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Michel Ndjock-Abanda

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Michel Ndjock-Abanda
Image illustrative de l’article Michel Ndjock-Abanda

Nom de naissance Michel Ndjok Abanda
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Nanga-Eboko
Lieu de résidence Yaoundé
Nationalité Drapeau du Cameroun Cameroun
Années d'activité 1981 à 2015
Radio Poste national CRTV
Chaîne CRTV
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Michel Ndjock-Abanda est un journaliste camerounais de radio et télévision.

Biographie[modifier]

Enfance, parcours et éducation[modifier]

Michel Ndjock-Abanda est né à Nanga-eboko[réf. nécessaire]. Journaliste camerounais, chevalier de l'Ordre national de la Valeur, chevalier de la Pléiade dans l'Ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, ce journaliste principal de classe hors échelle a servi durant trente-quatre ans, de 1981 à 2015, la radio et télévision publique camerounaise (Cameroon Radio Television), à Yaoundé, où il a occupé les fonctions de rédacteur en chef (sous-directeur), directeur adjoint de l'information chargé des rédactions radio, chef de la division des reportages spéciaux[1]directeur de l'information radio[2], et éditorialiste. Pris en otage par des soldats putschistes, lors du coup d' État manqué du 6 avril 1984[3] au Cameroun.

Il obtient, en 1970, le CEPE (Certificat d'études primaires et élémentaires). Il effectue, dans la même ville, le cycle secondaire au CES (Collège d'enseignement général) de la 6e en 3e, puis de la 2de en terminale à Yaoundé, aux cours du soir de l'Institut Samba, au quartier Mvog-Ada, où il obtient le BEPC (1976), le Probatoire A4 (1977) et le BAC A4 (Lettres et Philosophie, 1978)[réf. nécessaire].

Il est l'acteur principal de la troupe théâtrale du CES qui donna, à Nanga-Eboko puis à Yaoundé, en 1975, des représentations de la pièce à succès Jusqu'à nouvel avis de Guillaume Oyono Mbia.[réf. nécessaire]

Repères académiques[modifier]

Ndjock-Abanda, qui rêvait dès son adolescence de devenir journaliste, est admis, en 1978, au très sélectif concours de l'ESIJY (École supérieure internationale de journalisme de Yaoundé, un établissement de l'Université de Yaoundé 2, devenue ESSTIC). 10 places ayant été réservées aux 500 candidats camerounais en lice, il est classé 12e, donc 2e sur la liste d'attente. Il finit par faire partie des 10 '' élus '' de la 9e promotion (1978-1981), parce que l'une des deux jeunes femmes admises échoue au baccalauréat et l'autre heureux candidat choisit d'aller à l'ENAM (École nationale d'administration et de magistrature). La candidate malheureuse deviendra sur le tas journaliste au quotidien '' Cameroun Tribune '', l'admis déserteur, quant à lui, administrateur civil dans la vie active, sera nommé plusieurs fois gouverneur de région et finalement ministre au Cameroun. Ce fut la première fois qu'un quota aussi réduit, - 10 places-, était réservé dans ce concours au Cameroun, pays d'accueil, qui en avait toujours disposé de 15 depuis l'ouverture de l'ESIJY en 1972.

Le stage post cursus va conduire, en 1981, Ndjock-Abanda et ses promotionnaires à la découverte du Cameroun profond et de plusieurs pays (France, Canada et États-Unis d'Amérique). Ahmadou Ahidjo était alors le président de la République Unie du Cameroun.Il est l'auteur d'une grande enquête soutenue devant le jury sur '' L' agro-industrialisation du Cameroun: les cas de la Sosucam et Camsuco''[4].

Titulaire du diplôme supérieur de journalisme, Ndjock-Abanda a aussi le diplôme de journaliste spécialiste, délivré aux lauréats de la 1re promotion de la Division 3 de l'ESSTI (École supérieure des sciences et techniques de l'information), filière économique (1987-1989), à l' Université de Yaoundé 2. Élu '' chef de classe'' par ses promotionnaires, il en est le porte-parole au stage que les 12 étudiants camerounais effectuent au CFPJ à Paris. Il soutient le mémoire intitulé: "L' information économique: les besoins de la population active de Yaoundé ''. II a reçu des attestations du Bilingual Training Centre (Yaoundé), du CFPJ et de l'INA (France), de l'Institut de communication de Montréal (sous la direction de Jean Cloutier).

