Jacques Pommatau
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Jacques Pommatau, né le à Lyon (Rhône), est un instituteur syndicaliste français qui fut notamment secrétaire national du Syndicat national des instituteurs, puis secrétaire général de la Fédération de l'Éducation nationale de 1981 à 1987. Il a été ensuite conseiller d'État en service extraordinaire.
Biographie[modifier]
Une forte tradition familiale[modifier]
Jacques Pommatau, petit-fils d'instituteur, est né de parents eux-mêmes instituteurs et militants[1] Il effectue sa scolarité élémentaire à Champdor où exercent ses parents, puis la continue au collège de Nantua et au lycée Lalande de Bourg-en-Bresse. Reçu au concours d'entrée à l'école normale de garçons, il en sort en 1953. Il épouse alors Mauricette Hyaumet, elle-même institutrice[2].
Militant du Syndicat national des instituteurs (SNI), il devient responsable syndical du SNI du canton de Belley en 1958, est élu conseiller syndical de la section départementale de l’Ain en 1963 et en devient secrétaire départemental en 1965. En 1968, il participe aux manifestations et aux grèves, suivies par la quasi-totalité des instituteurs de l’Ain, qui ont lieu en mai avec ses amis Roger Poulnard et Jean Colas[3].
Le responsable national du SNI, le négociateur « Fonction publique »[modifier]
En octobre 1970, il abandonne ses responsabilités départementales en raison d'une règle locale de limitation de la durée des mandats[4]. C'est alors qu'André Ouliac le sollicite être candidat au Bureau national du SNI où Jacques Pommatau, sur sa demande, est en position non éligible. Mais le départ de Paulette Crépin, contrainte de quitter le Bureau et le secrétariat national pour raison de santé, conduit à faire rentrer simultanément Jacques Pommatau, premier « non élu », au Bureau national et à son Secrétariat permanent[5]. Jacques et Mauricette Pommatau s'installent alors dans la région parisienne mais conservent des attaches avec leur région d'origine où leurs deux enfants enseigneront à leur tour[6].
Au secrétariat permanent du SNI, il occupe successivement les postes de responsable « jeunes » (1970-1973), puis de trésorier et responsable du secteur corporatif (1973-1976). Dans cette responsabilité, il prend la suite de Robert Dernelle[7] qui l'avait initié aux dossiers fonction publique et à « ce qu'était une négociations »[8]. Personnalité majeure du secrétariat permanent de l’époque, Robert Dernelle, très gravement malade, fait même de Jacques Pommatau son seul lien avec le Syndicat[9]. Jacques Pommatau remplace également Robert Dernelle au Bureau fédéral de la Fédération de l'Éducation nationale[10].
En juillet 1976, le SNI devient SNI-PEGC. Sept ans après la création du statut de professeur d’enseignement général de collège (PEGC), il poursuit une adaptation statutaire qui le conduit, tout en maintenant l’unicité du syndicat, à distinguer deux branches fonctionnelles : premier degré, collèges. Aux côtés du secrétaire général (Guy Georges), le secrétariat national du Syndicat compte deux secrétaires généraux adjoints : Jacques Pommatau pour les écoles, Maurice Piques pour les collèges. Jacques Pommatau conserve spécifiquement la responsabilité du dossier « Fonction publique » au secrétariat national du syndicat.
Depuis 1973 en effet, il prend part directement à toutes les négociations « Fonction publique » au titre de la FEN, dont la délégation est traditionnellement menée par le secrétaire général[11] À cette période, François Malcourant, responsable revendicatif de la Fédération, et Jacques Pommatau forment un véritable binôme travaillant en pleine confiance[12]. Jacques Pommatau, dans les discussions techniques parfois ardues, se taille une solide réputation de négociateur auprès de ses interlocuteurs gouvernementaux, mais également de pédagogue auprès des adhérents en rendant compréhensibles et accessibles les mécanismes parfois complexes des calculs en masse et en niveau qui marquent les négociations salariales dans la Fonction publique. Dans une période où l'inflation est élevée (jusqu'à 14 % au début des années quatre-vingt), la question du pouvoir d'achat est en effet cruciale et les « triangles Pommatau » retraçant graphiquement, en masse et en niveau, les effets conjugués des accords salariaux et de l’inflation sont restés marquants dans le souvenir des militants de l’époque du SNI et de la FEN, à quelque tendance de la FEN qu'ils appartiennent. Jacques Pommatau est alors célèbre, dans les négociations salariales comme auprès des militants, pour son système des «triangles égaux» rapidement baptisés «triangles Pommatau» permettant de compenser l'inflation en masse et en niveau. Jacques Pommatau joue également un rôle important dans les négociations conduites au milieu des années soixante-dix sur la « correction des distorsions de la catégorie B » de la Fonction publique dont les instituteurs composent alors la plus grande partie.
