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Nicolas Bonnet Oulaldj

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Nicolas Bonnet Oulaldj est un homme politique français, membre du Parti communiste français. Il est conseiller de Paris et président du groupe des élus communistes au Conseil de Paris depuis 2014.

Biographie[modifier]

Famille[modifier]

Nicolas Bonnet Oulaldj est né à Périgueux le d'un père mécanicien et d'une mère secrétaire à la direction départementale de l'agriculture. Son grand père paternel était facteur, son grand père maternel était cheminot et a participé aux combats de la Résistance dans le maquis limousin pendant la seconde guerre mondiale.

Il s'est marié en 2012 avec Emmanuelle Oulaldj, présidente de la FSGT, et a choisi de porter son nom.

Études[modifier]

Il effectue ses études secondaires au collège Michel de Montaigne puis au lycée Bertrand de Born à Périgueux.

Diplômé d'un DEA en sociologie à luniversité Bordeaux-II et titulaire d'un DESS de sciences sociales de l'Université de Paris-I, il est également diplômé en sociologie de l'université de Berkeley (États-Unis) et de l'université de Leeds[1].

Carrière professionnelle[modifier]

Nicolas Bonnet Oulaldj est fonctionnaire territorial de la filière sport et loisirs[1]. Titulaire du concours de conseiller territorial des activités physiques et sportives, il commence sa carrière au Ministère de la Jeunesse et des sports en 2000, puis travaille au service des sports de la ville de Noisy-le-Sec (93), de Bagneux (92) puis à la région Île-de-France comme chargé de mission sports et loisirs auprès du vice-président.

Parcours politique[modifier]

Nicolas Bonnet Oulaldj s'engage durant ses études à Bordeaux dans les mouvements altermondialistes, il est élu en 1997 représentant des étudiants au CEVU de l'université de Bordeaux-2[1].

En 2001, il adhère au Parti communiste français, à la section de Noisy-le-Sec (93), où il milite jusqu'en 2006, puis à Paris, dans la section du 12e arrondissement. Il est élu à la direction de la fédération de Paris depuis 2008 et au conseil national du PCF depuis 2013. Il anime la commission sport du PCF depuis 2008. Il est membre de la direction de l'association nationale des élus communistes et républicains depuis 2010.

Il est candidat dans la 8e circonscription de Paris aux élections législatives de 2007.

Aux élections municipales de 2008, il est candidat de Paris sur la liste de Bertrand Delanoë conduite dans le 12e arrondissement par Michèle Blumenthal (PS). Il est élu et devient adjoint à la Maire du 12e arrondissement de Paris, chargé de la prévention, de la tranquillité publique, de l'égalité homme-femme et de la lutte contre les discriminations. Aux élections municipales de 2014, il est candidat sur la liste de Anne Hidalgo conduite dans le 12e arrondissement par Catherine Baratti-Elbaz. Il est élu conseiller de Paris et conseiller du 12e arrondissement. Il succède à Ian Brossat comme Président du groupe des élus communistes au conseil de Paris. Il siège à la 1re commission du Conseil de Paris, il suit les dossiers relatifs au budget de la ville, à l'emploi, aux services publics, au commerce et à l'artisanat, à l'économie sociale et solidaire, innovation sociale et l'économie circulaire. Il préside la Commission Départementale de Présence Postale Territoriale et est membre de différents Conseils d'administration (Tour Eiffel, SIAAP, RIVP).

Il est élu à la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris en 2014 et conseiller métropolitain le . La même année, il est candidat aux élections régionales sur la liste conduite par Pierre Laurent. Il est candidat dans la 7e circonscription de Paris aux élections législatives de 2017[2].

Prises de position[modifier]

Propositions de délibérations au Conseil de Paris[modifier]

Avec les élus du groupe qu'il préside, Nicolas Bonnet Oulaldj est à l'initiative de trois délibérations cadres qui ont été adoptées à l'unanimité du Conseil de Paris. La première sur la création de centres d'hébergement d'urgence pour les femmes victimes de violences le 10 février 2015, la seconde sur l'ouverture de halles alimentaires en circuits courts du producteur au consommateur le 5 juillet 2016[3],[4], la troisième sur la création de jeux sportifs scolaires le 3 juillet 2018.

