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Kelly Dassault

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Kelly Dassault est une artiste, photographe et entrepreneuse, franco-portugaise, née en 1987.

Biographie[modifier]

Artiste et mère de famille, Kelly est une entrepreneuse engagée. Passionnée par l'art sous toutes ses formes, particulièrement la mode, le théâtre, le design, le cinéma, l'art pictural et tant d'autres, elle s'exprime notamment à travers la photographie.

Née de parents portugais qui ont fui le pays sous Salazar, Kelly se décrit comme un pur produit de l'immigration et se considère avant tout comme européenne. En 2015, elle choisit de renouer avec ses origines et s’installe à Lisbonne, avec son mari Julien et leurs quatre enfants.

Kelly réalise plusieurs expositions retraçant son passage à New York (New York, La Ville Raide ; 2014) puis revenant sur ses voyages et découvertes (Voyageur ; 2017).

En 2019, elle raconte Tijuana dans un livre photographique poignant, empreint d'humanité, et une exposition éponyme : Zona Norte[1],[2],[3].

Elle entreprend avec son mari, Julien. Ensemble, ils créent Maisons Julien et Kelly Dassault avec l’idée de développer un portefeuille de marques à leur image : durables, éthiques et ambitieuses.

Formation[modifier]

Kelly Dassault a commencé sa carrière professionnelle au sein d’une agence d’architecture avant d'exercer comme modèle et comédienne[4]. Elle poursuit ensuite des études de photographie à New-York[4], en 2014.

Mécénat et entrepreneuriat[modifier]

Avec son mari, Julien Dassault[5],[6], Kelly s’engage dans la philanthropie, portée par une puissante volonté de soutenir l'accès à l'éducation et la santé, sujets qui leur sont chers.

Ensemble, ils fondent Maisons Julien et Kelly Dassault, un groupe familial qui a à coeur de soutenir des causes actuelles, telles qu'Offre Joie à Beyrouth, l'AP-HP à Paris, ainsi que des entreprises qui s'inscrivent dans une démarche responsable, comme les vélos électriques Voltaire ou les nano-satellites Kineis.

Maisons Julien et Kelly Dassault regroupe également plusieurs activités, des projets durables et éthiques, liés à l’art de vivre, au bien-être et à la création sous toutes ses formes:

  • 27 Films: la société de production et d'édition qui publia Zona Norte et soutient des artistes indépendants.
  • 27 Lisboa: une boutique à Lisbonne et maintenant en ligne, proposant une sélection d’objets éclectiques et durables[7],[8],[9],[10].
  • 27 Studio: un espace beauté inspirant pour prendre soin de soi, au cœur du quartier historique du Chiado à Lisbonne.
  • Santos Dassault: une société immobilière qui rénove et préserve des appartements anciens entre Paris et Lisbonne.

Expositions[modifier]

  • 2014: New York, La Ville Raide, Paris
  • 2017: Voyageur, Paris
  • 2019: Zona Norte, Paris[1],[2],[3]
  • 2021: Zona Norte, Paris

Ouvrage[modifier]

2019 : Zona Norte, 27 Films (ISBN 9782957037001)[11],[12],[13]

Zona Norte[modifier]

Le travail de Kelly n’est ni journalistique, ni politique. Zona Norte est un projet humaniste, un livre d'art, né d’une humble intention d’orienter la lumière sur Tijuana et la beauté qui y rayonne, malgré la dure réalité à laquelle les migrants font face.

À travers ses photographies, qu’il s’agisse de portraits ou de scènes de vie, Kelly capture des moments de la vie quotidienne des migrants et raconte les histoires de ces personnes incroyablement dignes.

Les femmes à Tijuana n'ont aucun droit et aucun accès aux soins de base. Kelly s'attache à révéler l'impressionnante contribution des associations pour développer l'accès aux soins et soutenir les migrants, particulièrement les femmes ainsi que leurs enfants.

Au-delà de son témoignage photographique, Kelly pose un regard juste et différent sur une ville à la croisée des cultures, une ville où la richesse rencontre une réalité violente.

Aujourd'hui plus que jamais, les images ont une place considérable et jouent un rôle important dans notre vie quotidienne. Grâce au pouvoir des images, Zona Norte porte le destin de ces personnes au cœur de notre attention.

La genèse du projet[modifier]

Tout a commencé par une photographie, celle de Jérôme Sessini, offerte à Kelly par un ami, alors qu'elle suivait une master class de photographie, à New York[4]. C'est le déclic. Kelly est intriguée par cette photo notamment par le lieu de la photo. Elle contacte alors Jérôme Sessini lui-même, qui lui répond et deviendra un soutien précieux dans son voyage: la photo a été prise à Tijuana.

Dans le cadre de sa formation, Kelly doit réaliser un projet d’étude, c'est une évidence, son sujet se trouvera à Tijuana. Elle part ainsi au Mexique, avec l'idée de réaliser un reportage photographique sur la situation des femmes. Elle a à coeur de rendre compte de la vie de ces jeunes femmes, jouant un rôle central dans les réseaux de prostitution et de traffic de drogues mais aussi de produits pharmaceutiques.

Tout ne se passe cependant pas comme elle l'espérait, et dès la première soirée sur place, Kelly rencontre des femmes qui la dissuadent de réaliser son reportage à ce sujet. "Ne fais pas ça, c'est dangereux", la prévient-on.

