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Kozakura

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L'archipel de Kozakura est une région imaginaire du décor de campagne Les Royaumes oubliés pour le jeu de rôle Donjons et Dragons. Il fait partie de Kara-Tur, un des continents d'Abeir-Toril.

Cette région est largement inspirée du Japon, en particulier de l'époque de Kamakura (du XIIe au XIVe siècle), tant au niveau de son histoire que de sa géographie, de son système politique, ou des coutumes de ses habitants.

Géographie[modifier]

Voisin de l'archipel de Wa et du royaume de Koryo, l’archipel de Kozakura est situé à l’est de Kara-Tur, séparant la Mer Céleste de la Mer Orientale. Kozakura comprend quatre îles principales ainsi que de multiples petits îlots. La plus grande île est Shinkoku, qui forme un arc de 1,400 milles de long. Au nord se trouve l’île de Tenmei, séparée de Shinkoku par la Mer Intérieure, et au sud se trouvent les îles d’Hinomoto et de Mikedono, séparées par l’Amakaikyo, le Détroit d'Ama.

D’autres îles composent l’archipel mais ne sont pas soumises à l’autorité du gouvernement kozakuran. Il s’agit de l’île de Ryuten, peuplée de barbares vivant en quasi autarcie, de l’île de Kanshu, occupée par des clans de gens du Peuple de l’Esprit du Bambou violents et territoriaux, et de l’île de Kabudono, un repaire de pirates (wako). Les lointaines îles d’Obakuto, de Taramuri et de Wabekazan sont quasiment désertes et échappent également à l’autorité de Kozakura.

Extensions des chaînes de montagnes de la péninsule de Koryo au nord, les îles de Kozakura s’élèvent abruptement au-dessus de l'océan. Une chaîne de montagnes, appelée l’Echine du Dragon, court sur toute la longueur de Shinkoku. Elle a été formée par l’activité volcanique et plusieurs de ses sommets sont encore actifs, entrant en éruption à intervalles réguliers. Bien qu'extrêmement abruptes, les montagnes sont basses et seules quelques-unes culminent au-dessus de la ligne de neige permanente. Les pentes sont habituellement escarpées et très boisées, convenant peu à une agriculture rizicole.

D’étroites vallées de terre fertile sillonnent les montagnes plus basses. Nourris par la fonte des neiges du printemps et les pluies saisonnières, les ruisseaux et les rivières cascadent le long de ces pentes et fournissent de l'eau pour les rizières. La vie dans ces petites vallées est dure et solitaire, peu attirante pour la majorité des gens de Kozakura. Les trois quart de la population de Kozakura vit sur l'île de Shinkoku, et parmi ceux-ci, la plupart vit autour de trois grandes plaines qui fournissent de vastes étendues de terre agricole fertile.

Les forêts couvrent la plupart des îles de Kozakura. Ceux qui ont les ressources et l’argent travaillent progressivement à transformer ces bois en terrains agricoles. C'est un travail difficile et cher. Les forêts sont épaisses et le sol est accidenté. Cependant, même dans son état sauvage la forêt est riche de ressources. Les ouvriers y coupent du bambou, les chasseurs y cherchent du gibier, les bûcherons y prélèvent des arbres pour le bois de charpente et les paysans y cueillent des champignons et d'autres produits exotiques pour la nourriture et la médecine. Les forêts sont également un refuge pour les humains et les non humains. Des bandits et les prisonniers évadés se cachent dans les montagnes. Des korobokuru et des hengeyokai habitent dans les vallées éloignées, sans risque d'intrusion. Des dragons hantent les lacs et les marais.

Bien qu'étant localisé loin au nord de l'équateur, le climat de Kozakura est généralement doux. La grande longueur de l'île autorise une large gamme de climats, des terres semi-tropicales dans le sud aux hivers glaciaux dans le nord. Les courants marins chauds donnent des hivers doux et humides et des étés chauds et humides à la plupart de l'archipel. La moitié nord de Shinkoku reçoit de lourdes chutes de neige pendant l’hiver. Le printemps est la saison de la mousson, quand il pleut pratiquement tous les jours.

Parmi les villes importantes de Kozakura, on peut citer Dojyu, la capitale impériale actuelle, ainsi que Gifu, le siège du bakufu (gouvernement shogunal). Fukama fut pendant longtemps la capitale impériale et en a gardé un important rayonnement culturel. Senita fut également capitale impériale durant les soixante années où à la suite d'une dispute de succession deux lignées impériales ont cohabité. Elle reste un important carrefour commercial pour le nord de Shinkoku. Renkyu est un important centre de construction navale et abrite une forte communauté de gens de l'Esprit du Bambou. Chimotoge tire son importance de sa position stratégique, au sommet de la plus importante passe permettant de traverser l'Echine du Dragon, et est un centre de commerce entre les deux côtés de Shinkoku.

Histoire[modifier]

Mythologie[1][modifier]

À l'Âge de Dieux, les eaux du monde et les îles de Kozakura furent créées par les dieux, tandis que les dragons divins créèrent la voûte céleste et les saisons. Il est généralement admis que les divinités Nagikami (Frère Céleste) et Namikami (Sœur Céleste) sont responsables de ces créations originales. De ces dieux sont également issus les nombreuses divinités et esprits divins actuellement adorés dans Kozakura.

L'île de Shinkoku fut créée quand la Sœur et le Frère Célestes se sont tenus debout sur le Pont Céleste et ont remué les eaux du monde avec la Lance Céleste Ornée de Joyaux. Là où les gouttelettes suintant de la Lance tombèrent dans l'océan, la mer se coagula et devint terre. La première gouttelette à devenir terre fut la montagne sacrée Ichiyama, autour de laquelle le reste de Shinkoku se forma. Le Dragon de la Terre, aimant ce qu'il voyait de Shinkoku, descendit pour dormir sur la terre grandissante, créant ainsi l’Échine du Dragon, la chaîne de montagnes qui court sur toute la longueur de l'île. Les tremblements de terre qui secouent parfois l'île sont supposés être causés par le Dragon de la Terre qui remue dans son sommeil. L’île de Tenmei fut créée quand la Sœur Céleste eut besoin d'une nouvelle maison après son bannissement de Shinkoku par Fils de la Tempête, un de ses rejetons. L’île d’Hinomoto fut créée quand le Frère Céleste déclara sa retraite et partit y vivre. L’île de Mikedono fut créée par hasard au cours d’une guerre entre les dieux Feu Ardent et Fils de la Tempête qui, dans le processus, ont également créé les ÎIes Senshi.

Plus tard, la Sœur Céleste mourut en couches et fut enterrée par le Frère Céleste au sommet d’une montagne enneigée de Shinkoku. Ce sommet est Tokuyama où se rejoignent les frontières des provinces du nord de Takako, Ashi, et Yokozu. Le temple de Namikami commémore la sainteté de ce site. Il avait été issus tant de dieux et d’esprits du Frère et de la Sœur Céleste que le Frère Céleste se retira peu après la mort de Namikami. Aujourd'hui le plus grand des temples consacrés à Nagikami est situé sur l'ile de Hinomoto où le dieu vit dans la réclusion.