Alimentation en circuits courts et halles alimentaires[modifier]

Dès 2014, il fait du droit à une alimentation saine à Paris un des axes forts de l'action des élus communistes parisiens. L'objectif est de répondre aux enjeux sociaux et environnementaux en permettant, via la création de Halles alimentaires, d’offrir à toutes et tous des produits sains, de saison, en circuit court et à un prix abordable permettant de rémunérer les producteurs et les productrices[5].

Label « fabriqué à Paris »[modifier]

En 2015 il est à l'initiative et préside la mission d'information et d'évaluation " Fabriquer à Paris pour relever les défis sociaux et environnementaux. Quelles filières industrielles d'avenir ?" dont la première préconisation sera la création du label « fabriqué à Paris »[6],[7]. Le rapport est remis le à la Maire de Paris[8], et voté à l'unanimité du conseil de Paris le . Il est co-président du jury qui attribue le label depuis 2017[9],[10].

Jeux olympiques de 2024[modifier]

Il est l'un des premiers élus du Conseil de Paris à se prononcer publiquement en faveur d'une candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 et est désigné membre du Groupement d'Intérêt Public Paris 2024 chargé de piloter la candidature jusqu'à la désignation de Paris comme ville hôte des Jeux olympiques et Paralympiques 2024, le à Lima.

Il ouvre à cette occasion un débat sur la place du sport dans notre société et les moyens qui lui sont consacrés[11]. Il appelle notamment à un grand plan national de rattrapage des équipements sportifs et à une augmentation du budget consacré au sport à hauteur de 1 % du budget de l'État[12].

Naming[modifier]

Il s'engage contre le mouvement de privatisation et de marchandisation qui touche le sport moderne[13],[14]. Il s'oppose à l'opération de naming sur le Palais omnisports de Paris-Bercy pratiqué en 2015 et qui devient l'AccorHotels Arena[15],[16].

À l'opposé du naming, il prône l'importance de la transmission de la mémoire collective dans l'espace public. Il propose et fait adopter de nombreux vœux au Conseil de Paris. Sur sa proposition, un gymnase porte le nom d'Althéa Gibson[17], un autre celui d'Alain Mimoun, et des places parisiennes rendent hommage à Artur London et Lise London, à Martha Desrumaux ou encore à Henri Malberg[18].

Police municipale[modifier]

Il est fortement opposé à la création d'une police municipale à Paris[19]. À l'annonce par la Maire de Paris de la création d'une police municipale non-armée à Paris, il dénonce « un coup de canif dans le contrat de confiance de la majorité »[20],[21] et « une décision prise seule et hors du cadre de la majorité »[22],[23].

Gratuité des transports publics[modifier]

Le groupe Communiste-Front de gauche, qu'il préside, s'est prononcé en faveur de la gratuité des transports publics à l'horizon 2030[24]. En 2019, ils obtiennent des mesures de gratuité partielles, à destination des jeunes et des personnes âgées[25].

Travail dominical[modifier]

Il s'oppose fermement à la généralisation du travail dominical[26],[27]. Le risque, selon lui, est une dérive vers une société qui « verra définitivement le consommateur remplacer le citoyen »[28].

La Poste[modifier]

Il préside la Commission Départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT). Très impliqué dans la sauvegarde des services publics, il défend une présence postale au plus près des usagers. Il dénonce les nombreuses fermetures de bureaux de poste à Paris[29].

Maisons Closes 2.0[modifier]

Lors de l'émergence à Paris d'établissements proposant des prestations sexuelles tarifées avec des poupées humanoïdes hyperréalistes, il dénonce avec l'ensemble des élus du groupe communiste « la dernière invention pour remettre dans le paysage les maisons closes »[30],[31]. Plusieurs vœux seront déposés au Conseil de Paris avec pour objectif de faire fermer ces établissements, sans succès.

