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Jean-Philippe de Montfaucon

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Jean-Philippe de Montfaucon (1364-1382) est le fils d'Étienne de Montfaucon (1325-1397) et de Marguerite de Chalon-Arlay.

Biographie[modifier]

Étienne de Montfaucon émancipe son fils Jean-Philippe, alors âgé de quatorze ans et l'investit des seigneuries d'Orbe, d'Échallens et de Montagny (Suisse), pour les tenir de lui « comme souverain seigneur et sire du fief ». Il reçut le serment de fidélité de la bourgeoisie d'Orbe, et jura le maintien des franchises et bonnes coutumes de ces villes. Le comte Amédée de Savoie s'était engagé envers le pape Clément VII à soutenir l'expédition de Louis d'Anjou pour le recouvrement du royaume de Naples. En 1382, ce dernier mit sur pied une partie des milices féodales du pays de Vaud de la Savoie et du Piémont. Jean-Philippe de Montbéliard, seigneur d'Orbe, quoiqu'à peine âgé de dix-huit ans, dut endosser l’armure de guerre pour aller suivre son suzerain. Le jeune homme reçut le commandement d'une compagnie de quarante-six lances garnies de deux cent trente hommes, tant à cheval qu'à pied. L'armée traversa toute la péninsule et arriva près de Naples où elle fut atteinte par une épidémie de peste qui la décima. Plusieurs capitaines de grande naissance ou de renom furent victimes de ce fléau, dont Jean-Philippe de Montfaucon qui mourut à la fleur de l'âge au commencement de novembre 1382. Le comte Amédée VI succomba du même mal peu de temps après.

La nouvelle de la mort de ce fils sur lequel le comte Etienne avait fondé une partie de ses espérances, n'arriva que dans les premiers jours de mars 1383 à Montbéliard et à Montfaucon (Doubs) où elle causa une grande consternation. La douleur de son père se manifesta d'abord par l'érection d'une chapelle dans l'église saint Maimbœuf de Montbéliard. Etienne fonda ensuite pour le remède de l'âme de son fils, un anniversaire dans la cathédrale de Lausanne ; il assigna à cette église une rente perpétuelle de cent sols à percevoir sur les revenus du château d'Echallens. Dès lors, l'homme n'ayant pu se marier et donc sans descendance légitime, les biens que son père lui avait consentis tombèrent dans l'escarcelle de son frère Henri (Henri II de Montfaucon).

Sources[modifier]

  • Recherches historiques sur les acquisitions des sires de Montfaucon et de la maison de Chalons dans le pays-de-Vaud, Baron Frédéric Charles Jean de Gingins-La Sarraz, édition G. Bridel, 1857.
  • Les Sires de Montfaucon au XIVe siècle. Daniel Seigneur, Editions Edilivre.

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