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Jean-Michel Psaïla

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Jean-Michel Psaïla
Description de l'image JeanMichelPsailaportrait.jpg.
Nom de naissance Jean-Michel Henri Psaïla
Naissance
Hussein Dey, Algérie
Nationalité Français
Pays de résidence
Profession
Journaliste
photographe
directeur d’agence photographique
reporter
Famille
marié à Marie Thérèse Psaila, 2 filles, 2 garçons

Jean-Michel Psaïla (prononcer ʒɑ̃.mi.ʃɛl psa.i.la[1],[2]), né à Hussein Dey le [3], est un journaliste et rédacteur en chef photo pour Pigasse éditions, fondateur d'une agence de presse photographique française. Il est connu au sein de la profession de photographe pour avoir fondé en 1992 l'agence Abaca Press et auparavant pour avoir travaillé aux côtés de Gökşin Sipahioğlu à Sipa puis Eric Bhat à Auto Plus.

Biographie[modifier]

Une jeunesse à l'étranger[modifier]

Jean Michel Psaila est né à Hussein Dey durant l'Algérie française le . Il obtient son baccalauréat à Aulnay-sous-Bois en 1980, puis il entame une licence en anglais pendant un an et demi à l'université Paris-XIII qu'il n'achèvera pas.

Le jeune homme décide de partir en voyage en Amérique du Sud, où il voyage pendant 6 mois pour y découvrir le Chili, le Pérou l'Équateur et la Bolivie. À son retour, il rencontre Tony de Graaff, à l'époque directeur commercial de Matra et président de l'association humanitaire Hôpital sans Frontières, il lui propose l'opportunité de gérer la logistique d'un hôpital de brousse en Ouganda, Jean-Michel Psaila accepte et y reste pendant près d'un an et demi.

Durant cette mission humanitaire, il fera la connaissance de José Nicolas, un photographe de guerre, qui connait Bernard Kouchner, l'un des fondateurs de Médecins du monde. José Nicolas diffuse ses photos par l'agence Sipa Press et ainsi Jean Michel Psaila obtient sa première relation dans le domaine du photojournalisme.

Un début de carrière journalistique auprès de Gökşin Sipahioğlu[modifier]

À son retour d'Afrique en 1984, Jean-Michel Psaila démissionne d'Hôpital sans Frontières pour commencer sa carrière de journaliste à Sipa Press[4]. José Nicolas présente Jean Michel Psaila à Gökşin Sipahioğlu qui l'embauche en tant que motard de presse les week-ends, puis il devient salarié à la rédaction et ventes. Le journaliste est à l'origine de Sipa Sport, le service sport de Sipa Press.

L'ascension à Auto Plus[modifier]

En 1988, Jean Michel Psaila quitte Sipa pour obtenir son premier travail à la direction d'un magazine français. Aux côtés d'Eric Bhat[5], il collabore à la création du magazine hebdomadaire Auto Plus, d'abord nommé France Auto, pour les groupes de presse Mondadori et Axel Springer. Il y occupe le poste de rédacteur en chef photo et il constitue une équipe avec laquelle il produit ses premiers reportages et scoops photographiques dans le domaine de l'automobile. Par la suite, il devient rédacteur en chef photo de l'hebdomadaire Sport Plus du groupe de presse Éditions Mondiales, racheté par East Midlands Allied Press et nommé EMAP France en 1994 puis racheté par Arnoldo Mondadori Editore en 2006.

Il reprit sa collaboration avec Auto Plus à la création d'Abaca Press : «C'est du journalisme d'investigation, se défend Jean-Michel Psaila, directeur de l'agence de photos spécialisée Abaca. Nous travaillons souvent directement avec les journaux pour les reportages et tous les clichés sont réalisés régulièrement, sans infractions.»[6] Ses premiers reportages-photo auront lieu lors de cette période, cela lui permet d'exercer le métier de photojournaliste et c'est également son entrée en matière dans la presse écrite française.

La création d'Abaca Press[modifier]

En 1992, Jean Michel Psaila, Robert Laponce et Christophe Guibbaud créent leur propre agence de presse photographique nommée Abaca Press dans des petits locaux loués sur la rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Peu de temps avant le début de l'âge d'or, Robert Laponce quitte la direction d'Abaca Press voyant ses parts rachetées par Jean-Michel Psaila. Christophe Guibbaud fera de même quelques années plus tard. En 1997, Bruno Cassajus fera alors son entrée en tant que salarié à Abaca Press et plus tard parmi la direction en obtenant le statut de vice-président ainsi que 15% des parts.

En 2018, son agence de presse photographique généraliste figure parmi les trois plus importantes en France aux côtés de Sipa et l'AFP.

L'âge d'or entre 1997 et 2008[modifier]

Après une adaptation au numérique, Jean-Michel Psaila opère via des scoops et des reportages en s'entourant de photographes qui permettront à son agence et lui-même d'entretenir des contacts avec les directeurs photo et les rédacteurs en chef de magazines français. À l'époque, il regroupe au fur et à mesure une dizaine de photographes avec lesquels il entretiendra ensuite des amitiés en plus de relations professionnelles.

