Jean-Michel Yolin
Jean-Michel Yolin a passé les douze premières années de sa carrière en région, d'abord au service des mines[1], puis comme chargé de mission auprès du préfet de région pour la reconversion du bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais, délégué régional de l'ANVAR, directeur de l'École nationale supérieure des techniques industrielles et des Mines de Douai et directeur régional de l'Industrie.
Biographie[modifier]
De 1982 à 1986, il est directeur de la chimie, du textile et des industries diverses au ministère de l'Industrie, où il participe à la restructuration de la chimie et de l'industrie des engrais, au plan textile, et à la modernisation de l'industrie papetière. Il est administrateur de Rhône-Poulenc, de Gaz de France, de l'Office national des forêts, et de l'INRA, commissaire du gouvernement de Sanofi, ATOCHEM, CDF-Chimie, et de l'EMC. Il est membre du Comité interministériel de restructuration industrielle.
De 1986 à 1992, il est directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement d'Île-de-France et inspecteur général des carrières de la ville de Paris. Il développe l'association Airparif chargée du contrôle de la pollution atmosphérique à Paris, dont il est secrétaire général.
De 1992 à 1996, il est appelé au ministère de la Recherche et de la Technologie comme directeur de l'innovation de la technologie et de l'action régionale où, à côté des grands programmes technologiques, il met l'accent, avec Robert Chabbal, sur l'innovation dans les PMI : développement et labellisation des centres de ressources technologiques, professionnalisation des conseillers technologiques, réforme de l'ANVAR, fiscalité de l'innovation, accès au marché financier d'entreprises à fort potentiel de croissance. Il est pendant cette période administrateur du CNES, du CEA, de l'ONERA, de GDF, de l'ANVAR et de SOFARIS et commissaire du gouvernement de l'ANRT.
Il rejoint le Conseil général des mines en mai 1996, où il est chargé de nombreuses missions intéressant le développement industriel, l'enseignement supérieur et l'innovation.
Il copréside la nouvelle section « innovation et entreprises » commune au CGM et au CGTI, en s'investissant tout particulièrement dans les questions posées par l'irruption des NTIC dans notre économie (rapport au ministre Internet et PME : mirage ou opportunité ?, rapports Dématérialisation des procédures administratives et Création d'entreprises dans les NTIC dans le cadre de la mission commerce électronique, rapport sur l'interlocuteur unique en collaboration avec l'Inspection générale des finances). Avec la fusion du CGM et du CGTI en Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies, effective au 1er février 2009, il préside désormais la section « Innovation, compétitivité et modernisation » de ce Conseil.
Il est administrateur de l'ISOC, de l'AFNET, de l'AFTT, de l'ISOC France et du Club de l'Arche.
Titres et décorations[modifier]
- Ingénieur général des mines
- Coprésident de la section « Innovation et entreprise » du Conseil général des mines
- Ancien élève de l'École Polytechnique (promotion 1965)
- Ancien élève de l'École nationale supérieure des Mines de Paris (promotion 1968)
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Commandeur de l'Ordre national du mérite.
Rapports en ligne[modifier]
- Internet et PME : mirage ou opportunité ?, sur le site du Conseil général des mines
- Les principales publications de J.M. Yolin site yolin.net
Références et notes[modifier]
- ↑ Son patron au service des mines de Douai était André-Claude Lacoste
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