Le règne des empereurs de l'Esprit de la Terre commença après la retraite de Nagikami. À cette époque, les demi-dieux descendants des dieux gouvernèrent le pays. Les contes de cette époque mélangent la fiction et les faits, embellissant et exagérant des événements connus tels que la Guerre des Rois Oni, l'Impératrice au Cœur de Pierre et les actions de Naka no Moriya. Avec le temps, les demi-dieux de l'Esprit de la Terre se sont mêlés avec les êtres humains jusqu'à ce que leur lignée soit devenue plus faible et disparaisse de Kozakura. Malgré cela, les gens de Kozakura continuèrent à honorer leurs divinités, et les dieux prêtèrent attention aux conflits entre les tribus humaines.

Quand les adorateurs leur demandèrent de prendre parti dans leurs litiges, les dieux choisirent finalement Mori, le chef de la tribu Akimatsu, pour être le guide du peuple de Shinkoku. Mori était un descendant du dernier des empereurs de l'Esprit de la Terre. Les dieux soutinrent sa demande avec une démonstration de puissance divine, et Mori devint le premier empereur de Kozakura. Sa montée sur le trône correspond à l'an 1 du calendrier de Kozakura (-73 CV)

Histoire politique[modifier]

Le gouvernement local et politique a commencé avec le clan Akimatsu et l'Empereur Mori. L’ascension de la famille Akimatsu a été accomplie grâce à un usage adroit de puissance militaire et de diplomatie, et en particulier à des alliances par mariage. Les Akimatsu marièrent leurs filles aux puissants nobles d'autres clans, manœuvrant ensuite pour que les enfants de ces mariages prennent le contrôle des autres clans. Le clan Akimatsu a gagné une influence immense à travers de telles manœuvres.

Pour consolider leur position de propriétaires terriens, le clan Akimatsu domina rapidement la fertile plaine Dai. Ils donnèrent des terres à des branches de leur propre famille, aux familles cadettes (les familles moindres étant en rapport avec leur lignée), et à leurs alliés. Avec le temps, leurs filles se marièrent dans d’autres clans extérieurs, augmentant encore les possibilités d'alliances supplémentaires. Enfin, le clan Akimatsu lança une série de campagnes contre les korobokuru qui tenaient encore de grandes portions de l’île. La terre capturée dans ces campagnes fut dispensée aux familles loyales ou ajoutée à leurs propres territoires. Cependant, le clan Akimatsu ne fut jamais capable de créer une tradition forte d'autorité impériale. Trop de leur contrôle reposait sur la coopération de familles alliées qui devaient être récompensées avec des titres, des postes ou de la terre. Seul, le clan Akimatsu manquait de la puissance nécessaire pour battre ses ennemis.

Avec le temps, la politique du clan Akimatsu se retourna contre lui. Après plusieurs décennies, la famille était devenue trop grande et se scinda en plusieurs branches. Bien que seuls les membres de la lignée principale de la famille puissent devenir empereurs, les autres branches cherchèrent à contrôler l'empereur, habituellement à travers le mariage d'une fille avec l'empereur ou avec un de ses fils. L'enfant d'un tel mariage pouvait être nommé empereur et le grand-père maternel de l'enfant, en agissant en tant que régent (sessho), pouvait donc contrôler efficacement la cour. C’est devenu la position la plus puissante de la cour impériale, les sessho commandant la plupart des nominations, subventions de terre et immunités à l'impôt. En outre, le vieil empereur devait se retirer, puisqu’il ne pouvait pas y avoir deux empereurs en même temps. Mais l'empereur retraité n'était pas nécessairement pressé d'abandonner le pouvoir qu’il avait. Pendant plusieurs règnes, le vieil empereur fut forcé de prendre sa retraite après une difficile lutte de pouvoir. Avec le temps, cette retraite est devenue une tradition et le Bureau de l'Empereur Retraité fut établi. L'empereur retraité (ou retiré) devint une force dont il fallait tenir compte. Se retirant habituellement à vingt ou trente ans, les empereurs retraités commandaient beaucoup des fonctions de la cour. Parfois, il y avait deux empereurs retraités : le père et le grand-père de l'empereur courant. Dans de tels cas, l'empereur retraité le plus âgé détenait le plus grand pouvoir. Il y avait donc quelquefois trois factions principales à la cour impériale: le régent (sessho), l'empereur retraité et l'empereur. Chacun tenait un certain degré de pouvoir et d’influence, le régent en ayant le plus et l'empereur en titre le moins.

Dans le même temps, d'autres groupes et familles s'efforçaient aussi de rassembler du pouvoir. La politique de la capitale était compliquée et demandait toute l'attention des nobles. De fait, être forcé de voyager à plus de 20 ou 30 milles de la capitale était considéré comme un bannissement terrible. Les provinces étaient considérées comme le territoire des incultes et des inférieurs et très peu d'attention fut prêtée aux clans dans les provinces. Forcées de s’organiser sans assistance de la capitale, les familles provinciales grandirent en force armée et en possession de terres.

Le pouvoir des Akimatsu et des autres nobles de la cour a finalement fléchi. Ils manquèrent à la fois des troupes compétentes pour gagner des batailles et des propriétés pour financer leurs entreprises. De plus en plus, ils firent appel à des familles provinciales en rapport avec leurs lignées. Ces familles, en échange de plus de terre et de droits, fournissaient la force militaire. Tandis que la cour restait aveugle au danger présenté par les familles provinciales de plus en plus puissantes. La nouvelle classe militaire, leurs rangs gonflés de nombreux samouraïs, reconnut que la cour impériale était faible et désunie. Une famille, le clan Hojo, provoqua la guerre connue sous le nom de Guerre Tennu, et força l'empereur à accorder le titre de shogun, ou seigneur de guerre, à leur chef de famille en 1119 CK (1046 CV). Les shogun devinrent les commandants militaires suprêmes du pays.

Bien que d'un rang moindre que l'empereur et le sessho, les shogun avaient l'avantage de la puissance militaire et sont devenus les véritables souverains de Kozakura. Cependant, il a été prudemment maintenu l’illusion que les shogun obéissaient à la volonté de l'empereur. Cela continue à être nécessaire du fait que les gens communs croient que l'empereur descend des dieux (et est donc lui-même divin). Un daimyo ne peut donc pas simplement se proclamer shogun. Seuls ceux de la lignée adéquate (apparentés à l'empereur, même vaguement), peuvent être désignés shogun. Le titre doit également être donné par l'empereur lui-même. Bien que ce soit une simple formalité, cela signifie que seuls ceux qui contrôlent l'empereur peuvent devenir shogun.

Toutefois, Kozakura est grand, et même les shogun ne peuvent pas tout contrôler. Leur base de pouvoir est la même que celle des premiers empereurs : un ensemble de familles et de clans loyaux. Ceci inclut la lignée de la famille principale, plusieurs branches et familles cadettes, et leurs alliés. Aucun de ces alliés n'étant suffisant seuls maintenir le contrôle ou battre les autres, maintenir un réel pouvoir exige des actes prudents. Très vite, le poste de shogun est devenu héréditaire dans le clan Hojo, passant de père à fils ou petit-fils. Avec cela sont venus tous les maux et les manœuvres qui hantaient la succession impériale. D'autres familles ont utilisé la politique du mariage pour dominer le shogun. Le titre de shogun fut donné à des enfants trop jeunes pour gouverner, résultant en la création de régents, ou shikken. Aujourd'hui le titre de shogun est en passe de devenir ce qu’est le titre d'empereur : un titre vide.

