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Mohammed El Kébir

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Mohammed El Kébir



Nom Mohammed EL KEBIR
Date de naissance 18 août 1914
Lieu de naissance Belghafer, Sabra, Algérie
Nationalité Drapeau : Algérie Algérienne
👔 Profession Homme politique algérien
Parti FLN
Conjoint La propriété « Conjoint » (en tant que type de page) avec la valeur d’entrée « Zineb Lachegueur ép. EL KEBIR » contient des caractères non valides ou est incomplète et peut donc provoquer des résultats inattendus lors d’une requête ou d’un processus d’annotation.Zineb Lachegueur
ép. EL KEBIR


Mohammed El Kébir est une personnalité politique algérienne.
Il naquit le 18 août 1914 à Belghafer (commune Turenne), un petit village dans l’ouest algérien et a grandi dans la région de Maghnia, petite ville à quelques kilomètres de la frontière algéro-marocaine. Il prend rapidement conscience des inégalités auxquelles sont confrontés les musulmans par rapport à la population d’origine européenne et la profonde injustice générée par le code de l’indigénat. C’est donc naturellement qu’il s’oriente très jeune vers les mouvements nationalistes, initiés par Messali Hadj, qui ambitionnent de s’affranchir de l’Empire Colonial Français[1]. (page 37,41,48,49,50,57,58,59,60,62,170,171,180, photo page 418)

Biographie[modifier]


1933 : Mohammed El Kébir alors âgé de 19 ans, commence une activité de militant et prend part aux réunions clandestines de l’Étoile nord-africaine (E.N.A) qui a été dissoute par l'autorité coloniale le 20 novembre 1929.

1939-1940 : il est fonctionnaire à la Recette des Contributions Diverses de Maghnia (Algérie).

1940-1941 : Il est fonctionnaire au service Ravitaillement de la mairie de Maghnia (Algérie).

1941-1942 : Il participe au fonctionnement de la SIP (Société Indigène de Prévoyance).

1942-1943 : Il est mis en détention à la prison de Meknès (Maroc), après inculpation pour atteinte à la sureté de l’État

1943-1945 : Il travaille au service des Recettes Enregistrements & Timbres à Maghnia.

1945-1946 : Il est arrêté après les événements de Sétif, Guelma et Kherrata et détenu à la prison militaire d’Oran. Il est condamné à mort à l’issue d'un procès puis libéré après amnistie.

1946-1954 : Il milite au sein du PPA (Parti du Peuple Algérien) et du MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques).

En 1953, il est responsable du MTLD de Maghnia et conseiller municipal. Ses activités politiques lui valent la suspension de sa fonction d’adjoint au maire de Maghnia par décision préfectorale du .

Il anime ensuite en Oranie, des comités de chômeurs mis en place par le MTLD et prend la présidence de celui d’Affreville (actuellement Khemis-Miliana).

Il prend position pour un nouveau mouvement, le cours centraliste, qui dénonce le culte de la personnalité et le pouvoir excessif de Messali Hadj.

Il se fait alors, prendre à parti par celui-ci dans un rapport de juin 1954, où il lui est reproché d'avoir incité les militants à la désobéissance et au gel des cotisations.

Cette crise de l’organisation nationaliste va être à l’origine d’une scission, donnant le MNA (Mouvement Nationaliste Algérien) fondé par Messali Hadj, et le CRUA (Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action). De ce dernier, naîtra le FLN (Front de Libération National) le 10 octobre 1954. Le déclenchement de la guerre d’Algérie suivra, le .

1955-1962 : Il exerce comme Conseiller Social à Paris à la Préfecture de la Seine. Ses fonctions de responsable de région en France au sein du FLN dans la lutte de libération nationale l’obligent à gérer les tensions entre MNA et FLN et à multiplier les visites à l'Île d'Aix où sont incarcérés les dirigeants du FLN (Ahmed Ben Bella, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït-Ahmed, Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf) capturés lors du détournement de leur avion par l'armée française.Ces visites ont pour but la rédaction d’une plateforme de propositions qui servira de base aux discussions des accords d’Evian devant aboutir à l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962.

1962 : Il est nommé Sous-Préfet de Sidi-Bel-Abbes (Département d'Oran).

1962-1964 : Il est nommé Préfet du département de Tiaret.

1964- 1965 : Il est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Algérie en Espagne.[réf. nécessaire]

Cérémonie protocolaire de remises des Lettres de créances

Il démissionnera suite au coup d’état du 19 juin 1965 du Colonel Houari Boumediene.

1965-1992 : Il refusera les nombreuses propositions de la nouvelle classe politique dirigeante avec laquelle il entretenait de nombreux désaccords. Il rendit de nombreuses visites à Ben Bella, incarcéré dans un premier temps puis mis en résidence surveillée à Msila (Algérie)[2].

Réception à l'Ambassade

1992 : Il s’éteindra le 22 août au milieu de sa famille[3].(page 228, rubrique Belkebir Mohammed)

Itinéraire[modifier]

Fonctions de Mohammed El Kébir :

Témoignage[modifier]

Par Mohamed Benelhadj, Biographe officiel de Ben Bella{{[10]}}.
C’est quelque temps après la création, en France, du Parti du Peuple Algérien (PPA), sur les décombres de l’Etoile Nord Africaine, que Mohamed El Kébir dit Mohand (surnom affectueux que lui donnèrent des camarades du club de football de Maghnia, bien davantage que pseudonyme de militant clandestin) mit H’Mimed (A.Ben Bella) dans le secret de son appartenance aux réseaux clandestins du parti indépendantiste qui s’implantait en Algérie, non sans difficultés. Dès les premières semaines de son retour à Alger, en juin 1937, Messali Hadj avait entrepris une tournée de propagande pour développer inlassablement le thème central de son action, l’organisation du peuple algérien avec un seul objectif : l’indépendance. Les réunions publiques fréquentes, dans une atmosphère de liesse populaire commençaient d’inquiéter les autorités coloniales qui entreprirent alors d’y mettre un terme. Le 27 août 1937, Messali et ses principaux lieutenants sont arrêtés et incarcérés à la prison civile d’Alger (Serkadji). Une vaste répression s’abattit sur le parti. Averti de l’imminence de son arrestation, Mohammed EL KEBIR, alors responsable de la section locale, décida de traverser la frontière marocaine, « couper la frontière » en langage populaire, à quelques encablures et de confier « la clé de la maison » à son coéquipier, et capitaine de l’équipe, Ahmed Ben Bella. Cette nomination au pied levé devait cependant être validée par le supérieur hiérarchique dans le maigre organigramme du parti à l’échelon régional. C’est Ben Bella lui-même qui est chargé de transmettre la lettre de Mohammed EL KEBIR le désignant à ce premier poste dans sa fulgurante ascension dans les structures du parti indépendantiste[11].
[réf. nécessaire]

Références[modifier]

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