres [20],[21][modifier]

Il fonde en 2006, une collection de livres qui invite à découvrir les coulisses de la mode, CARNETS DE MODE[22] aux éditions Eyrolles.

Puis en 2011, une collection d’ouvrages qui traite du design au sens large, MAKE IT DESIGN[23],aux éditions Eyrolles.

Il est auteur de :

  • Studio et produits, publié aux éditions Eyrolles, en février 2007 ;
  • Accessoires de mode, publié aux éditions Eyrolles, en février 2008 ;

Il est coauteur, avec Emilie KREMER de Concept store, publié aux éditions Eyrolles, en octobre 200 ;

Avec Jean-Claude PRINZ, il est coauteur de

  • Matières et matériaux publié aux éditions Eyrolles, en mai 2012 [24]
  • Design et architecture de commerce, publié aux éditions Eyrolles, en octobre 2013.

Fresques murales au Printania[modifier]

Entre 2006 et 2012, Il peint avec le designer de mode Hsueh-Lin Lu de grandes fresques murales à tous les étages d’un petit hôtel parisien, l’Hôtel Printania.

Expositions[modifier]

En septembre 2013, il participe à la Beijing Fashion Art international Exhibition[25]. Il présente une installation avec le designer de mode Hsueh-Lin LU[26].

Il expose régulièrement, au Japon, à New York dans l’espace Foundation World, et à Fernelmont Contempory Art Fair en Belgique (2007).

Œuvre [27][modifier]

Ses sculptures comme ses peintures ou ses objets sont la matérialisation de ses rêves qu’il saisit sur des carnets de croquis. Sa volonté n’est pas de reproduire des apparences mais de transmettre des vibrations. Pour y parvenir, Il métamorphose l’apparence des matériaux, du métal et de l’acier par des abrasions, des découpes, des polissages, des patines et des vernis afin d’en réchauffer l’aspect et leur insuffler la vie.

Il mixe les fibres de verre ou de métal, les mastics, l’acier, les liquides, les peintures, les tissus, et fusionne les couches entre-elles au chalumeau.

Beaucoup de ses œuvres intègrent des éclairages électriques.

Il utilise également des techniques de coupe de vêtements. Il conçoit des gabarits en carton avec lesquels, il coupe des pièces de métal, d’acier, d’aluminium, et autres, qu’il soude ou visse pour donner vie à des personnages dépouillés, des objets ou des compositions.

Collections publiques[modifier]

Le Néant à la galerie DAB à Tokyo, Boccaccio 70 à Kobé (Japon), People[28] sur l'esplanade du château des Tourelles à Vernon, Trois pas au musée Jules Michelet à Vascoeuil.

Décorations[modifier]

  • Chevalier des Arts et des Lettres[29], le ,
  • Chevalier des Palmes académiques, le .

Notes et références[modifier]

  1. « Olivier Gerval - Who's Who », sur www.whoswho.fr (consulté le 31 mars 2017)
  2. « Olivier Gerval, père des sculptures de Vernonnet », sur Le Démocrate (consulté le 31 mars 2017)
  3. (en + ja) Izima Kaoru, Shadows and light : Olivier Gerval, Tokyo, Pipeline, (ISBN 4-947735-35-X)
  4. Nicolas Gauthier : Agence k2, « OLIVIER GERVAL », sur www.oliviergerval.com (consulté le 31 mars 2017)
  5. « L'Oeil de Shinjuku de Yoshiko Miyashita, réalisé en 1969 dans les couloirs de la gare de Shinjuku. Il était éteint depuis le tsunami de 2011... - Japon 365 », Japon 365,‎ (lire en ligne, consulté le 31 mars 2017)
  6. (en) Philip Morris Art Award 1998 « Final Selection », Philip Morris K.K.,
  7. (en) Alex Cohen, « A public display of melancholy », The Daily Yomiuri,‎ (lire en ligne)
  8. (ja) « 赤いハイヒールについて | シューズプラザ | くつのまちながた|シューズプラザ », sur www.shoesplaza.co.jp (consulté le 31 mars 2017)
  9. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 31 mars 2017)
  10. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 31 mars 2017)
  11. « Château de Vascoeuil »
  12. « A voir, à visiter », sur www.vernon27.fr
  13. « Qui sont ces « people » qui vous regardent ? », Vernon Direct,‎ (lire en ligne, consulté le 31 mars 2017)
  14. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 31 mars 2017)
  15. Arrêté du 28 janvier 2009 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles (lire en ligne)
  16. Sophie de Tarlé, « Olivier Gerval, directeur d’OGFDI : «Beaucoup d’écoles de mode françaises forment toujours des modélistes et des stylistes alors que le niveau de formation pour réussir nécessite une forte valeur ajoutée » », L'Etudiant,‎ (lire en ligne)
  17. « Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) (Résumé descriptif de la certification) - Commission nationale de la certification professionnelle », sur www.rncp.cncp.gouv.fr (consulté le 31 mars 2017)
  18. « Art11 actu du 6 octobre 2010 : Art contemporain, art actuel, arts visuels, exposition, salon, info ... », sur www.art11.com (consulté le 31 mars 2017)
  19. (en) Thierry EHRMANN, « Olivier GERVAL (1966) : Auction sales, auction prices, indices and biography of Olivier GERVAL - Artprice.com », sur www.artprice.com (consulté le 31 mars 2017)
  20. « Olivier Gerval: Livres, bibliographie de l'auteur - Éditions Eyrolles », sur www.editions-eyrolles.com (consulté le 31 mars 2017)
  21. « Olivier Gerval – sélection Art, Cinéma, Musique Olivier Gerval et avis Fnac.com », sur recherche.fnac.com (consulté le 31 mars 2017)
  22. « carnets de mode - Recherche de livres - Éditions Eyrolles », sur www.editions-eyrolles.com (consulté le 31 mars 2017)
  23. « make it design - Recherche de livres - Éditions Eyrolles », sur www.editions-eyrolles.com (consulté le 31 mars 2017)
  24. « Matières et matériaux - Olivier Gerval, Jean-Claude Prinz - Éditions Eyrolles », sur www.editions-eyrolles.com (consulté le 31 mars 2017)
  25. Vidéo du défilé de mode "Glam&Chic" by Hsueh-Lin Lu à la Fnac Champs-Élysées, 24 novembre 2011, voir la vidéo
  26. « hsuehlinlu », sur hsuehlinlu.com (consulté le 31 mars 2017)
  27. Amandine Milossis, « Rencontre avec Olivier Gerval », Sparkling News,‎ (lire en ligne)
  28. Karine LEROY, « À Vernon, les statues de Vernonnet reprennent vie », Paris Normandie,‎ (lire en ligne)
  29. « Nominations dans l'Ordre des Arts et Lettres - janvier 2009 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le 31 mars 2017)

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février 1966

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