Histoire récente[modifier]

En 1415 CK (1342 CV), le shogun Hojo Kikutake mourut d’une chute de cheval. Son fils Todahiro avait alors seulement 17 ans, moins que l'âge légal de 18. Une guerre éclata entre les partisans Hojo. Certains, tels que Takenaka Okawa, soutenaient le petit-fils de Hojo Kikutake, Kawabuko, âgé de seulement deux ans, ce qui permettait un régence bien plus longue (de plus, Takenaka Okawa est le grand-père maternel de Kawabuko, sa fille Haru ayant épousé Todahiro, ce qui le mettait en bonne position pour se prévaloir du poste de régent). Après six ans de combats, les partisans de Todahiro furent contraint à l'exil par l'entrée en guerre tardive mais décisive de Takenaka Sugawara, le demi-frère d'Okawa, et se réfugièrent sur l'île de Kanshu. Hojo Kawabuko fut nommé shogun, assurant la régence du clan Takenaka pour une longue période. Bien que Takenaka Sugawara fût bien plus populaire que son demi-frère parmi les samouraïs, il n'était pas apparenté à la famille impériale et ne put réclamer le poste de shikken, qui alla à Okawa. Ceci divisa le clan Takenaka entre les familles du Nord-Ouest, apparentées à Sugawara, et les familles du Sud-Ouest, liées à Okawa.

Aujourd'hui, neuf ans plus tard, Kawabuko a dix-sept ans et est donc près de devenir shogun. Il est soutenu par ses alliés du clan Hojo et par Takenaka Sugawara, qui craignent que le shikken tente de garder le pouvoir. La tension entre les différentes factions augmente à mesure que l'échéance approche...

Organisation politique[2][modifier]

Le système de gouvernement de Kozakura, résultat de l'histoire mouvementée décrite plus haut, est complexe et quasiment incompréhensible pour les étrangers. En effet, c'est un des rares pays à avoir une double administration : une partie civile, liée à l'empereur, et une partie militaire, commandée par le shogun.

Gouvernement central[modifier]

Cour Impériale[modifier]

La cour impériale abonde de rangs et de titres paraissant importants, mais la plupart de ceux-ci, comme la cour elle-même, sert en grande partie une fonction de cérémonie. Peu de décisions y sont prises. Le bakufu est le véritable gouvernement de Kozakura. Cependant, l'influence de la cour ne doit pas être sous-estimée. L'empereur retraité, par exemple, détient l'autorité pour accorder des postes de gouverneurs civils (kokushu). Ces nominations vont naturellement aux vassaux et aux clans qui supportent les intérêts impériaux. Aussi, les faveurs impériales et la perspective de mariage dans cette maison donnent à l'empereur et à sa cour une influence inattendue dans les provinces. Bien qu’elle ne soit plus directement impliquée dans la plupart des actions de gouvernement, la cour impériale continue à travailler en coulisses dans son propre intérêt.

Bakufu[modifier]

Le gouvernement shogunal (bakufu) est basé à Gifu, loin des intrigues et des distractions de la cour impériale de Dojyu. Cet emplacement a été choisi principalement pour son positionnement stratégique et tactique plus que pour toute autre raison. Cependant, beaucoup de fonctions administratives continuent à être menées à Dojyu, du fait que la présence des empereurs et des installations d'état nécessaires à beaucoup d'affaires gouvernementales. Les bureaux centraux du bakufu sont composés de shugo nommés parmi les partisans du shogun (ou du shikken), et sont des places importantes de la politique kozakurane.

Le premier de ces bureaux centraux est celui de kanrei (administrateur principal), traditionnellement assigné à un membre du plus puissant des vassaux du shogun : les clans Takenaka, Otomo ou Yamashita. Il est de plus en plus commun pour l'administrateur principal d’être nommé parmi les vassaux du shikken. L'administrateur principal actuel est Yamashita Yoichi, un vassal de Hojo Kawabuko, avec des liens forts avec la famille du régent Takenaka Okawa.

Au-dessous de l'administrateur principal le bureau le plus important est celui de shoshi (chef du Bureau des Samouraïs). Le shoshi a la responsabilité de l'organisation militaire, de la discipline et de la protection policière, et commande la garde du shogun dans Gifu. Le shoshi est nommé habituellement dans l'une de quatre familles loyales au shogun. Depuis la fin de la Guerre Hojo, la composition de ces vassaux loyaux a changé. Les nouveaux clans vassaux considérés dignes d’une nomination comme shoshi sont les clans Matsuhita, Sato, Tokushime et Akiyama. La fonction est actuellement occupée par Matsuhita Kinnori.

Plusieurs organes administratifs sont subordonnés aux bureaux précités. Le mandokoro (bureau des Finances) est responsable pour les finances du shogunat. Le monchujo (bureau des Documents) sert comme un secrétariat et un dépôt de registres de propriété. L'hyojoshu (comité Judiciaire) règle les discussions, habituellement sur des problèmes de terre, et détermine des punitions. Le bugyo-shu (comité Administratif) discute et établit la politique administrative générale, pendant que le bugyo comprend diverses fonctions.

Les sept clans en lice pour ces nominations traditionnelles forment une ligne de front supportant la maison Hojo. Quand ils agissent ensemble, ils donnent la force nécessaire au shogun (ou au shikken) pour dominer le reste de ses vassaux. Il y a cependant beaucoup d'occasions de dissension et de lutte comme les familles et les individus manœuvrent pour plus d’influence ou pour un poste. Les choses ne se sont pas encore stabilisées sous la régence Takenaka.

Partout dans Kozakura, les shugo ou gouverneurs militaires sont la colonne vertébrale du gouvernement shogunal. Les shugo furent originairement nommés dans chaque province pour maintenir l'ordre public. Ils font aujourd'hui office à la fois de hauts fonctionnaires du bakufu, et de gouverneurs militaires locaux.

Gouvernement provincial[modifier]

Les gouvernements des cinquante sept provinces que compte Kozakura présentent exactement les mêmes caractéristiques que le gouvernement central, comprenant les mêmes organes administratifs à une plus petite échelle. À ce titre, les luttes de pouvoirs qui font rage au sommet de l'État se retrouvent fréquemment au sein de chaque province, les différentes factions étant généralement représentées dans le gouvernement provincial.