Publications[modifier]

Il est auteur du livre Libérer le sport, 20 débats essentiels, co-écrit en 2015 avec Adrien Pecout, journaliste au Monde, et préfacé par Pierre Villepreux[32].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Extrait de la fiche de M. Nicolas Bonnet Oulaldj », sur lesbiographies.com, (consulté le 21 juin 2019).
  2. « Nicolas Bonnet Oulaldj, candidat aux législatives », sur Le Parisien,
  3. « A Paris, des halles alimentaires pour bien se nourrir de manière équitable », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 29 janvier 2019)
  4. « Nicolas Bonnet Oulaldj : « Nous avons privilégié les productions locales » », sur L'Humanité, (consulté le 12 février 2019)
  5. « L’action en faveur du droit à l’alimentation durable à Paris », sur L'Humanité, (consulté le 12 février 2019)
  6. « Fabriquer à Paris ou comment révolutionner la fabrication et la production », sur L'Humanité, (consulté le 29 janvier 2019)
  7. « Paris : A Belleville, la dernière métallerie est en sursis », sur 20minutes.fr (consulté le 12 février 2019)
  8. « Bientôt des usines nouvelle génération dans Paris », sur Le Journal du dimanche (consulté le 12 février 2019)
  9. « Le label Fabriqué à Paris à la rescousse des artisans », sur Les Échos (consulté le 29 janvier 2019)
  10. « Paris : 270 produits fabriqués dans la capitale distingués », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  11. « Écrivons ensemble une nouvelle page du sport et de l'olympisme », sur L'Humanité, (consulté le 30 janvier 2019)
  12. «Derrière la vitrine de Paris 2024, le sport français est en crise», sur Libération, (consulté le 30 janvier 2019)
  13. « La transformation des stades et des publics : un enjeu de taille », So Foot,‎ (lire en ligne)
  14. « Michael Jordan et Hidalgo inaugurent un terrain à Paris : une grossière opération de com' », sur leplus.nouvelobs.com (consulté le 30 janvier 2019)
  15. « Le POPB renommé Accor Hôtels Arena ? Stop au naming ! C'est une menace pour notre mémoire », sur leplus.nouvelobs.com (consulté le 30 janvier 2019)
  16. « « Naming » : au nom du fric », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 30 janvier 2019)
  17. « À Althea Gibson, Paris reconnaissant », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 30 janvier 2019)
  18. « Bientôt une place Henri Malberg à Paris », sur L'Humanité, (consulté le 12 février 2019)
  19. « Police municipale à Paris : pour nous c’est non », sur Libération, (consulté le 29 janvier 2019)
  20. « Â Paris : Anne Hidalgo annonce la création d'une police municipale armée de matraques », sur Franceinfo, (consulté le 29 janvier 2019)
  21. « Anne Hidalgo annonce la création d'une police municipale », sur Le Figaro, (consulté le 29 janvier 2019)
  22. « Paris: Hidalgo annonce une police municipale et trouble sa majorité », sur L'Express, (consulté le 29 janvier 2019)
  23. « Anne Hidalgo crée une police municipale à Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 29 janvier 2019)
  24. « 3 avancées pour réaliser la gratuité des transports publics d'ici 2030 », sur Huffington Post, (consulté le 30 janvier 2019)
  25. Matthieu Quiret, « Hidalgo poussée à étendre la gratuité des transports à Paris », sur Les Échos, (consulté le 30 janvier 2019)
  26. « À Paris, la gauche résiste au travail du dimanche », sur L'Humanité, (consulté le 12 février 2019)
  27. « Face à la baisse du tourisme à Paris, Anne Hidalgo s’ouvre au travail du dimanche », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 12 février 2019)
  28. « Travail le dimanche : la cinglante réponse d'élus de gauche à des députés En Marche qui veulent "aller plus loin" », sur Le Journal du dimanche (consulté le 11 février 2019)
  29. BFMTV, « Fermeture des bureaux de poste: Paris n’est pas épargné », sur BFM TV (consulté le 12 février 2019)
  30. « Des élus demandent la fermeture d'une maison close avec des poupées sexuelles », sur Les Inrocks (consulté le 12 février 2019)
  31. « Des élus demandent la fermeture de la « maison close » des poupées sexuelles », sur www.20minutes.fr (consulté le 12 février 2019)
  32. Nicolas Bonnet Oulaldj et Adrien Pécout, Libérer le sport, 20 débats essentiels, Éditions de l'Atelier, , 155 p. (ISBN 978-2-7082-4328-6)

Liens externes[modifier]

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