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Jean Moreau (entrepreneur social)

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Jean Moreau, né le 12 mai 1983 à Toulouse, est un entrepreneur social français, principalement connu pour être le co-fondateur de Phénix, une entreprise qui vend des solutions pour réduire le gaspillage alimentaire et non alimentaire.

Parallèlement à cette activité, il est en 2020 co-président du Mouvement des Entrepreneurs Sociaux (MOUVES)[1] et du réseau Tech For Good France[2].

Biographie[modifier]

Enfance et formation[modifier]

Il grandit à Toulouse, où il effectue sa scolarité au lycée public Pierre de Fermat.

Il intègre l’ESSEC en 2003 pour y suivre la filière finance, dont il sort diplômé en 2006. La même année, il obtient une licence de droit à l’Université de Cergy-Pontoise. En 2008, il est diplômé d’un master en affaires publiques de l’IEP de Paris. Ses études le conduisent à faire des stages dans de grands groupes français, d’abord chez L’Oréal en 2005 puis en 2006 chez Total.

Carrière dans la finance[modifier]

En 2008, il est embauché par la banque américaine Merrill Lynch comme analyste financier. Il devient ensuite chargé d’affaires au sein de la division banque d’investissement[3]. Il y conseille de grands groupes pour des projets de fusions-acquisitions.

Dans une interview donnée à l'Info Durable, Jean Moreau explique ce qui l'a amené à rejoindre le monde de la finance, puis à le quitter : « J’ai un parcours classique : école de commerce, puis Sciences Po, en affaires publiques. Et j’ai commencé ma carrière dans la banque d’affaires. C’était une bonne formation, c’était stimulant intellectuellement, mais un peu vide de sens au quotidien. Je passais beaucoup de temps au bureau pour une cause qui ne me faisait pas vibrer, et je n’avais pas de fierté à faire ce que je faisais. J’ai eu envie de trouver un métier à vocation qui ait plus d’impact.»[4]

Entrepreneuriat social[modifier]

En 2013, après 5 ans dans le secteur financier, il quitte Merrill Lynch pour co-fonder Phénix avec Baptiste Corval, ingénieur informatique. Ils créent la société PHENIX SAS, qui commence son activité en 2014. L’entreprise affiche l’ambition d’aider la grande distribution à réduire le gaspillage alimentaire en optimisant le don aux associations caritatives telles que La Croix-Rouge, Emmaüs, le Secours Populaire ou Les Restos du Coeur[5],[6].

Enseignement[modifier]

D’octobre 2010 à décembre 2016, Jean Moreau est Maître de conférence à Sciences Po Paris. Il y enseigne l’analyse financière.

Il est également chargé d’Enseignement à HEC Paris entre septembre 2014 et décembre 2016. Ses cours portent sur la finance d’entreprise et le capital-investissement.

Investisseur[modifier]

En juin 2020, le magazine Carenews rapporte que « l’entrepreneur est désormais « impact investor » au sein du fonds d’investissement de startup tech 50 Partners et membre du comité d'investissement de RAISE Impact.»[7]

Tech for good[modifier]

Jean Moreau occupe plusieurs fonctions dans ce que des médias comme Les Echos ou Stratégies nomment « l'écosystème tech for good » en France[8]. Il est à noter que tous les commentateurs ne s'accordent pas sur une définition claire de cet écosystème, ni sur le nombre d'acteurs qui le composent, comme le questionne la journaliste Sarah Sabsido dans le média L'ADN, le 11 juin 2019 : « Certains acteurs de la Tech For Good s’émeuvent que des entreprises s’approprient cette tendance pour en faire du social washing.»[9]

Il est membre du Galion Project, un think tank consacré aux entrepreneurs de la tech, pour lequel il contribue notamment sur les questions d'entreprises à impact positif. En décembre 2019 toujours, la journaliste Déborah Loye écrit dans Les Echos Entrepreneurs « Avec la start-up de récupération de déchets alimentaires Phenix, Jean Moreau porte la volonté du Galion en étendard : celle de prouver que l'on peut à la fois être en hypercroissance et avoir un impact positif sur la société.»[10]

En 2019, Jean Moreau devient membre du Directoire BCorp France[11]. L'objectif de cette organisation est, comme le signale Béatrice Héraud dans Novethic, d'« accélérer la transition vers une économie à impact environnemental et sociétal positif" en réconciliant le but lucratif de l’entreprise et l’intérêt collectif ».

