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Macronisation

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Macroniser / Se macroniser

Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, à la 7e conférence annuelle des entrepreneurs en décembre 2014

La macronisation est un néologisme, appartenant au domaine politique et médiatique, qui désigne l'influence que peut avoir l'homme politique français Emmanuel Macron, ministre de l'Économie du gouvernement Manuel Valls de 2014 à 2017, puis président de la République française depuis 2017, sur la pensée politique, autant en France que dans les pays étrangers.

Origine du terme[modifier]

L'apparition d'Emmanuel Macron dans la sphère politique française, notamment à l'occasion de se nomination en tant que Ministre de l'Économie du gouvernement gouvernement Manuel Valls, le , en remplacement d'Arnaud Montebourg[1] va entraîner assez rapidement des commentaires du fait de son passé de banquier d'affaires chez le groupe Rothschild, puis de conseiller de François Hollande, notamment de la part de son prédécesseur au ministère de l'économie. Arnaud Montebourg évoquera dés lors, une « macronisation de la vie politique »[2], terme qu'il avait déjà évoqué lors d'un désaccord à l'occasion d'une réunion le 19 juin 2014 au sujet de vente de la société française Alstom à la société américaine General Electric, alors qu'Emmanuel Macron était encore secrétaire général adjoint du cabinet du président de la République[3].

Arnaud Montebourg

Le projet de Loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, connue également au niveau médiatique sous le nom de Loi Macron, est adoptée définitivement le 11 juillet 2015 et elle va entraîner très vite l'hostilité de certaines centrales syndicales et de la gauche communiste. En juin 2015, le journal L'Humanité titre dans un article que le chemin de fer refuse de se faire « macroniser ». En décembre de la même année, la CGT évoque la macronisation des esprits à propos de la décision prise par la branche Colis de La Poste d’expérimenter le travail dominical durant la période de Noël qui pourtant n'est pas en lien direct avec la nouvelle loi[4].

Quelques jours plus tard, le , le terme de macronisation apparait sur le site Linkedin, sur un texte signé par Luc Laurentin, vice-PresIdent de BVA-GROUP, lequel faisant un parallèle au terme uberisation indiquant que le ministre Emmanuel Macron « uberise » la fonction politique telle qu’elle est pratiquée dans notre pays depuis des dizaines et dizaines d années. Il ajoute également que l'homme politique, qui n'est encore que ministre du gouvernement Manuel Valls, sous la présidence de François Hollande, « macronise la politique [...] il change les codes, il était temps que quelqu’un le fasse plutôt que le dire »[5]. Quatre jours plus tard, ce terme est utilisé dans un reportage du journal Le Point à l'occasion d'une manifestation de chauffeurs de taxis parisiens qui veulent dénoncer la « concurrence des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) » sous le slogan de « Stop Macronisation »[6].

En avril 2016, le directeur général de l'agence 5eme Gauche, Arno Pons, enseignant à Sciences Po, annonce dans une tribune publiée sur le site du journal La Tribune que « La macronisation de la vie politique a commencé » et compare l'action de l'homme politique à celle d'une start-up[7].

Bernard Pivot

En mars 2017, le journaliste Bernard Pivot, président de l’académie Goncourt, évoque dans un message posté sur le réseau social Twitter un nouveau verbe qu'il évoque à la manière d'un mot du dictionnaire : « Se macroniser. Déf.: se rallier au futur gagnant. Ex.: début 44, pétainistes et indécis se macronisaient pour de Gaulle. »[8]. En avril 2017, l'historien français, directeur de recherche au CNRS, Ran Halevi publie une tribune sur le site du journal le Figaro où il critique l'influence du candidat Emmanuel Macron sur le monde politique, en reprenant ce terme dans le titre[9].

En mai 2017, le journaliste et polémiste Claude Askolovitch fait paraître une tribune sur le site de Slate.fr où il fustige la vision d'un jeune président chez certains électeurs quinquagénaires et précise, dans le sens d'une nouvelle définition : « Macroniser, verbe transitif: [...] Être macronisé: être renvoyé à son obsolescence par la prise de pouvoir d’un trentenaire.»[10].

En 2020, le journaliste Jean-Francis Pécresse, dénonce la réforme des retraites lancée par le gouvernement français dans un article paru sur le site du journal Les échos, intitulé : « Macronisation d'une réforme »[11].

Usage du terme dans d'autres domaines[modifier]

Dans un article paru sur le site de la RTBF, le critique de cinéma et journaliste culturel belge Hugues Dayez, pose une question en ces termes « Y a-t-il le feu au lac du cinéma français ? On assiste à "une macronisation du système. » afin de dénoncer la baisse de fréquentation des salles de cinéma en France[12].

Références[modifier]

Annexes[modifier]

Podcast[modifier]

Biographie[modifier]

Articles connexes[modifier]

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