Les shugo-daimyo sont les samouraïs gouverneurs militaires d'une province. Comme shugo, ils ont été nommés à ce poste par le shogun de Kozakura. La plupart du territoire dans la province est contrôlé par leur famille ou des familles apparentées (d'où le daimyo du titre). À présent, le poste passe presque automatiquement de père en fils. Le shogun pourrait reprendre et réaffecter le titre de shugo, mais le fait rarement. Une telle punition est réservée aux familles qui menacent le shogun, à travers la traîtrise ou l’ambition. Le shugo-daimyo a une large autorité dans les affaires civiles, et les unités militaires locales sont recrutées en son nom. Cependant, il passe presque tout son temps à Gifu, restant au centre de la scène politique. Un ou plusieurs samouraïs, habituellement de la même famille que le shugo-daimyo, sont nommés shugodai, ou shugo adjoint. Ces hommes partagent leur temps entre la capitale du shogun et la province. Chacun est responsable d’une province ou d’un district d'une province. Ils sont nommés à leur postes par le shugo-daimyo et sont responsables devant lui. Le shugodai s'occupe de la plupart de l'administration de la province et porte des rapports au shugo-daimyo dans la capitale. Immédiatement dessous, travaillent plusieurs bureaux, comités et conseils qui s’occupent des affaires courantes de la province.

Les gouverneurs civils (kokushu) représentent l'autorité de l’Empereur en dehors de Dojyu. Ils n'ont virtuellement aucun pouvoir dans la province et passent donc la plupart de leur temps dans la capitale impériale. La plupart de leurs devoirs sont assumés par les shugo-daimyo. Cependant, en tant que gouverneurs, ils ont droit à un certain montant des impôts de toutes les terres publiques. Sur place, des gouverneurs adjoints (mokudai) ont la responsabilité de manier le gouvernement civil de la province, en particulier de gérer les terres publiques. C’est habituellement la même personne qui est également gouverneur militaire (shugo) de la province.

Quand les fonctions de gouverneur militaire et de gouverneur adjoint ne sont pas tenues par la même personne, il y a souvent un conflit d'intérêts entre leurs devoirs administratifs, dont beaucoup sont redondants. Les mokudai sont supposés protéger les intérêts du gouverneur civil, de l’empereur, et des gens. Cependant, ils ne peuvent que rédiger des lettres de protestations cérémonieuses et tamponner des documents sans autorité. En fait, leur but principal est de donner l'approbation officielle aux actions du shugo-daimyo par égard pour les apparences.

Religion[modifier]

Il y a deux religions majeures à Kozakura : celle des Huit Millions de Dieux, le système de croyance le plus ancien de Kozakura, et la Voie de l’Illumination, importée à Shinkoku par des prêtres de Shou Lung en 462 CK (389 CV). Le nombre d'adorateurs consacré à la pratique d'une seule religion est plutôt petit et consiste principalement en prêtres, moines, shukenja, sohei et autres adorateurs sectaires. Ces gens n’admettent ou ne pratiquent pas les croyances d'autres écoles ou temples. Cependant, la plupart des adorateurs pratiquent les rituels de plus qu'une école ou temple. Ce groupe inclut la majorité des gens communs, et surpasse de loin ceux consacrés à une seule pratique religieuse.

Les Huit Millions de Dieux[3][modifier]

Cette religion ancienne est un ensemble de croyances et de rituels en rapport avec plusieurs divinités de la nature. Il n'y a aucun grand professeur ou livre sacré pour les Huit Millions de Dieux, ni de rituels d'adoration constants. Les pratiques varient de divinité à divinité et de temple à temple.

Les temples consacrés aux Huit Millions de Dieux entrent dans deux catégories : les temples premiers et temples normaux. Les temples premiers ont été reconnus officiellement et sont soutenus par l'empereur et d'autres nobles depuis des siècles. Ils sont souvent localisés dans les vieux districts des capitales provinciales et sont plus grands et plus puissants que d'autres temples. Beaucoup établissent des branches dans d'autres provinces, encourageant leurs croyances particulières et acquérant une plus grande base de soutien économique. Les temples normaux sont souvent construits et soutenus par les paysans locaux. Ils peuvent commémorer des événements passés, assurer de bonnes récoltes, éviter de mauvaises influences, ou même apaiser de puissants êtres mauvais. La noblesse locale soutien également les temples, en particulier dans les villes ou les villages près de leurs maisons.

Quel que soit leur type, la plupart des temples sont indépendants et sans lien avec les autres. Ils sont habituellement associés à un site de beauté naturelle ou à la signification légendaire et peuvent être trouvés sur les pentes des montagnes principales, en bordure de rivière, près de la mer, ou caché profondément dans les forêts. Beaucoup de temples importants sont consacrés à la déesse du soleil et à l'empereur, qui est supposé être d'ascendance divine. Le pèlerinage en ces lieux consiste souvent en une purification rituelle, des offrandes de nourriture ou d'argent, et des prières. Au moins une fois par an, les temples majeurs ont des festivals plus compliqués, impliquant des danses sacrées, des feux de joie et des processions à travers les rues.

La Voie de l'Illumination[modifier]

La Voie de l’Illumination a été apportée à Kozakura par des prêtres de Shou Lung durant le règne de l'empereur Shotoken et est presque identique au Chemin de l’Illumination pratiqué à Shou Lung. Cette religion bien organisée tire des leçons de la vie et des paroles de son grand sage pour guider les hommes vers la perfection spirituelle.

À Kozakura, cette religion est divisée en trois écoles de croyance :

- L’école Toro-dai est l'école la plus populaire. Pour atteindre l'élévation spirituelle sous ses enseignements, un croyant a seulement besoin de répèter plusieurs fois un unique vers. Le pouvoir du chant mystique donne finalement l’Illumination. Torodai est très populaire chez les gens communs, du fait que c'est un enseignement facile à suivre.

- L’école Kanchai révèle à ses partisans une structure compliquée d'esprits invisibles, quelques-uns bons et d’autres mauvais. Ces créatures cherchent à aider ou à faire du mal, suivant leur nature. Les adorateurs espèrent gagner la faveur des bons esprits et éviter le courroux des mauvais. L’école Kanchai s’inspire librement des idées et croyances des Huit Millions de Dieux, partageant beaucoup de divinités, esprits et créatures fantastiques similaires.

- L’école Konjo est la très ésotérique troisième école de la Voie de l’Illumination. Elle utilise des méthodes strictes de méditation et de contemplation pour montrer que les choses matérielles sont seulement des illusions passagères qui changeront et tomberont en poussière. Ce qui compte est la force de l’esprit de la personne. Cette école est très populaire chez les samouraïs et les seigneurs souverains, et beaucoup de leurs actes sont influencés par l'école Konjo. De toutes les écoles, c'est la plus difficile à suivre et la plus conforme au concept original du Chemin de l’Illumination.

Économie[modifier]

Kozakura a une économie agraire basée sur la culture du riz. Le riz est la mesure de richesse, la base du système d'impôt, et un moyen d'échange. Parce que la richesse est ainsi étroitement reliée à l'existence de terrain agricole cultivé dans Kozakura, il est important de comprendre le système de shoen (propriétés) sur lequel cette économie repose.

Shoen et Koden[modifier]

Les koden sont des terres publiques, dont le revenu va à l'état. Originairement, tous les koden étaient des propriétés impériales. Les koden donnés aux vassaux sont devenus des shoen, des propriétés privées détenues avec la bénédiction de l'empereur. Ces propriétés sont légalement définies en tant que subdivisions de l'état et comme unités administratives. Elles suivent rarement les limites géographiques naturelles ou les considérations politiques locales. Avec le temps et l'augmentation du pouvoir de la classe militaire provinciale, peu de terres publiques ont été laissées à l'état. La plupart du pays est divisé en shoen, et un même détenteur de terre peut avoir ses propriétés largement éparpillées dans tout Kozakura. Un jito et d'autres fonctionnaires étant généralement sur place pour administrer un shoen, ce n'est pas exceptionnel pour un détenteur de terre de simplement récolter ses revenus à distance comme un seigneur absent, et de ne jamais réellement mettre le pied sur sa propriété.