Désarçonnée, Kelly se retrouve seule à Tijuana, sans sujet. Elle raconte ses inquiétudes à Jérôme Sessini, son ange gardien, qui lui conseille de prendre contact avec son fixeur, Omar Martinez. C'est auprès d'Omar que Kelly découvre la Mission du Padre Chavez. Grâce à l'engagement de quelques volontaires qui distribuent une soupe populaire, cette mission offre du réconfort à de nombreuses personnes en situation de précarité, notamment de nombreux migrants. C'est le tournant, Kelly fera son reportage sur ces hommes et femmes venus à Tijuana depuis divers pays d'Amérique du Sud, tous avec le même rêve: celui d'une vie meilleure.

La confrontation à une dure réalité et la découverte d’un humanisme touchant[modifier]

Lors de ce premier voyage à Tijuana, en 2014, Kelly est rapidement confrontée à une dure réalité. Elle se rappelle d'un événement: l'incident d'un jeune garçon rapatrié à l'hôpital de la Croix Rouge. L'enfant avait été battu pour avoir cassé l'IPad familial. Kelly restera bouleversée par cette violence totalement disproportionnée pour ses yeux européens.

Kelly se retrouve confrontée à une réalité dont elle n'avait pas pleinement conscience et réalise que le simple fait d'être européenne lui donne tellement d'opportunités et de liberté, même pour une jeune fille issue d'une famille ouvrière. La simple couleur de son passeport lui permet de voyager, d'aller à l'école, de voter, de s'habiller comme elle le souhaite, de se marier avec qui elle veut, tandis que certains passeports ne permettent pas de franchir une simple frontière.

A Tijuana, Kelly rencontre des migrants et des déportés politiques, originaires du Guatemala, d'Argentine, du Mexique, du Brésil, ... Certains ont même vécu aux Etats-Unis, cinq, dix, vingt ans, avant d'être renvoyés à la frontière. D'autres y ont donné naissance, et attendent désespérément de pouvoir retrouver leurs enfants. Elle cherche à comprendre leur situation. Ils ne sont pas venus pour l'argent. Ils fuient la violence, la dictature, la peur de se faire tuer, violer ou torturer. Ils cherchent la liberté, la sécurité, la chance de pouvoir accéder à une éducation.

Ce n'est qu'au bout d'une semaine que Kelly sort finalement son boîtier, et commence à prendre quelques clichés. "Prendre une personne en photo est un acte très intrusif, j'ai toujours demandé l'accord verbal des personnes avant de les photographier. Et je leur ai promis de ne jamais utiliser leur image dans un contexte larmoyant." Kelly ne souhaite surtout pas rendre compte du désespoir des hommes et femmes qu'elle a rencontrés. Au contraire, elle cherche à révéler, à travers son objectif, un humanisme poignant, une solidarité touchante et l'immense générosité dont ces personnes, qui ne possèdent pourtant rien, ou peu de choses, font preuve.

Du projet d'étude au livre photographique[modifier]

Son attachement à la ville, aux personnes qu'elle a rencontrées, est tellement fort, qu'après son premier voyage en 2014, Kelly retourne à Tijuana en 2015, 2016, et 2019, parfois en emmenant son boîtier, d'autres fois sans.

A son retour en 2019, Kelly constate qu'elle a beaucoup d'images prises lors de ces différents voyages et se demande alors comment elle pourrait rendre hommage à toutes ces personnes qu'elle a eu la chance de rencontrer et de photographier.

Elle a la volonté de regrouper ses clichés dans un livre, un beau livre. Elle souhaite publier un livre qui regroupera tout ce qu'elle aime, notamment sa passion pour la mode. Les finitions du livre, notamment la couverture en tissus et le titre embossé, font ainsi échos aux codes de la mode. Le livre sera bien entendu fabriqué durablement en France, par une manufacture historique.

"Je souhaitais offrir un beau livre, à ces gens que je respecte tant, pour leur rendre hommage", explique-t-elle.

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 « La Revue du 9 décembre 2019 », sur regards.fr, Regards,
  2. 2,0 et 2,1 « Kelly Dassault - Zona Norte », sur parisetudiant.com
  3. 3,0 et 3,1 « En images : à Tijuana, la photographe Kelly Dassault montre le quotidien des migrants », sur France 24, (consulté le 10 août 2020)
  4. 4,0 4,1 et 4,2 « Interview de Kelly Dassault », sur lespionnieres.com
  5. « Julien Dassault et sa femme Kelly Santos lors de la soirée de gala au profit de la fondation Pompidou, organisé et financé par Olivier et Natacha Dassault » (photogr. Rachid Bellak, LMS/Bestimage), PurePeople,‎ (lire en ligne)
  6. Agathe Godard (photogr. Henri Tullio), « Gala de la Fondation Claude-Pompidou : un trio de cœur », Paris-Match, Hachette Filipacchi Médias,‎ (ISSN 0397-1635, lire en ligne)
  7. (pt) Luísa Oliveira (photogr. Marcos Borga), « Triângulo de S. Bento: O novo bairro que anima Lisboa », Visão, Edimprensa,‎ (ISSN 0872-3540, lire en ligne)
  8. (pt) « 27 Lisboa », Cup of Couple,‎ (lire en ligne)
  9. (pt) Ana Gordo (photogr. Inês Costa Monteiro), « 27 Lisboa: a nova loja da cidade onde (quase) tudo é eco-friendly », A NiT,‎ (lire en ligne)
  10. (pt) Carolina Quaresm (photogr. Manuel Manso), « 27 Lisboa: esta nova loja lisboeta é amiga do ambiente », TimeOut,‎ (lire en ligne)
  11. « DébatDoc - Mexique : une population au pied du mur », sur LCP Assemblée nationale
  12. « Immersion dans la Zona Norte de Tijuana avec 89 photographies en couleur et en noir et blanc », NeozOne,‎ (lire en ligne)
  13. « Zona Norte - 27 Films - Dassault Kelly », BNF - Nouveautés Éditeurs,‎ (lire en ligne)


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