Jean Moreau exerce par ailleurs le rôle de mentor pour le Réseau Entreprendre. Le 2 mars 2017, Claire Bouleau écrit dans Capital que le Réseau Entreprendre « accompagne les entrepreneurs au démarrage, et dope leur développement.»[12]

Jean Moreau enfin le rôle d'accompagnateur stratégique pour Antropia, l’accélérateur d’entreprises sociales de l’ESSEC.

Le 12 juin 2019, Jean Moreau est élu à la co-présidence du réseau France Eco-Social Tech (FEST) aux côtés d’Eva Sadoun. Au début de l’année 2020, ce réseau est renommé Tech For Good France (TFGF). Le 4 février 2020 dans Mediatico, le journaliste Frédéric Vuillod rapporte que l'ambition d'Eva Sadoun et Jean Moreau est « que la France rayonne avec un modèle d’entrepreneuriat et d’investissement mettant les enjeux sociaux et écologiques au cœur de sa raison d’être »[13].

Le 28 mai 2020, Jean Moreau et Eva Sadoun sont élus à la co-présidence du Mouvements des Entrepreneurs Sociaux (MOUVES). Dans une interview au magazine Carenews, ils déclarent vouloir « proposer une alternative au Medef et un mouvement démocratique ancré dans les territoires.»[14]

Depuis 2019, il intervient de façon hebdomadaire dans l’émission La France Bouge de Raphaëlle Duchemin, diffusée sur Europe 1 comme « coach »[15].

Distinctions[modifier]

En octobre 2017, Jean Moreau est finaliste du Prix Boston Consulting Group (BCG) de l’Entrepreneur Social de l’année 2017. Ce prix récompense chaque année l’entrepreneur social jugé le plus prometteur de France par un panel.

En novembre 2018, il est lauréat du Prix Ernst & Young / Les Echos de l’Entrepreneur de l’année 2018, dans la catégorie engagement sociétal[16].

En mars 2019 puis de nouveau en 2020, Jean Moreau figure dans le Choiseul 200, classement de l'Institut Choiseul qui met en lumière les leaders économiques français de demain. Il est l’un des rares entrepreneurs sociaux à figurer dans ce classement[17].

En décembre 2019, le magazine en ligne Carenews lui décerne le prix de l’entrepreneur social de l’année 2019[18].

Plaidoyer[modifier]

Entreprise à impact[modifier]

Jean Moreau est signataire de plusieurs tribunes portant sur des sujets de tech for good et d'entreprises à impact positif. Le 28 juin 2019, son nom figure parmi les signataires d’une tribune publiée par le journal La Croix, intitulée Le don : niche fiscale ou levier d’action ?[19].

Son nom figure parmi les cosignataires d'un texte publié le 29 novembre 2019 dans la rubrique Opinions du journal en ligne La Tribune concernant l’appel à projets French Tech 120[20]. Les cosignataires proposent notamment que le gouvernement français prenne en compte « des indicateurs extra-financiers d'impact social et environnemental dans les aides à l'innovation ». Jean Moreau défend à nouveau cet argument le 1er décembre 2019 dans une tribune publié par le journal en ligne Les Echos : « Dans nos rêves les plus fous, le taux d'impôt sur les sociétés pourrait même être modulé et dégressif selon des critères d'impact extra-financiers et en fonction des externalités positives. »[21]

Le 28 avril 2020 il figure parmi les signataires d’une tribune qui paraît sur le site franceinfo.fr, tribune dans laquelle plusieurs entrepreneurs demandent la mise en place d’un fonds d’urgence pour une « économie durable et humaine »[22].