Le secrétaire général de la FEN (1981-1987)[modifier]
En mai-juin 1981, André Henry, nommé ministre du Temps Libre dans le gouvernement de Pierre Mauroy, abandonne ses fonctions à la FEN. Après un bref intérim de Guy Georges, c'est la candidature de Jacques Pommatau que le SNI-PEGC propose au secrétariat général de la FEN où il est élu e qu'il occupera jusqu'à sa retraite administrative en septembre 1987. « Avec un caractère chaleureux et convivial, un tempérament différent de son prédécesseur, Jacques Pommatau poursuivra l’œuvre de développement de la FEN entreprise par James Marangé et André Henry »[13]. C'est Yannick Simbron, avec lequel il a travaillé au secrétariat permanent du SNI (SNI-PEGC à partir de 1976) qui lui succède.
La réforme des statuts de la FEN[modifier]
Élu dans le contexte nouveau de l’alternance, il tente d’apporter une solution aux tensions qui se développaient entre les courants de pensée dans la FEN au travers d’une modification des structures lors du congrès de la FEN en Avignon (1982) Il s’agit :
- d’associer de plus près les courants de pensée à la direction de la FEN ;
- d'offrir à tous les syndicats nationaux un siège au moins dans une instance délibérative trimestrielle (tous ne sont pas représentés à la Commission administrative et ne peuvent alors émettre de vote qu’à l’occasion des congrès bisannuels).
- de faire participer à sa direction exécutive plus de responsables de syndicats nationaux de la majorité fédérale, et pas seulement les plus importants[14] ;
- d'impliquer davantage de militants départementaux dans une structure délibérative où la représentation des courants de pensée était élargie[15].
Dans ce contexte, le congrès national passe à un rythme triennal.
Nature | Avant 1982 | Depuis 1982 |
---|---|---|
Exécutif (homogène) | Bureau fédéral 12 membres |
Exécutif fédéral national (EFN) une vingtaine de membres |
Délibératif mensuel (hétérogène) |
Commission administrative (CA) 81 membres syndicats et courants de pensée) |
Bureau fédéral national (BFN) 35 membres courants de pensée |
Délibératif trimestriel (hétégogène) |
--- | Conseil fédéral national (CFN) 130/150 membres 2/3 syndicats, 1/3 courants de pensée |
Cette tentative ne permet pas cependant d'atténuer les tensions internes qui iront croissant jusqu'à la scission intervenue cinq après le départ en retraite de Jacques Pommatau (1987). Avec des adaptations successives, la FEN devenue UNSA éducation conserve cette organisation en EFN, BFN, CFN[16].
Les chantiers de la Fonction publique[modifier]
Dans ce domaine, où Jacques Pommatau a une réelle expertise, il s'appuie d'abord sur son complice François Malcourant puis, après la retraite de celui-ci en 1983, sur Jean-Paul Roux[17]. C'est donc une direction fédérale particulièrement experte qui négocie la refonte du statut général de la Fonction publique entamée par Anicet Le Pors après mai 1981, alors même que la FEN est la première fédération de fonctionnaires de l'État. Dans la négociation, elle joue un rôle majeur.
Au plan salarial, après de premiers accords, la situation se gâte en 1984 entre le gouvernement et les fédérations de fonctionnaires, notamment la FEN, avec le tournant de la rigueur. Mais au congrès de Lille de 1985, Jacques Pommatau fait approuver par le congrès national de Lille l'accord Fonction publique qui vient d'être conclu. Après l'alternance de 1986, les négociations avec Hervé de Charette tournent court (voir notamment cette vidéo accessible sur le site de l’INA.
Les dossiers éducatifs[modifier]
La plus grande partie du mandat de Jacques Pommatau est marquée par les débats avec les gouvernements de gauche de 1981 à 1986. Aux premières mesures prises par le nouveau pouvoir (créations de milliers de postes), succède la désillusion du combat laïque, dossier pourtant emblématique pour la Fédération que suit Louis Astre, ainsi que l'absence de décision sur le collège malgré le rapport Legrand. Au sein de la FEN, les oppositions entre le SNI-PEGC (qui appartient à la majorité fédérale) et du SNES (dirigé par le courant Unité et action sont extrêmement vives et le gouvernement de gauche choisit de ne pas choisir, ce qui revient à maintenir un statu quo qu'aggraveront les décisions prises par René Monory en 1986, après la victoire aux élections législatives qui permet à Jacques Chirac d'accéder à Matignon (première cohabitation).
La FEN, dans cette période, aura joué un rôle majeur dans la création du baccalauréat professionnel en 1985 malgré la très vive opposition du SNES. Mais le retour de la droite au pouvoir ouvre des conflits majeurs qui témoignent de la volonté du nouveau gouvernement, et notamment de René Monory d'attaquer frontalement le SNI et la majorité de la FEN& : mise en cause des mises à disposition d'enseignants au profit de mouvements complémentaires de l’enseignement public historiquement issus du SNI, arrêt du recrutement des PEGC, création d'un emploi de maître directeur dans les écoles qui donne lieu à une profonde mobilisation.