Taxes[modifier]

Les détenteurs de propriétés sont taxés suivant la surface de terre qu’ils détiennent, plutôt que sur la population qui habite sur ces terres. Les terres capables de produire du riz sont taxées plus lourdement et considérées comme plus précieuses que la plupart des autres types de propriété. Les impôts les plus communs sont l'impôt sur la terre, l'impôt sur la récolte et l'impôt sur la main-d'œuvre. Les deux premiers sont prélevés une fois par an et généralement payés avec du riz. Même l'impôt sur la main-d'œuvre est quelquefois payé en riz plutôt qu’en pièces. Les jito et d'autres fonctionnaires rassemblent ces revenus, et s’assurent qu'ils sont transmis au gouvernement provincial ou à l'État. L'unité de mesure est le koku, correspondant approximativement à 180 litres de riz.

Ressources et production[modifier]

La plus grande ressource naturelle de Kozakura est sa terre arable et la récolte de riz qui y est produite. Le riz est largement utilisé comme moyen d'échange. Par conséquent, une des ressources principales de chaque paysan ou seigneur est le riz qu’il peut produire ou rassembler. Les paysans travaillent difficilement pour faire pousser autant de riz que possible. Quelques-uns ont même des champs de riz secrets dans les montagnes, caché loin des collecteurs d'impôt. Les nobles, les fonctionnaires et les temples rassemblent du riz en prélevant des locations et des impôts aux paysans. Ils établissent aussi d'importants projets pour obtenir de nouvelles terres, transformant les nouveaux territoires en champs de riz utilisables. Les forêts sont éclaircies, les marécages sont comblés, l'irrigation se développe, les flancs de montagne sont disposés en terrasses, les ruisseaux sont détournés et les champs construits, tout cela étant fait à la main. Les récompenses de plus de production du riz et de plus d'argent rendent de tels projets valables et continuent à modifier le paysage de Kozakura.

Les autres articles vitaux à l'économie sont le bois de charpente, le poisson et les métaux extraits dans les montagnes, et les industries bien établies qui se développent autour de ces ressources. Encouragés par leur shugo, les fermiers kozakurans ont adopté des améliorations dans la technologie agricole. De meilleurs outils, de nouvelles récoltes telles que le soja et le thé, et un plus grand usage d'animaux de trait a changé le style de l'agriculture. La production est maintenant possible sur une base étendue. De la soie brute, du chanvre, du lin, du papier, des colorants, de la laque, des huiles végétales et d'autres produits d'économie de village sont produits en supplément pour le commerce général.

Commerce[modifier]

Les Kozakurans ont un intérêt faible mais croissant pour le commerce avec les pays au-delà de leurs frontières, mais jusqu'ici la plupart des produits ne sont utilisés que dans le pays. Les soies et la poterie sont des marchandises commerciales populaires dans Kozakura, et les travaux d'artisan, tel que les boiseries émaillées, trouvent toujours un acheteur. Les difficultés de transport longue distance dans la campagne accidentée de Kozakura ont engendré le bureau du toimaru, un agent maritime qui prend le riz et les autres productions d'une propriété pour l’expédier et le distribuer sur un large marché.

Plusieurs guildes et associations, appelé za, existent et prennent part à la politique commerciale. Autorisées et protégées par des chartes des seigneurs ou du gouvernement, les za règlent les pratiques d'un groupe d'artisans, établissant des prix et déterminant ce qui peut être vendu et où. Les brasseurs, les tisserands, les charpentiers et les maréchaux-ferrants sont habituellement représentés par un za, du moins dans les régions peuplées avec des protecteurs puissants qui supporteront leurs intérêts économiques.

Villes et villages[modifier]

L'augmentation du commerce et des services a permis à des villes provinciales de prospérer, et d’assez grandes communautés ont grandi autour de quelques-uns des temples, ports et marchés majeurs. Une nouvelle classe marchande s'est établie dans les villes. À quelques endroits, tel que le centre de construction navale de Renkyu, le gouvernement est semi-autonome et est tenu en partie par un conseil marchand. Le commerce produit par ces centres urbains pousse le système d'échange basé sur le riz à ses limites, et la frappe de monnaie y est plus demandée et utilisée que dans la campagne. Les prêteurs sur gage, agents de change et autres agents de courtage ont prospéré dans la plupart des villes pour profiter des demandes d'affaires basées sur l'argent.

Culture[modifier]

Arts[modifier]

Malgré l'instabilité politique de Kozakura, le pays possède une remarquable tradition culturelle. En des temps anciens, la capitale impériale de Fukama dans la province Shizume était considérée comme le haut lieu de la culture. À présent, de nouveaux centres culturels sont apparus dans de nombreuses autres provinces.

L'essor culturel est dû à plusieurs facteurs. Avec la fusion progressive des classes aristocratiques civiles et militaires, la classe militaire dominante a embrassé les standards de la cour impériale dans l'appréciation de l'art. Récemment, de nouveaux styles de peintures, de calligraphie et d'artisanats ont été empruntés aux nations de Wa et de Shou Lung et ont influencé la culture kozakurane dans ces domaines. Enfin, les temples de la Voie de l'Illumination ont propagé des philosophies à travers les écoles Konjo et Kanchai qui ont eu un impact certain sur les arts en général.

Peinture[modifier]

L'art le plus populaire de nos jours est sans aucun doute la peinture. La dernière mode est à la peinture à l'encre, dérivée d'un style paysager venu de Shou Lung. Ce nouveau style monochrome connu sous le nom d'Eau et Encre évite les couleurs vives et rend primordial le travail du pinceau. Le thème récurrent dans ce style artistique, comme en architecture ou pour les autres formes d'expression, est celui de l'homme en harmonie avec la nature.

Théâtre[modifier]

Un type d'art totalement différent est la performance dramatique connue sous le nom de noh-kyogen. Le noh est un drame sérieux basé sur la religion. Agrémenté de kyogen (des interludes comiques), il forme l'archétype du divertissement favorisé par le shogun et la cour impériale. Le théâtre noh a évolué dans un mime dansé et masqué sur fond de musique dans des styles dramatiques extrêmement précis, certains sérieux, et d'autres comiques. De nombreuses troupes de danseurs-acteurs ont adopté cette technique, qui est devenu un style admiré et imité par les courtisans et une partie de l'élite militaire.

Musique[modifier]

Dans le domaine de la musique, les paysans apprécient les percussions et le koto à trois cordes. Les classes supérieures favorisent pareillement le koto à trois ou douze cordes, et le biwa (une sorte de luth). Le shakuhachi, une flute en bambou, est l'instrument préféré des moines et des prêtres. Parmi la classe supérieure, les danses stylisées deviennent de plus en plus populaires en tant que divertissements accompagnés de musique, souvent sous la forme d'un solo effectué par un unique joueur de koto.