Gaspillage alimentaire[modifier]

Jean Moreau prend régulièrement la parole sur la question du gaspillage. Dans le magazine Capital, le 9 octobre 2019, il estime que les supermarchés français ont un intérêt économique non négligeable à donner leurs invendus plutôt que les détruire. Il explique : «Une palette d'œufs vaut 1.000 euros hors taxes, illustre Jean Moreau. Invendue, c'est une perte sèche à laquelle s'ajoutent 120 euros de frais de destruction. Mais si on la donne à une association, le supermarché a le droit de déduire fiscalement 60% de la valeur de la palette. Il ne paie donc pas les 120 euros et récupère 600 euros.»[23]

Liens externes[modifier]

  • Jean Moreau [archive] dans l'émission Le Talk Décideurs du journal Le Figaro le 16 septembre 2019
  • Jean Moreau en interview [archive] à l’occasion du Bpifrance Inno Génération le 4 décembre 2019

Notes et références[modifier]

  1. affiches-parisiennes.com, « Jean Moreau et Eva Sadoun prennent la tête du Mouves », sur Affiches Parisiennes (consulté le 29 juin 2020)
  2. « Tech For Good France, une autre vision de la startup nation • Les Horizons », sur Les Horizons, (consulté le 29 juin 2020)
  3. Henri de Lestapis, « Phenix, en lutte contre le gaspillage », sur Les Echos Executives, (consulté le 24 juin 2020)
  4. « Phenix : "Nous accompagnons les magasins sur la route du zéro déchet" », sur www.linfodurable.fr (consulté le 10 juillet 2020)
  5. « Contre le gaspillage alimentaire, Phenix donne une seconde vie aux invendus », sur www.20minutes.fr (consulté le 10 juillet 2020)
  6. « Phenix transforme les déchets en ressources », sur https://www.chefdentreprise.com/ (consulté le 10 juillet 2020)
  7. « Les réseaux sociaux de... Jean Moreau, co-fondateur et président de Phenix | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le 13 juillet 2020)
  8. « La « tech for good », cela peut rapporter gros », sur Les Echos, (consulté le 10 juillet 2020)
  9. « La tech for good est à la mode, mais qu'est-ce qui se cache derrière ? », sur L'ADN, (consulté le 10 juillet 2020)
  10. Deborah Loye, « L'impact, nouveau moteur de croissance pour les start-up selon le Galion Project », sur Les Echos Executives, (consulté le 10 juillet 2020)
  11. « [Rétrospective] Jean Moreau, l’entrepreneur social de l’année 2019 | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le 29 juin 2020)
  12. « Comment Réseau entreprendre Paris permet aux start-up de décoller », sur Challenges (consulté le 10 juillet 2020)
  13. « Tech For Good et impact social : le leadership à la française », sur Mediatico, (consulté le 10 juillet 2020)
  14. « Eva Sadoun et Jean Moreau à la présidence du Mouves | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le 24 juin 2020)
  15. « Raphaëlle Duchemin : les innovations dans le domaine de la traduction », sur Europe 1 (consulté le 10 juillet 2020)
  16. affiches-parisiennes.com, « Qui est l'entrepreneur de l'année 2018 ? », sur Affiches Parisiennes (consulté le 24 juin 2020)
  17. Ghislain de Montalembert, « Notre classement 2020 des 200 leaders économiques de demain », sur Le Figaro.fr, (consulté le 24 juin 2020)
  18. « [Rétrospective] Jean Moreau, l’entrepreneur social de l’année 2019 | via @Carenews », sur www.carenews.com (consulté le 24 juin 2020)
  19. « Le don : niche fiscale ou levier d’action ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 24 juin 2020)
  20. « 120 champions de la tech française : pour qui et pour quoi ? », sur La Tribune (consulté le 24 juin 2020)
  21. « Start-up : place aux champions de « l'impact » », sur Les Echos, (consulté le 13 juillet 2020)
  22. « TRIBUNE. "Quels secteurs souhaitons-nous soutenir ?" : des entrepreneurs demandent un fonds d'urgence pour une "économie durable et humaine" », sur Franceinfo, (consulté le 24 juin 2020)
  23. Laura Makary, « Ces patrons nous aident à consommer différemment, ils témoignent », sur Capital.fr, (consulté le 10 juillet 2020)

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