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Maison n° 26 de la rue du Bourgmestre à Ixelles

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Façade de la maison n°26 de la rue du Bourgmestre à Ixelles

La maison no 26 de la rue du Bourgmestre à Ixelles est une construction bourgeoise de style éclectique conçue par l’architecte Eugène Rocher au XXe siècle[1].

Contexte[modifier]

Musée des Enfants à Ixelles

À Bruxelles, non loin des étangs d'Ixelles, plus précisément dans le quartier Saint-Philippe de Néri, se trouve cette maison mitoyenne construite par l’architecte belge Eugène Rocher[2].

La bâtisse est située en face du Musée des Enfants et elle est établie dans la rue du Bourgmestre au no 26 depuis 1910. Le caractère rectiligne de la rue confère à la notion résidentielle du lieu.[3]

La plupart des constructions de la rue du Bourgmestre ont été conçues au XXe siècle.[4]

Façades des maisons n°28-26-24-22 de la rue du Bourgmestre à Ixelles

Le Musée des Enfants, anciennement maison Jadot, est situé juste en face de l'édifice, annexé au parc Jadot. La rue du Bourgmestre, d'abord appelée rue des Vaches jusqu'au XVIIIe siècle puis rue de la Pierre-Rouge jusqu'au XIXe siècle, fait référence à Albert Joseph Hap et son dévouement durant son mayorat pour les Ixellois touchés par le choléra lors d’une épidémie qui agira sévèrement sur Bruxelles en 1865.[5] Il fut le bourgmestre d’Etterbeek jusqu’à sa mort en 1870.[6],[7],[8]

Carte

Architecture[modifier]

Architecte[modifier]

Eugène Rocher est un architecte belge qui effectua plusieurs réalisations dans Bruxelles. Il fut actif au début du XXème siècle en style éclectique.[6]

La capitale conserve plusieurs de ses réalisations, notamment au sein de grandes avenues.[9] Il conçut principalement des maisons bourgeoises, mais il a aussi construit un hôtel particulier, et un immeuble de rapport ainsi qu’une réalisation ornementale pour l’Ambassade de Pologne en Belgique.[10]

Réalisations[modifier]

  • Rue de la Vallée, n°41, hôtel particulier, 1905
  • Avenue Louis Bertrand n°36, maison bourgeoise, 1906
  • Avenue Louis Bertrand, n°10, immeuble de rapport, 1909
  • Avenue Eugène Demolder, n°34, maison bourgeoise, 1909
  • Avenue Eugène Demolder, n°43, maison bourgeoise, 1909
  • Rue Creuse, n°22-24, maison bourgeoise, 1909
  • Rue Joseph Jacquet, n°12, maison bourgeoise, 1910
  • Rue du Bourgmestre, n°26, maison bourgeoise, 1910
  • Avenue Eugène Demolder, n°86, maison bourgeoise, 1911
  • Ambassade de Pologne, Avenue de Tervuren n°282-284, grille de clôture, 1911[10]
  • Avenue Sleeckx n°22 : maison bourgeoise, 1912

Dimensions[modifier]

Cette maison possède une façade large d'environ 6 mètres et haute d'une dizaine de mètres. La largeur de la façade renseigne quant au caractère de la bâtisse.[11] En effet, une distinction est établie entre la maison de maitre et la maison typique bruxelloise de par la largeur de la façade (environ 6 mètres).[12] De plus, la bâtisse se situe dans un quartier huppé de la commune d'Ixelles, entourée de maisons du même type.

La hauteur du bâtiment est élevée et cela s’explique également par les hauteurs sous plafonds des différents étages. La maison possède environ 6 niveaux et demi-niveaux, en comptant depuis l'étage de la cave jusqu'au 2 étages établis dans la partie en-dessous du toit. Les maisons accolées possèdent le même gabarit en termes de hauteur que la maison no 26, bien que cette dernière soit plus étroite. Cette typologie architecturale est propre au bâti résidentiel bruxellois.

Le bâtiment possède une superficie de 101 m2 et une profondeur de 18 mètres.[13]

Analyse architecturale[modifier]

L'édifice est inséré entre deux mitoyens avec une architecture de style éclectique. Cette maison bourgeoise possède une composition asymétrique et une allure étroite et constituée de 2 travées. Contrairement au n°28 de la rue du Bourgmestre, son mitoyen, la maison du n°26 est quant à elle, construite en briques blanches.

Des caractéristiques de standardisation issues de l’acte d’autorisation de bâtir une maison à Bruxelles en 1861 sont observables sur cette façade :

En effet, les seuils et linteaux des fenêtres sont en pierre de taille, (les barres d’appuis des fenêtres sont en fer et sont solidement scellées dans des dés de pierre de taille), et la façade du bâtiment est "plâtrée" en couleur pierre de France. [14]

Description par étage[modifier]

Au niveau du sous-sol, une intervention architecturale récente est observable par le changement des châssis en aluminium de couleur anthracite du soupirail de la cave, où l'ancienne ferronnerie de la fenêtre, appelée "barreaudage", a été supprimée et modifiée afin de l'agrandir.[15] Le bandeau supérieur est en pierre bleue martelée.

