Maxime Nicolle
Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Maxime Nicolle, également connu sous son pseudonyme Fly Rider, est chauffeur intérimaire, ancien militaire français, qui compte parmi les initiateurs du mouvement des Gilets jaunes lancé en France en et dont il est présenté par les médias comme l'une des principales figures.
Biographie[modifier]
Situation personnelle[modifier]
Âgé de 31 ans en décembre 2018[1], Maxime Nicolle vit à Léhon (Dinan)[2], dans les Côtes-d'Armor, avec sa compagne et leur fille âgée de huit ans. Titulaire d'un CAP en maintenance aéronautique[3], il est sans emploi début 2019[2], exerçant habituellement la profession de chauffeur[3] via des missions intérimaires. Sur les réseaux sociaux il utilise le pseudonyme Fly Rider qu'il a choisi en référence à ses passions pour l'aéronautique et la pratique de la motocyclette[2]. À l'âge de dix-huit ans, il s'engage dans l'armée, avant d'en être réformé pour motifs psychologiques[2].
Mouvement des Gilets jaunes[modifier]
Il occupe un rôle important dans le lancement de la contestation via les vidéos qu'il diffuse sur les réseaux sociaux, en particulier via son groupe Facebook « Fly Rider Infos Blocage » qui réunissait plus de 120 000 abonnés début décembre 2018[1]. Il échange régulièrement dans ses vidéos avec Éric Drouet et mène des actions coordonnées avec Priscillia Ludosky, autres figures du mouvement.
Le 26 novembre, il fait partie des huit porte-paroles nommés pour représenter le mouvement des Gilets jaunes[1].
Orientation politique[modifier]
À partir de 2015, Maxime Nicolle s’affiche comme sympathisant de Marine Le Pen, du Rassemblement national. Il apprécie aussi Marion Maréchal. Puis, après le début du mouvement des Gilets jaunes, il fait amende honorable et indique avoir fait une erreur[4],[5]. Ne revendiquant aucun engagement partisan, Maxime Nicolle défend des positions radicalement antisystème[3].
Complotisme présumé[modifier]
Souvent présenté par des médias comme adhérant à des théories complotistes[3] et les relayant dans ses communications, il évoque notamment, le [6], « la rumeur selon laquelle Emmanuel Macron s’apprêterait, en signant le pacte de Marrakech, "à vendre la France à l’ONU et à accepter l’arrivée de 480 millions d’immigrés en Europe"[7] ». Il s'en défend ; « Les complotistes, pour moi, ce sont des gens qui affabulent. Moi, ce que je dis a été vu et filmé[1] » mais admet ne pas faire confiance « aux média mainstream, je me fie à ce que les gens disent sur les groupes. »[3]. Pourtant France Info analyse le « nombre conséquent de fausses informations ou de rumeurs invérifiables » que Maxime Nicolle relaye — l'infox sur le pacte de Marrakech étant qualifiée comme l'une des « plus fantaisistes qui circule avec persistance dans les groupes Facebook de "gilets jaunes"[8] ».
En décembre 2018, il co-organise et promeut une conférence controversée de Philippe Argillier, qui assurait détenir des informations secrètes susceptibles de « faire plier le gouvernement » [9].
Le , il affirme vouloir quitter la France dans les deux semaines qui suivent, si le gouvernement refuse de faire une geste pour les « Gilets Jaunes ». Il souhaite faire une demande d’asile constitutionnel auprès d'une pays tiers et de continuer le combat de l’extérieur[10].
Dans une vidéo, diffusée sur YouTube fin février 2019, il s'en prend aux francs-maçons qu'il accuse de comploter, ajoutant qu'Emmanuel Macron serait un pion élevé à son poste par « les lobbys, et tous les petits copains qu’il a dans la franc-maçonnerie ». Ce discours est toutefois loin de recueillir l'assentiment d'une majorité de gilets jaunes[11].
Le , lors d'une interview chez lui en Bretagne donné sur BFMTV, il déclare « J'ai hâte de retourner à ma vie de simple citoyen »[3].
Condamnation judiciaire[modifier]
En 2012, il est condamné à trois mois de prison ferme pour menaces de mort, séquestration et violences à la suite d'une dispute avec sa compagne de l'époque[2],[3].
Notes et références[modifier]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Robin Verner, « Gilets jaunes: le profil controversé de Maxime Nicolle, alias « Fly Rider » », BFMTV, (lire en ligne, consulté le 25 février 2019)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Anne-Cécile Juillet et Hervé Chambonnière, « Maxime Nicolle. L’idole des jaunes », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le 25 février 2019)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 Nicolas De Labareyre et Esther Paolini, « Maxime Nicolle: "J'ai hâte de retourner à ma vie de simple citoyen" », BFMTV, (lire en ligne)
- ↑ Daniel Schneidermann, « Les gilets jaunes, sas de délepénisation ? », Libération, (lire en ligne)
- ↑ Stéphane Jourdain, Julien Baldacchino Les accointances de Maxime Nicolle avec le FN sur Facebook France Inter, 15 janvier 2019
- ↑ Xavier Demagny, « La France va passer sous administration de l’ONU : la folle rumeur qui agite des “gilets jaunes” », France Inter, (lire en ligne)
- ↑ Raphaëlle Bacqué, « D’Eric Drouet à « Fly Rider », les mots d’ordre des figures des « gilets jaunes » », Le Monde, (lire en ligne)
- ↑ Vincent Matalon, « On a passé au crible les rumeurs relayées par "Fly Rider", la star des "gilets jaunes" dont les vidéos cartonnent sur Facebook », France Info, (lire en ligne).
- ↑ Stéphanie Gasiglia, « On connaît l'identité de Monsieur X, présenté comme "l'homme providentiel" par certains "gilets jaunes" (et c'est un Niçois) », Nice-Matin, (lire en ligne)
- ↑ « VIDEO. «Gilets jaunes»: Maxime Nicolle quittera la France si le gouvernement ne prend pas de mesures », 20 Minutes, (lire en ligne)
- ↑ « Antimaçonnisme chez les Gilets jaunes : un discours virulent mais très minoritaire », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le 28 février 2019).
Articles connexes[modifier]
Lien externe[modifier]
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