Littérature[modifier]

La littérature est appréciée par les gens cultivés et la poésie, popularisée par les drames et comédies noh, ont attiré l'attention des courtisans et de la noblesse. La littérature ancienne, des contes d'intrigues de cour romantiques, n'est plus en vogue. À présent, les contes épiques et les poèmes sur les héros militaires, les victoires et les défaites sont favorisés. La poésie reflète particulièrement cet intérêt, mais est aussi utilisée pour exprimer des sentiments sincères (amour, culte de la nature, etc.).

Artisanat[modifier]

L'artisanat en tant qu'art n'est pas négligé. Sous le shogunat Hojo, Kozakura s'est fait connaître par ses poteries délicates, le travail de la laque, du bois ou du jade et la sculpture sur bronze.

Architecture[modifier]

Matériaux[modifier]

Parce que Kozakura est souvent secouée par les tremblements de terre, les bâtiments sont faits de bois léger et de matières telles que le papier, qui occasionnent moins de blessures aux habitants en cas de chute. La maçonnerie est utilisée seulement là où c’est absolument nécessaire, par exemple dans les murs défensifs des châteaux ou les fondations des temples et des tours. Les bois de construction les plus communs sont le bambou, le pin, le cèdre et le saule. Le papier, de très lourd à translucide, est utilisé pour les cloisons, la paille pour le sol et les toits de chaume, le plâtre pour ignifuger les murs et l’argile pour fortifier les murs et fabriquer des tuiles.

Design[modifier]

La plupart des bâtiments partagent des traits communs. Les sols sont construits généralement sur pilotis. Cela garde le bâtiment sec pendant la saison pluvieuse, permet à l’air frais de circuler dessous lorsqu’il fait chaud, et empêche la plupart des parasites d'entrer dans le bâtiment. Des piliers et des poutres supportent le poids du toit. Cela permet aux murs de coulisser, ou même d’être entièrement amovible. Le toit lui-même est habituellement construit le long d'un seule faîtière, avec les chevrons et des poutres pour le soutenir. Les plafonds sont rarement construits, et souvent les murs ne montent pas complètement jusqu'au sommet. Le toit descend très bas formant un large auvent qui s’étend au-delà des murs de la maison. Dans les villes, les toits sont communément couverts de tuiles pour réduire le risque d'incendie, mais les bardeaux en bois, le chaume et le roseau sont également utilisés.

La plupart des maisons ont des volets en bois, allant du sol au plafond et qui peuvent être fixés sous l'avant-toit durant les typhons. Quelques-uns sont fixés sur des gonds et se replient le long du toit lorsqu’il n’y en a pas besoin. La plupart des magasins et entreprises ont des volets horizontaux qui scellent les larges fenêtres lorsqu’ils sont fermés, ou se replient à l’extérieur lorsqu’ils sont ouverts. Tandis que le volet inférieur peut être soutenu avec des plots et utilisé pour exposer des marchandises, l'autre est renforcé et sert de marquise pour l’étal au-dessous.

Philosophie[modifier]

Les préceptes de la Voie de l’Illumination ont affecté le dessin architectural. Entre autres choses, la Voie encourage les personnes à vivre en harmonie avec la nature, et dans un environnement harmonieux. Cela a résulté en structures construites le long de lignes simples et pures, l'usage de bois et de fibres naturelles ou un usage discret de matières décorées, une simplicité de forme qui attire l'œil sur un objet remarquable en entrant dans une pièce, par exemple un objet d'art, un arrangement de fleurs ou la vue à l'extérieur des portes.

Cette philosophie est mise en pratique dans le dessin appelé "style studio", popularisé dans les cent dernières années par l’Empereur Gofukakuji. Dans ce style, des tatamis de paille tissée sont utilisés pour couvrir le sol entier. Une alcôve spéciale, appelée le tokonoma, est mis de côté pour l'exposition d'objets d'art. Le Pavillon du Jade, construit par Empereur Gofukakuji en 1336 CK (1262 CV) est un exemple parfait de ce style d'architecture. Les variations sur ce thème sont maintenant communes dans les maisons des samouraïs et des nobles de Kozakura.

Le milieu naturel d'une maison ou l'apparence de l'aménagement paysager d'une propriété est aussi vital que les bâtiments pour l’obtention d’un effet harmonieux. Cette admiration de la beauté naturelle a créé un marché du paysagisme croissant, et garantit presque l'emploi d'au moins un jardinier dans tout ménage qui peut s'offrir ses services. Bien qu'une vue naturelle soit préférée, certains nobles dépenses des fortunes pour rehausser ou changer la campagne si la vue est gâchée par quelque élément discordant. Les jardins de rochers, jardins d'eau et jardins de plantes décoratives sont très populaires et considérés comme des lieux incomparables pour la méditation ou la contemplation de la nature. Les jardiniers habiles et les artistes du paysage sont très demandés.

Influence étrangère[modifier]

Les influences de Shou Lung peuvent être vues dans les lourds toits des temples, supportés par des piliers bruts foncés et des murs de plâtre blanc. Un toit du style pagode modifié se voit sur beaucoup de temples, bien que les résidences et les commerces n’ont été influencés par ceci que par l'adoption d’un avant-toit légèrement évasé. Quelques styles de boiseries émaillées et vernies et de sculptures sont aussi empruntés à Shou Lung.

Types de constructions[modifier]

Maisons[modifier]

La maison la plus simple est le minka, ou ferme. Un minka est fait normalement de bois, avec un toit de chaume, un sol de bois et de terre, un foyer, et parfois un grenier rempli de paille pour dormir.

Les maisons accolées trouvées dans les villes sont semblables au minka. Les plus pauvres ne sont guère plus que des huttes en bois avec un sol en terre et une ou deux pièces. Chacune est séparée des autres par un mince mur en bois et couverte avec de simples planches. Les entrées et les fenêtres sont masquées par des rideaux. Parce que la maison et le commerce partagent presque toujours le même bâtiment, le devant de la maison est utilisé pour les affaires.

Les bourgeois avec plus d'argent vivent dans les maisons plus grandes et plus élaborées. Le devant a des volets utilisés pour l’exposition de leur travail et le bâtiment peut inclure plusieurs pièces. Les négociants prospères et les hôteliers ont de petits complexes avec un minka de deux ou trois étages, d’une petite porte d’entrée, une écurie et des entrepôts séparés.

Les demeures de samouraïs sont organisées en un campement autour d'un bâtiment où le maître, ses serviteurs et ses partisans vivent. Les partisans du samouraï sont logés dans le nagaya, une longue caserne d’un ou deux étages. Leurs domestiques habitent le rez-de-chaussée tandis que les samouraïs vivent à l’étage. Le nagaya est généralement placé le long des murs externes du campement du maître. Les samouraïs de haut rang qui sont proches de leur seigneur sont quelquefois hébergés dans des maisons séparées. La plus haute noblesse habite des complexes comprenant plusieurs nagaya et châteaux.