Michel Ndjock-Abanda a travaillé, à Yaoundé, au poste national de la radiodiffusion du Cameroun, puis à la rédaction centrale télé de la CRTV (Cameroon Radio Television), l'office de radiodiffusion et télévision nationale. Il a survécu au coup d'État manqué du  : pris en otage avant le lever du jour par des putschistes à la Maison de la Radiodiffusion, alors qu'il s'y trouvait pour la présentation des journaux parlés de 6h00, 7h00 et 8h00, il est libéré dans l'après-midi par la contre-offensive d'un commando de soldats loyalistes. II sera plongé, des années plus tard, dans la tourmente de la communication institutionnelle, quand le Cameroun bascule du monopartisme au multipartisme. C'est en témoin de l'histoire de son pays qu'il est admis, en 2015, à faire valoir ses droits à la retraite[5].

Après sa formation à l'ESIJY[4], alors qu'il est en cours d'intégration au ministère de l'Information et de la Culture, il est affecté à la direction de la radiodiffusion nationale, où il prend service le 22 novembre 1981 (certificat de prise de service No 863/MINFOC/DC du 3 décembre 1981 signé par le directeur adjoint de la radiodiffusion du Cameroun, Emmanuel Nguiamba Nloutsiri). Jusqu'en 1987, il est reporter, présentateur des journaux parlés et commentateur d'actualité. Il est intégré dans la fonction publique par le décret No 905/PM du 14 octobre 1982 signé par Paul Biya, Premier ministre, sous le matricule No 152418 R[réf. nécessaire].

Au terme de sa nouvelle formation à l'ESSTI (1987-1989), il revient au ministère de l'Information et de la Culture (MINFOC), le 28 décembre 1989, en vertu du certificat signé par le directeur de la communication, Eugène Ndjiki Nya. Il est affecté ensuite au service économique de la télévision nationale par la note No 00022/NS/CRTV/DG du 25 janvier 1990[réf. nécessaire].

Palais de l'Unité, 31/12/2009.

Le Cameroun vit ses « années de braise », quand Ndjock-Abanda est nommé rédacteur en chef, avec rang de sous-directeur, à la rédaction du poste national radio de la CRTV à Yaoundé. Il occupe ce poste de 1991 à 2000. Puis il est successivement directeur adjoint de l'information chargé des rédactions radio (2000-2005), directeur de l'information radio au poste national (2005-2008), et chef de la division des reportages spéciaux avec rang de directeur de l'administration centrale à la télévision nationale (2008-2015). Il coordonne, à ce dernier poste, toutes les équipes chargées respectivement de la couverture radio et TV des activités du président de la République, de la première Dame du Cameroun, du président du Sénat, du président de l'Assemblée nationale et du Premier ministre, chef du gouvernement[2].

II a été élevé au rang de journaliste principal (catégorie A2) le 16 décembre 1995, et confirmé à ce grade par l'arrêté No 004665 du {{date-|1er juillet 1997}} signé par le ministre de la Fonction publique, Sali Dahirou. Il a été promu '' journaliste principal de classe hors échelle ''. Éditorialiste avec rang de directeur de l'administration centrale en avril 1996, ce poste étant alors institué officiellement pour la première fois au Cameroun, il est confirmé dans la deuxième vague d' éditorialistes nommés par décision No 00304/CRTV/DG du 14 août 2002[réf. nécessaire].

Bien des auditeurs pourraient encore se souvenir de la voix de Michel Ndjock-Abanda, présentateur attitré des grandes éditions de journaux parlés au poste national. Il est le premier présentateur du journal de 17h00 ('' Cameroun midi 2e ''), créée par la direction générale de la CRTV et mis en ondes en 1994 à la suite de l'institution par le président de la République, Paul Biya, le 3 janvier 1994, de la '' Journée continue '', le nouvel horaire de travail dans la fonction publique au Cameroun, qui aligne de fait en la matière la partie francophone sur la partie anglophone du pays[réf. nécessaire].

Michel Ndjock-Abanda n'a pas seulement présenté des flashes, bulletins d'information et grandes éditions de journaux parlés (13H, 17H et 20H) diffusés en direct sur l'ensemble du réseau national. Il a piloté également des émissions parmi les plus délicates de son époque à la radio et télévision : Espaces politiques, où s'étripaient les représentants des partis politiques représentés à l'Assemblée nationale, Multiplex matinal, où intervenaient en direct les journalistes des dix stations régionales et leurs invités sur l'ensemble du réseau national radio, La Communication gouvernementale, où se succédaient des membres du gouvernement face à un parterre de journalistes, Sept jours dans le monde, une émission consacrée à l'actualité internationale, Dimanche midi, le magazine vedette de la radio nationale… À la télévision nationale, le principal accomplissement de ce journaliste demeure, outre les reportages, la production et la présentation, lundi à 21h00, du magazine" Présidence Actu" consacré aux activités du président de la République, Paul Biya[réf. nécessaire].