Au rez-de-chaussée, le gratte-pieds, ou décrottoir, est toujours présent, et un fronton est placé au-dessus de la baie d'imposte au niveau de la porte d'entrée et de ses extrémités en pierre bleue ; et de ses deux vitres opaques. Il est composé d'un rampant et d'un tympan. Les 2 marches de seuil sont également en pierre bleue.

Aux étages supérieurs se trouvent des balcons à garde-corps en ferronnerie qui sont enserrés dans des joues de pierres.

Au dernier étage de la façade, trois cache-boulin de couleur foncée se situent au-dessus des éléments supérieurs en pierre des baies.[15]

Sur le versant de la toiture du côté de la rue, 4 tabatières, ou fenêtres de toit, sont distinguables ainsi qu'une souche de cheminée.

Pour assurer la descente des eaux pluviales, des gouttières avec des colliers de fixations en aluminium à l'apparence nouvelle sont placées tout le long de la façade du côté droit.

Pierres[modifier]

La façade est parée de briques blanches avec des éléments en pierre :

  1. De la pierre blanche est placée au-dessus de chaque fenêtre et est continue sur toute la largeur de la maison. Ce bandeau de section rectangulaire traverse le dessus de chaque niveau des baies en façade.
  2. De la pierre bleue est utilisée en sous bassement du rez-de-chaussée, jusqu’au-dessus de la porte d’entrée et à 1/3 de la fenêtre droite de cet étage. Le rez-de-chaussée est surélevé par rapport aux autres niveaux et est mis en évidence par ce sous-bassement en pierre.

Baies[modifier]

Dans la partie gauche de la maison, deux châssis simples se situent au 2ème et 3ème étage et sont munis d'une imposte supérieure et d'un ouvrant inférieur. Le seuil de la fenêtre est composé d'une tablette en pierre blanche avec des dessins circulaires inscrits ainsi que les linteaux droits du 1er et 2ème étage en pierre. Au-dessus des baies du 3ème étage, le dernier de la façade, les baies sont chacune surmontée d'une corniche en pierre composée d'une petite cimaise en doucine rectangulaire et d'un larmier. Le trumeau du rez-de-chaussée, de la baie d'imposte, diffère des autres niveaux[15].

Dans la partie droite, outre la modification du soupirail, trois plus grandes baies divisées en 3 parties et superposées d'une imposte se succèdent ; seules 2 sont munies de balcons. De plus, la baie du rez-de-chaussée et celle du 2ème étage sont quant à elles composée d'un linteau en acier peint en blanc munis d'éléments ronds. Le trumeau de la baie du rez-de-chaussée est également différent des autres niveaux[15].

Photographies de détails[modifier]

Ferronnerie[modifier]

Ferronnerie de couleur noire et éléments de façade en pierre blanche

Les garde-corps, ou les balustrades, sont constitués de fines balustres en ferronnerie de couleur noire. Ils sont soutenus par des éléments de volutes en pierre blanche et forment la console. [15]

Ferronnerie de couleur noire et console en pierre blanche

Pierre bleue[modifier]

Sous-bassement et bossage en pierre bleue et fronton de la baie d'imposte

La façade est constituée d'un sous-bassement en pierre bleue en bossage continu au rez-de-chaussée qui entoure également la porte d'entrée. Un travail de stéréotomie et de dessin a été effectué dans la pierre et forme des denticules, ou gouttes, au-dessus de la porte[15].

Porte d'entrée en pierre bleue et denticules

Références[modifier]

  1. « – Inventaire du patrimoine architectural », sur monument.heritage.brussels (consulté le 31 mai 2021)
  2. Administration communale d'Ixelles, service de l'urbanisme, dossier d'archive n°ACI/Urb. 45-26
  3. « Ixelles - Elsene », sur www.ixelles.be (consulté le 31 mai 2021)
  4. Ixelles à la carte, n°6, , 18 p.
  5. A la découverte de l'histoire d'Ixelles no 6 : le Quartier du Cygne (2), Ixelles, , 20 p.
  6. 6,0 et 6,1 « Inventaire du patrimoine architectural », sur monument.heritage.brussels (consulté le 31 mai 2021)
  7. « Rue du Bourgmestre », sur www.reflexcity.net (consulté le 31 mai 2021)
  8. « eBru | rue du Bourgmestre | Ixelles (1050 Bruxelles) », sur www.ebru.be (consulté le 31 mai 2021)
  9. « Architecte Eugène Rocher », sur www.reflexcity.net (consulté le 31 mai 2021)
  10. 10,0 et 10,1 « Ambassade de Pologne – Inventaire du patrimoine architectural », sur monument.heritage.brussels (consulté le 31 mai 2021)
  11. « Rue du Bourgmestre 26, Ixelles - Estimation et information sur Realo », sur Realo (consulté le 31 mai 2021)
  12. Les espaces communs dans l'habitation d'hier, aujourd'hui : Voyage à travers la rénovation des maisons de maître bruxelloises, PUB, Université Libre de Bruxelles, 2021, 94 p.
  13. « Rue du Bourgmestre 26 | Ixelles », sur ici.be (consulté le 31 mai 2021)
  14. Bruxelles Patrimoines, Les règles de bâtisse,
  15. 15,0 15,1 15,2 15,3 15,4 et 15,5 Marc Crunelle, Vocabulaire d'architecture : la maison, Bruxelles, , 38 p.

Articles connexes[modifier]

Liens[modifier]

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