Temples et autels[modifier]

Les autels sont des constructions petites et modestes, habituellement érigés entre des arbres, près d’un ruisseau ou dans d'autres milieux naturels. Beaucoup sont marqués d’un torii de couleur rouge, un passage en voûte qui mène à l’autel. Au-delà du torii se dressent des statues d'esprits gardiens, destinées à éviter les mauvaises influences. À l'intérieur du périmètre se trouve une cuvette de pierre remplie d'eau fraîche pour la purification avant la prière. De l'autre côté de celle-ci on peut trouver un petit espace couvert pour exécuter des danses sacrées. En plus du bâtiment lui-même, il peut y avoir un autre bâtiment extérieur pour le stockage. Les autels sont construits de bois et chaume. Ni pierre ni plâtre ni tuile ne sont utilisés dans les bâtiments. Les toits sont couverts de chaume, montant abruptement. Les sols sont posés sur des pilotis. À l'intérieur, il y a habituellement un seul couloir décoré très simplement. Il n’y a aucune statue ou représentation de la divinité dans le bâtiment lui-même. Lorsqu’il est situé dans une communauté, l’autel est souvent le centre du village ou de la vie communautaire. Les vieux ou les très jeunes peuvent y passer leur temps à discuter et à s’amuser.

Les temples sont des structures beaucoup plus imposantes. La plupart sont une collection de bâtiments centrée autour d'une seule grande esplanade sur une fondation de pierre. Accessible après une longue montée de marches, l’esplanade accueille d’énormes statues de la divinité ou des divinités adorées dans le temple. Bien qu'ils paraissent avoir plusieurs étages depuis l'extérieur, ils ont rarement plus d'un niveau, l’intérieur étant constitué de grands piliers et de plafonds hauts. Les espaces entre les piliers sont conçus pour être fermés au besoin par des écrans portables et des murs coulissants, suivant les différents usages (sermons, prière, cérémonies, etc.) pour lesquels le temple est utilisé. Sur les côtés du couloir principal se trouvent les percussions et les clochers, avec un énorme brûleur d'encens dans le centre pour les offrandes. D'autres bâtiments incluent la loge du gardien avec les grandes portes plaquées de fer, beaucoup de pagodes, les quartiers des prêtres et des moines, une bibliothèque construite pour les sutras sacrés, et une plus petite salle, principalement utilisé pour l'instruction du clergé. Un temple riche aura aussi un château séparé pour son abbé, des quartiers pour les sohei, et un ou plusieurs jardins ou maisons de thé.

Châteaux[modifier]

Construits dans les places défendables au sommet d’une colline, dans les montagnes ou sur une île, les châteaux sont des structures grandes et compliquées. Ils sont conçus pour la défense et sont construits sur de massives fondations de pierre. Les défenses externes se composent de murs percés de plusieurs portes, chacune gardée par sa propre troupe de soldats. À l'extérieur du mur peut se trouver un fossé, enjambé par un ou plus ponts. Les différentes cours du château commencent à l'intérieur du mur et protègent les demeures des partisans de confiance les plus puissants et le château du seigneur. Les cours sont conçues pour la défense, chacune se situant plus haut que la précédente, et séparée des autres par des murs, des portes complexes et parfois des fossés.

Les murs et les bâtiments forcent des attaquants à trouver un chemin qui en fait des cibles faciles pour les défenseurs. Les chemins mènent finalement à la porte de la cour principale. Le donjon principal, le tenshu-kaku, est localisé là, comprenant des arsenaux, des greniers, des entrepôts, un puits, et la salle du conseil. L’étage supérieur du bâtiment sert de mirador depuis lequel la campagne environnante ou la ville peuvent être observées. En temps de guerre, le tenshu-kaku est reconverti en quartiers pour le seigneur, sa famille et ses hommes et peut supporter un long siège.

Coutumes[modifier]

Habitants[modifier]

Races[modifier]

L'archipel de Kozakura est principalement peuplé d'humains, mais d'autres races y vivent également, certaines vivant en harmonie avec les hommes, d'autres étant particulièrement mauvaises et redoutées.

Parmi les races relativement pacifiques figurent les gens du Peuple de l'Esprit, divisés en trois sous-races, et les korobokuru, un type de nains orientaux. Des barbares humains peuvent également se rencontrer mais ils vivent généralement entre eux, notamment sur les îles de Ryuten et d'Obakuto (hors de la sphère d'influence de Kozakura) et ont peu de contacts avec le monde extérieur.

Les hengeyokai, une race métamorphe, sont tout juste tolérés et vivent généralement dans des zones reculées. Certains d'entre eux se font néanmoins passer pour des humains, occupent des postes importants et sont même devenus célèbres.

Enfin, de nombreux monstres et mauvais esprits hantent certains lieux et vivent dans les endroits les plus reculés, y compris sur l'île principale de Shinkoku.

Classes[modifier]

La classe dominante de Kozakura est la classe des samouraïs, des soldats d'élite qui ne vivent que pour le combat et l'honneur. Ils suivent le bushido (ou voie du guerrier). Les combattants non samouraïs sont appelés bushi. Certains combattants ont une telle maitrise des arts du combat qu'ils acquièrent le statut de maître (kensai), tel le célèbre escrimeur Ebusado.

Les ninjas sont des clans de guerriers agissant dans l'ombre dans leur propre intérêt. Ils sont généralement méprisés par les samouraïs, qui leur reprochent de manquer d'honneur. Cependant, la plupart des clans de ninjas vivent sous de fausses identités et gardent leurs activités secrètes. Les familles ninja les plus importantes sont les clans Konishi et Uji.

Venus de l'archipel voisin de Wa, les yakuzas sont des hors-la-loi regroupés dans des gangs. Contrairement à leurs homologues de Wa, les yakuzas de Kozakura sont relativement peu organisés et ne représentent pas une force très importante dans la société.

Ce n'est pas le cas des wako, des pirates orientaux, qui sont une véritable plaie pour le commerce. Ceux-ci ont la pleine maîtrise des mers malgré les raids parfois effectués par la Marine Impériale sur leur principal port d'attache, la ville de Yoetsu sur l'île de Kabudono. Le plus craint d'entre eux est le capitaine Pan Chu et sa célèbre jonque La Lily d'Or.

La religion, très importante à Kozakura, a également amené son lot de classes. Parmi celles-ci, se trouvent les prêtres et les moines. Certains temples développent également des armées composées de sohei, une sorte de moines-combattants (plus ou moins assimilables aux paladins occidentaux de Féérune).

La magie profane a aussi ses adeptes, sous la forme de wu jen. Ces sorciers sont à la fois craints et respectés. Le plus puissant d'entre eux, Genbudo, vit à Chimotoge où il reçoit des gens venus demander ses conseils des quatre coins du pays. Généralement solitaires, certains wu jen se sont pourtant regroupés dans la très secrète Société du Paon Iridescent, basée à Dojyu.

Enfin, à mi-chemin entre les moines et les wu jen se trouvent les shukenja, des sages-guérisseurs très respectés.

Personnages[modifier]

Empereur : Gonijo[modifier]

L'empereur Gonijo est petit pour son âge (15 ans) et n'est pas en bonne santé. Il rit rarement et participe peu aux amusements de la cour. Jusqu'ici célibataire et sans héritier, il aime les quêtes religieuses et les rituels majestueux que son titre exige de lui. Gonijo montre peu d’intérêt dans les affaires d'état et a déjà indiqué qu'il se retirerait avec plaisir dans un temple s'il était autorisé à le faire.

