Louis-Ferdinand Rousseau
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Le docteur Louis Ferdinand Rousseau (1810-1889) est le fondateur d’une école, installée ultérieurement dans le château du Parangon à Joinville-le-Pont. Il est maire de cette commune entre 1875 et 1878.
L’école du Parangon[modifier]
Louis Ferdinand Rousseau, dit Ferdinand Rousseau, naît le à Paris (Seine).
En 1832, Louis Ferdinand Rousseau fonde une école d’enseignement libre située rue Molette à Joinville-le-Pont. Son fils, Jules Rousseau, introduit pour la première fois un enseignement technique et professionnel tandis que son gendre, M. Quirot, est chargé de l'enseignement classique[1]. C’est l’enseignement pratique qui fera la réputation de l’école.
En 1857, Louis Ferdinand Rousseau acquiert le château du Parangon et y transfère l’école. Elle accueille 320 élèves en 1869[2].
Un autre de ses fils, le docteur Henri Rousseau lui succède à la tête de l'institution. Il transforme l’établissement en 1902 en école coloniale pratique, délivrant un enseignement agricole, commercial et industriel[3]. Avec son épouse, la femme de lettres Louise Rousseau, Henri Rousseau établit dans le parc de l’institution, une magnanerie où les élèves peuvent suivre toute l’évolution du ver à soie depuis l’œuf jusqu’au cocon et au papillon[4].
La formation dure deux ans et l’enseignement comprend botanique coloniale, chimie appliquée, agriculture générale, arboriculture, horticulture, comptabilité, électrotechnique, météorologie, hygiène, médecine pratique, art vétérinaire, arpentage et langues étrangères[2].
La France compte alors deux écoles pratiques coloniales : celle du Havre et celle du Parangon. Les activités de l’école de Joinville-le-Pont cessent avec le début de la Première Guerre mondiale en 1914.
Maire de Joinville-le-Pont[modifier]
Louis Ferdinand Rousseau, est élu conseiller municipal et maire-adjoint de Joinville-le-Pont en 1870. Auguste Courtin, maire depuis 1858, a été réélu dans cette fonction lors du premier scrutin de la Troisième République. Louis Ferdinand Rousseau est réélu comme adjoint en 1871 puis en 1874, toujours avec Auguste Courtin comme premier magistrat[5]. Le conseil municipal compte alors 16 conseillers municipaux et un seul adjoint.
À la mort d’Auguste Courtin en 1875, Louis-Ferdinand Rousseau est élu maire. Il compte au sein de son conseil municipal Eugène Voisin, qui sera élu maire en 1888. Gabriel Pinson succède à Louis-Ferdinand Rousseau lors du renouvellement municipal de 1878.
Louis Ferdinand Rousseau meurt le à Joinville. Il est titulaire de la Légion d’honneur. Une voie de la commune porte le nom de villa Rousseau. Une impasse est baptisée du nom de son fils, Jules Rousseau.
Sources[modifier]
- Basile Nivelet : Joinville-le-Pont, F. Huby, 1910
- Georges Bousquié : Voici Joinville, Bleu éditions, 1964
- Base de données des maires de France, Maires GenWeb
- Ville de Joinville-le-Pont : Joinville-le-Pont a 150 ans, 1981
Références[modifier]
- ↑ Ville de Joinville-le-Pont, rapport de présentation du plan local d’urbanisme, 26 décembre 2006
- ↑ 2,0 et 2,1 « Histoire du Parangon », in Joinville-le-Pont magazine, janvier 1994
- ↑ Eugène Verrier : Projet de création d'une école coloniale pratique, œuvre du développement de l'initiative privée, conférence du Dr E. Verrier
- ↑ L'Année scientifique et industrielle, 1909, pp. 439-441
- ↑ Nivelet, B. : Joinville-le-Pont, F. Huby, 1910
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