Au début des années 2000, il les équipe notamment du Nikon D1 ou Kodak DCS, parmi eux on cite : Ammar Abd Rabbo, Élodie Gregoire, Christophe Guibbaud, Nicolas Gouhier, Olivier Douliery, Lionel Hahn, Patrick Bernard, Frédéric Nébinger, Thierry Orban, Mustapha Benhamed, etc. Grâce à la concurrence entre les magazines et ses sujets exclusifs, il vend de nombreuses photos avec lesquelles il fera la couverture de magazines comme Voici, Time, Newsweek, Bunte, Paris Match, VSD, et Le Figaro. Jusqu'en 2008, les affaires sont florissantes et son agence atteint l'effectif de 52 salariés avec une vingtaine de photographes et une trentaine de personnes en agence.

Jean Michel Psaila crée aussi Abaca USA en 2002[7]. Une agence photographique de presse américaine qui fut présente d'abord à Los Angeles puis à New York à partir de 2005.

En 2007, Getty lui propose une offre d'achat pour Abaca Press, celle-ci n'aboutira pas. Durant cette année, il prend des parts et participe à la création du site PurePeople avec l'entreprise Webedia, actuellement dirigés par Guillaume Multrier, Véronique Morali et Cédric Siré, qui fût rachetée en 2013 par le groupe Fimalac, fondé par Marc Ladreit de Lacharrière.

La mutation du métier[modifier]

Dans les années 2000, la montée des agences comme Getty, AFP, Reuters, AP, la crise de la presse écrite ainsi que le virage numérique et digital nécessaire mais coûteux, font vaciller certaines agences photo, mais Jean Michel Psaila s'adapte, donnant une place plus importante aux contenus éditoriaux pertinents et à la possibilité de répondre aux volumes d’utilisation d’images sur le Web. Il signe des partenariats avec des chaines de télévision comme avec la Nouvelle Star du Groupe M6.

En 2010, Jean Michel décide de partir vivre dans l'État de New York avec sa famille pour remanier la situation de son entreprise américaine, Abaca USA, qui manquait de plus-value. Lorsque l'affaire Strauss-Kahn éclate en 2011, cela lui permet de lui-même reprendre un travail d'investigation à l'aide de photographes pour répondre aux demandes de la presse française et etrangère. Pendant ce temps, il donne la direction de son agence en France à son associé Bruno Cassajus.

Quelques années plus tard en 2013, il revient à Paris pour reprendre la direction de la maison mère, Abaca Press, et maintient son activité aux États-Unis avec deux photographes salariés : Olivier Douliery[8] à Washington, D.C, le seul photographe français accrédité à la Maison-Blanche, et Lionel Hahn à Los Angeles. À son retour, la situation économique de l'agence photographique française est complexe en raison d'importants changements dus à la mutation du métier. Le monde de la photographie et de la presse sont est en crise : « Entre la crise de la presse, qui dispose de beaucoup moins de moyens pour les reportages, et la généralisation des procès pour atteinte à la vie privée, il y a des vedettes qu'on ne suit même plus. »[9]

En 2017, Jean-Michel Psaila apparaît dans l'émission Complément d'enquête où il témoigne concernant des retouches sur des photos de Brigitte Macron[10].

Le renouveau dans l'édition de magazine[modifier]

En 2017, il crée Pigasse Editions, une société d'édition, avec Nicolas Pigasse, frère de Matthieu Pigasse (propriétaire des Nouvelles Editions Indépendantes), et Noureddine Gourri[11]. Il édite en parallèle de son agence photographique les magazines Forever, Collector et Secret de Famille. Il y contribue en tant que rédacteur en chef photo et associé.

En 2018, il continue d'exercer le rôle de président de son agence, Abaca Press, dont il détient 100% des parts après les avoir racheté à Bruno Cassajus qui a décidé de quitter son poste lors de la restructuration de l'entreprise[12] qui s'est achevée en mars 2016.

Bibliographie[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. Parfois écrit sans trait d’union ni tréma : « Jean Michel Psaila ».
  2. Parfois écrit avec trait d’union et sans tréma : « Jean-Michel Psaila ».
  3. bfmtv.com/Jean-michel-PSAILA
  4. Michel Puech, « L’agence de presse photo Abaca dans la tourmente », sur Mediapart,
  5. Thibault Larue, « Une belle soirée », sur blog d'Auto Plus dédié à la F1,
  6. Jacques Dodeman, « LES BONS SCOOPS DE LA PRESSE AUTOMOBILE », sur Stratégies,
  7. Jonas Cuénin, « 7 jours d’agences: Abaca USA », sur L’Œil de la photographie,
  8. Benjamin Favier, « OLIVIER DOULIERY », sur Le monde de la photo,
  9. Alexandra Michot, « Saint-Tropez et les paparazzis, c'est fini! », sur Le Figaro,
  10. France 2, « Les photos de Brigitte Macron sont-elles retouchées ? », sur France Info, diffusé le 21 septembre 2017
  11. La lettre de l'audiovisuel, « Nicolas Pigasse lance une société d’édition », sur La lettre de l'audiovisuel,
  12. Michel Puech, « L’agence de presse photo Abaca dans la tourmente », sur À l'oeil,

Annexes[modifier]

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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