Empereur retiré : Gokammu[modifier]

Gokammu est un homme svelte de taille moyenne. Âgé de 36 ans, il est ambitieux et intelligent et se rencontre seulement dans les cercles les plus hauts de Dojyu. Cette personnalité pleine de force et charismatique est implacable envers ceux qui l'offensent. Il place un grand intérêt dans les présages et les signes, n'entreprenant jamais un projet à moins que le temps soit propice. Gokammu complote pour restaurer le pouvoir du Bureau Impérial. Bien qu'il cultive une image de neutralité, il utilise ses rapports étendus pour intriguer contre les deux clans Takenaka et saper le pouvoir du gouvernement shogunal.

Shogun : Hojo Kawabuko[modifier]

Hojo Kawabuko est un fier et déterminé jeune homme de 17 ans. Il est cynique pour son jeune âge, déjà habile aux mensonges et aux subterfuges, et trop confiant dans ses capacités de combattant. Kawabuko est confiné à Gifu sous les yeux vigilants de sa mère Hojo Haru et du shikken, son grand-père Takenaka Okawa. Il sait qu’il est destiné à une retraite précoce ou à une mort soudaine mais ne souhaite aucun de ces deux sorts. Ses alliés sont ceux avec des rapports forts au clan Hojo, et ceux qui ont été blessés par les Takenaka après la Guerre Hojo. Le shogun et ses alliés attendent un moment approprié pour bouger contre les Takenaka. Kawabuko se rencontré dans les cercles officiels de Gifu, ou au shogunat proche de la ville. De temps en temps, il se glisse incognito loin de ses gardiens et voyage autour de Gifu pour rencontrer des alliés qui conspirent contre le shikken.

Shikken : Takenaka Okawa[modifier]

Okawa est le grand-père du shogun Hojo Kawabuko. Il est réservé et distant, manipulateur et ambitieux. À 43 ans, il est un administrateur convenable, et un chef militaire juste mais banal. L'art de la diplomatie et de la réconciliation n'a jamais été un point fort chez Okawa, et cela a réduit son efficacité en tant que shikken. Okawa voit son demi-frère Sugawara comme étant jaloux de sa position d'autorité, et la convoitant pour lui-même. Il est déchiré entre le besoin de garder le clan Takenaka uni, et la frustration due aux efforts continus de Sugawara pour saper son pouvoir. Le shikken peut être rencontré dans et autour de Gifu, ou sur les terres Takenaka dans les provinces du sud-ouest.

Autres personnages importants[modifier]

Empereur retiré : Gobidamu[modifier]

Gobidamu est moine au temple de Kanchai-ryu sur le Mont Ichi. Il y est connu sous le nom de Shoku, un homme de 51 ans tranquille aux goûts ascétiques. Il aime beaucoup la méditation et écrire de la poésie, mais dépense la plupart de son temps à influencer la politique du temple. Il a obtenu le soutien du temple pour Takenka Sugawara, comme son fils, l'empereur retiré Gokammu, lui a demandé. Gobidamu ne quitte jamais le temple et n'a aucune envie de revenir à la vie du monde.

Hojo Todahiro[modifier]

Avec l'accord tacite du Seigneur Betsui Kando, Hojo Todahiro habite à Iewara sur l’île de Kanshu, avec plusieurs centaines de ses partisans et les samouraïs qui ont fui avec lui dans l’exil après la Guerre Hojo. Il complote pour regagner sa place comme shogun et chasser le clan Takenaka du pouvoir.

Parmi ceux qui l'ont supporté dans la guerre était les clans Tanomitsu, Kashigawa, Oezuki, Todo, Mashikuni et Yamabe. De ceux-ci, les Kashigawa et Tanomitsu tenaient traditionnellement de hauts postes dans le bakufu, mais même ces honneurs n'ont offert aucune protection après leur défaite. Le clan Tanomitsu, autrefois le plus puissant soutien du shogun, a souffert le plus. Leurs chefs ont été exécutés, leurs familles ont été exterminées, et la plupart de leurs terres confisquées ou brûlées. Ceux qui ont survécu ont fui dans leur shoen dans les provinces éloignées ou ont accompagné Hojo Todahiro dans l’exil sur l'île de Kanshu. Le clan Kashigawa est un vassal d’Hojo, la plupart de ces nobles ont joint Todahiro quand il est allé à Kanshu. D'autres loyalistes ont été dépouillés de leurs propriétés et avantages fiscaux par le shikken et se sont retirés dans leurs propriétés provinciales. Le clan Mashikuni est maintenant allié avec Takenaka Sugawara, du clan Takenaka du nord-ouest. Mashikuni Kakuji, le précédent shugo-daimyo de la province Sudai et allié des Hojo, a abandonné l’idée de voir Todahiro devenir shogun. Il ira jusqu’au bout pour venger la confiscation des propriétés de son clan par le shikken, même si cela veut dire supporter un Takenaka.

Takenaka Sugawara[modifier]

Âgé de 48 ans, Sugawara est lent à se mettre en colère et ne combat pas sans une raison valable. Mais une fois qu'il a décidé d’agir, il agit rapidement et de façon décisive. Sa compétence comme combattant, chef militaire et personnalité dominante a contribué à faire de lui un chef très populaire.

Pour le moment, Sugawara ne fait rien de patent contre son demi-frère, le shikken Takenaka Okawa. Il attend son heure sur ses propriétés dans la province Iwari, pendant que ses vassaux intriguent et recrutent des alliés pour sa cause. Il peut être rencontré dans les provinces Takenaka du nord-ouest.

Hojo Kamuri[modifier]

Kamuri est l'arrière-grand-père du shogun actuel. Abandonnant le titre de shogun à son fils lorsqu’il put assumer la fonction, Kamuri s'est retiré et est devenu le moine connu sous le nom de Bentori, au temple de Namikami dans le nord.

Il est respecté par les célèbres sohei de ce temple à cause de sa formation militaire et de son haut rang, et il a pris en charge les sohei qui était pratiquement sans chef depuis que Futoro, le patriarche du temple, a été sérieusement blessée il y a deux ans. Les sohei de Namikami ont depuis persuadé beaucoup de samouraï dans les provinces du nord d’être derrière la succession de Hojo Kawabuko au poste de shogun.

Bentori est grand et musclé, un samouraï accompli admiré surtout pour sa prouesse au tir à l'arc. Il n'est cependant pas possible qu'il soit reconnu comme n'importe quoi d'autre qu'un moine ou un sohei pour quiconque est peu familier avec lui. Il peut être rencontré, accompagné d’un autre sohei de Namikami, dans chacune des provinces autour du temple.

Notes et références[modifier]

  1. Cette mythologie kozakurane est très largement inspirée des écrits du Kojiki, livre sacré qui est à la base de la mythologie japonaise (qui assoit la lignée des empereurs, supposés descendants d'Amaterasu, déesse du Soleil), ainsi que de la religion Shinto, très proche de la religion kozakurane des Huit Millions de Dieux.
  2. L'organisation politique de Kozakura est calquée sur celle du Shogunat de Kamakura au Japon.
  3. Cette religion kozakurane est très largement inspirée de la religion Shinto, la religion originelle du Japon.



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