Méthode Beijing Cursus
La méthode Beijing Cursus (北京课程 / běi jīng kè chéng en pinyin) est une méthode d’apprentissage du chinois mandarin créée en 2017 par Chen Qiu Yin, Française d’origine chinoise, résidant à Cesson-Sévigné (proche de Rennes, Bretagne). La méthode repose sur une approche sémantique permettant de comprendre le sens des caractères et des mots afin de mieux les apprendre et les retenir et non sur de l'apprentissage de phrases et dialogues par cœur (qui se rapprocherait de la méthode globale).
Description[modifier]
La méthode Beijing Cursus est née du souhait de proposer une alternative pédagogique à la méthode globale axée principalement sur l'oral et aux manuels qui sont plus dédiés à l'écrit ou au pinyin.
Elle se base sur la combinaison des trois types de mémorisation :
- Mémoire visuelle : le chinois se prête particulièrement bien à l’apprentissage par l’écrit car c’est en particulier grâce à la composition des caractères chinois que l’on comprend le sens permettant ainsi de mieux retenir la « substantifique moelle ». En effet, les caractères chinois sont issus soit de pictogrammes (dessin représentant le mot) soit d’idéogrammes (représentant des idées) soit d’idéo-pictogrammes. C’est aussi grâce à la compréhension des composants que l’on approche l’une des parties intéressantes de l’apprentissage d’une langue, à savoir, sa culture, son histoire.
- Mémoire auditive, avec l'aide du pinyin et des audios en ligne
- Mémoire kinesthésique, avec la possibilité d'écrire les caractères pour mieux les retenir.
La méthode Beijing Cursus donne la même importance à l'apprentissage de l’écrit ou de l’oral, avec des références culturelles permettant aux étudiants de mieux comprendre ce qu'ils apprennent. C'est d'ailleurs ce dernier point, le manque de références culturelles dans les formes traditionnelles d'apprentissage, qui est cité par le Dr Liu Jinghui pour expliquer en partie les taux d'abandon pour les locuteurs non natifs.[interprétation personnelle][réf. nécessaire][1],[2].
Les différents leviers utilisés permettent de travailler les mémoires à court-terme à long-terme, et faisant de Beijing Cursus une méthode proposée aussi pour les enfants surdoués dans certains établissements scolaires[3].
En outre, elle prend en compte le caractère non-natif des apprenants, l'auteur elle-même, ayant le Teo-Chew comme langue maternelle, ayant appris le mandarin avec une vision différente des natifs. Cet aspect de l'apprentissage par un « non-natif » permet de surmonter les difficultés que peuvent rencontrer les apprenants (Voir à ce sujet l'étude réalisée par Martine Derivry-Plard sur les enseignants natifs / non-natifs[4] repris aussi dans l'article https://theconversation.com/faut-il-parler-langlais-depuis-toujours-pour-bien-lenseigner-115511[5]).
Elle est reconnue par des spécialistes des ouvrages linguistiques et notamment chinois comme une innovation pédagogique.[source secondaire nécessaire][interprétation personnelle][6].
À ce titre, des librairies et des sites spécialisés dans les langues[7] lui ont dédié des mentions « coup de cœur » avec mise en avant en vitrine pour les librairies (Le Phénix[6] – Le Furet du Nord) et avec des critiques très positives.
Les professeurs aussi sont nombreux à reconnaitre les avantages d’une méthode réellement progressive et explicite où chaque nouvelle notion est expliquée, pas à pas, permettant à l’apprenant de réviser plus efficacement avec des illustrations et des informations culturelles ou pratiques lorsque cela s’y prête.[source secondaire nécessaire][8],[9].
Plusieurs écoles privées et agences de soutien scolaire utilisent la méthode Beijing Cursus[10],[11].
Historique[modifier]
- Qu’est-ce qu’il aimerait avoir comme support ?
- Quelle notion semble indispensable de savoir avant de passer à une autre notion ?
- Qu’est-ce qui est intéressant d’avoir comme information culturelle ou pratique pour mieux comprendre la culture et l’histoire du pays ?
- Quelles sont les différences entre la langue maternelle de l'apprenant (le Français) et le Chinois ?
Après dix mois de travail intense, le 1er manuel Beijing Cursus est né lors du Nouvel An chinois 2017. Il est le résultat de toutes les réflexions précédemment posées. Le manuel de cours a été conçu avec des techniques empruntées au coaching afin de permettre à l’apprenant de garder motivation et plaisir d’apprendre tout au long de ses années d’études et prendre en compte les différences culturelles.[réf. nécessaire].
Il est alors l'objet de plusieurs articles, notamment dans Ouest-France[12] et Le Poher, mais aussi dans Le Petit Journal[13].
Quelques semaines plus tard sont proposés les cartes[non neutre] recto-verso appelées ludocartes et un carnet d’écriture effaçable.
Pour compléter le tout, des ressources en ligne sont également proposées sur le site Web.
Ces ressources donnent accès à des audios, des caractères animés, des vidéos de révision…
Ce travail a été réalisé par le concours de son mari, Guillaume Dastot, et de leurs amis Luo Jungyu, Quentin Le Doledec et l’Atelier Belle Lurette.
Depuis 2017, un deuxième tome a vu le jour en 2019.
Chaque tome se base sur un niveau de HSK mais la manière d'expliquer les mots et de les décomposer permet d'aller au-delà de la liste des mots prévus dans chaque niveau de HSK. A titre d'exemple, le mot 东西 (en pinying dōngxī, qui signifie « choses »), demandé dans le HSK1 est composé des mots 东 (dōng, qui signifie Est) et 西 (xī qui signifie Ouest), ces deux mots étant à connaître pour passer l'examen du HSK3.
Beijing Cursus aujourd’hui[modifier]
Beijing Cursus a sorti en avril 2020 une version e-learning avec le manuel numérique et exercices auto-corrigés en ligne, le tout délivré grâce à un LMS (Learning Management System).[passage promotionnel].
Références[modifier]
- ↑ Emmanuelle Labbé, « Une méthode de chinois avec un programme complet à distance », sur Devenir Bilingue, (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ « La Chine au présent », sur www.chinatoday.com.cn (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ « Comment nourrir un enfant zèbre ? », sur Femmexpat, (consulté le 15 mai 2020)
- ↑ Martine Derivry-Plard, « Les enseignants ”natifs” et ”non-natifs” de langue(s) : catégorisation linguistique ou construction sociale ?. Travaux de didactique du FLE, n° 55„ 2006, pp.100-108. ffhal-00832237f »,
- ↑ (en) Séverine Behra, « Faut-il parler l’anglais depuis toujours pour bien l’enseigner ? », sur The Conversation (consulté le 18 mai 2020)
- ↑ 6,0 et 6,1 Débutants et Faux-débutants - Librairie Le Phénix - Librairie le Phenix (lire en ligne)
- ↑ Xequeo, « Beijing cursus, la méthode de mandarin lumineuse », sur 💜 Langues, (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ « Professeur de chinois "Beijing Cursus" Jing Y », sur www.zeneduc.com (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ « Professeur de chinois mandarin », sur www.zeneduc.com (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ Hattemer Academy, « Apprendre le chinois avec Hattemer Academy : pourquoi, comment ? », sur hattemer-academy.com (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ « Cours de chinois | Cours Legendre », sur cours-legendre.fr (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ Angélique Cléret, « Ils créent une méthode facile pour apprendre le chinois », sur Ouest-France.fr, (consulté le 11 mai 2020)
- ↑ « Apprenez le chinois avec les Cours Legendre à Distance ! », sur lepetitjournal.com (consulté le 11 mai 2020)
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