Élection présidentielle, 12-10-1997.

Ndjock-Abanda a coordonné la retransmission en direct au poste national radio de la CRTV de tous les événements majeurs et notamment ceux auxquels participait personnellement le chef de l'État, Paul Biya, à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

II a été le lecteur attitré au poste national radio de la CRTV de tous les principaux textes officiels, notamment ceux relatifs à la nomination des membres du gouvernement et autres hautes personnalités de l'État. Le directeur général de la CRTV, Gervais Mendo Ze, a signé la '' Lettre de félicitations '' No 00712/CRTV /DG du 17 décembre 1997 qui soulignait l' '' esprit d'initiative '', la "compétence '' et la '' maturité professionnelle '' de Michel Ndjock-Abanda, récompensé ainsi pour  '' avoir accompli un excellent travail et conforté l'image de sérieux de la CRTV, média de service public ''[réf. nécessaire].

Avec le Pape François 18/10/2013.

II a fait partie des « envoyés spéciaux » de la CRTV les plus réguliers à l'antenne, durant trois décennies, à l'intérieur et à l'extérieur du Cameroun pour la couverture d'innombrables événements : Fêtes nationales, comice agro-pastoraux, sommets des chefs d'État, visites officielles à l'ONU, visites officielles du président en compagnie de la première Dame, Chantal Biya, en Afrique, Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie… sans oublier la mémorable bataille militaire, judiciaire et diplomatique à laquelle se sont livrés, durant une décennie dans la crise de Bakassi, le Cameroun et le Nigeria avec l'arbitrage actif du secrétariat général de l'ONU[6].

Tout au long des trente-quatre ans de carrière de ce journaliste, sa voix a été de celles des ténors de l'antenne audiovisuelle du Cameroun. Les derniers grands reportages de Ndjock-Abanda ont porté sur la participation du président de la République au premier sommet États-Unis - Afrique, à Washington, à l'initiative du président Barack Obama, en août 2014, la présence du couple présidentiel camerounais, le même mois, sur le porte-avions Charles de Gaulle, au large de Toulon, aux côtés du président François Hollande, à la commémoration du débarquement des forces alliées en Provence, dans le cadre du 70e anniversaire de la Libération de la France[réf. nécessaire].

Autres repères[modifier]

Michel Ndjock-Abanda a couvert la « conférence générale sur l'Afrique » organisée en juin 1990 à Maastricht (Pays-Bas), à l'initiative de l'ancien président de la Banque mondiale, Robert McNamara. Il a participé à la conférence internationale sur "les médias et l'image de l'Afrique" organisée par le PNUD à Bamako et Tombouctou (Mali, 29 novembre-03 décembre 1999). Il a effectué, à l'invitation du gouvernement marocain et sur la proposition du directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulke, un grand reportage sur l'immigration clandestine à Rabat, Casablanca, Ceuta et Melilla. Il a participé aux 21e, 23e et 24e conférences générales de la CBA (Commonwealth broadcasting association) tenues respectivement du 25 au 31 août 1996 à Kuala Lumpur (Malaisie), en octobre 2000 à Cape Town (Afrique du Sud), où il a visité l'île de Robben Island, le lieu des travaux forcés ainsi que la cellule où Nelson Mandela fut enfermé durant les 17 de ses 27 années d'emprisonnement, et du 30 avril au 3 mai 2002 à Manchester (Royaume-Uni)[réf. nécessaire].

II a représenté plusieurs fois le directeur général de la CRTV à des assises importantes, notamment à la présidence de la République lors de la préparation de certains événements majeurs de la vie nationale, ou encore au comité technique du 3e recensement général de la population et de l'habitat[7].

À la fin de sa carrière, il a obtenu deux prolongations d'activité par décrets du président de la République, de 2011 à 2013 et de 2013 à 2015[8].

Peu après sa cessation d'activité à la CRTV, Michel Ndjock-Abanda s'est joint à quelques anciens collègues à la retraite pour créer Signatures[5], un hebdomadaire privé. Il a signé, en quelques mois, des articles dans les colonnes de ce journal, puis il s'est retiré définitivement de la profession[réf. nécessaire].

Critiques[modifier]

La ligne éditoriale de la CRTV, un média de service public, est critiquée par une partie de l'opinion publique. D'aucuns qualifient de "griots du régime"[9] certains journalistes fonctionnaires et agents de l'État. Ndjock-Abanda et d'autres journalistes de la CRTV ne sont pas épargnés par ces critiques au vitriol[9]. D'autant que la nouvelle donne politique au Cameroun est marquée, dès les années 1990, par l'avènement d'une presse au ton acéré vis-à-vis des pouvoirs publiques.

Notes et références[modifier]

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