Face à ces multiples agressions contre le service public d’éducation, Jacques Pommatau décide à la rentrée 1986 d’engager (avec le soutien des diverses organisations associatives de l’éducation nationale) une grande manifestation nationale. Celle-ci a lieu le 23 novembre 1986 et regroupe, selon la presse, 300 000 manifestants dans les rues de Paris. Ce 23 novembre fait date car il constitue la première riposte syndicale à la suite du retour de la droite au pouvoir. Dans la foulée de cet immense mouvement, les étudiants engagent avec le soutien de la FEN) leur lutte contre le projet de loi Devaquet qui ne sera retiré qu’après la mort tragique de Malik Oussekine.
C’est sous l'impulsion de Jacques Pommatau qu'est lancée la réflexion devant conduire la FEN à se doter au congrès de La Rochelle en février 1988 d'un nouveau projet éducatif, l'École de l'an 2000, qui reprend en profondeur le projet d' École de l’éducation permanente de 1976 dont il conserve les principes[18]. Ce projet éducatif global, dont la coordination est assurée par Jean-Yves Cerfontaine, combine les réflexions sur les structures de l’éducation, les contenus et la formation et les revendications des personnels.
Malgré une nouvelle méthode de travail tendant à rechercher des synthèse pour un plus large consensus, ce projet est combattu tout au long de son élaboration par les syndicats à direction Unité et action qui y voient une ingérence de la FEN sur leur champ traditionnel de responsabilité, dans une période où, pourtant, se développent les continuités de parcours pour les élèves, étudiants ou apprenants adultes, alors même que Jacques Pommatau, en accord avec Jean-Claude Barbarant, était prêt « à faire de larges concessions en vue d'un texte commun »[19]. Élaboré dans la perspective d'une alternance politique en 1988 et pour éviter les illusions et les échecs de la période 1981-1984, il fait l'objet de négociations avec le Parti socialiste et son secrétaire national à l’éducation d'alors, Laurent Fabius, pour préparer les changements à opérer dans le système éducatif[20].
Les contacts intersyndicaux[modifier]
Sous l’autorité de Jacques Pommatau, la FEN multiplie les contacts avec les organisations syndicales « autonomes » telles que la Fédération autonome des syndicats de Police (FASP) alors dirigée par Bernard Deleplace ou le Syndicat national unifié des impôts. Cette démarche s’inscrit dans une volonté clairement affirmée de chercher des solutions à la division du syndicalisme français[21] Cette démarche, visant à regrouper des forces syndicales autonomes notamment (comme la FEN) depuis le refus de la scission CGT/CGT-FO de 1948. Cette tentative fut violemment attaquée par les minorités dans la FEN qui dénoncèrent une volonté de recomposition syndicale. Partagée par les militants de la majorité, elle ne fut pas conduite à son terme par Yannick Simbron.
Les autres responsabilités de Jacques Pommatau pendant ses mandats syndicaux[modifier]
Au cours de son mandat syndical, Jacques Pommatau a été, de 1973 à 1987, membre du Conseil supérieur de la Fonction publique de l'État. Secrétaire général de la FEN, il a été, jusqu'en 1988, vice-président du Secrétariat professionnel international de l'Enseignement (future composante de l'Internationale de l’éducation). Il a été membre de section au Conseil économique et social et membre du conseil d'administration national de la Mutuelle générale de l'Éducation nationale (MGEN).
Un retraité actif[modifier]
Après le secrétariat général de la FEN[modifier]
En 1987, Jacques Pommatau est nommé conseiller d’État en service extraordinaire pour un mandat de quatre ans. Il est affecté à la section des finances où il travailla notamment sur les dossiers statutaires de la Fonction publique. Il exerce également les fonctions de président du comité interministériel des services sociaux de la Fonction publique de l'État[22]. En 1988, à la demande de Michel Rocard, Premier ministre, il préside et anime à la direction générale de la Fonction publique un groupe de travail chargé de rédiger un rapport sur l’accueil des personnes en difficulté dans les services publics.
Dans la même période, il a été secrétaire général du Centre Henri Aigueperse. Il est toujours membre du jury du prix Jean Maitron.
À l'issue de son mandat au Conseil d'État, Jacques Pommatau rentre dans l’Ain. À la demande de ses camarades, il accepte d'exercer, pendant une quinzaine d'années, les fonctions de secrétaire départemental de la Fédération générale des retraités de la Fonction publique.
« Au temps de la force tranquille »[modifier]
Jacques Pommatau s'est toujours refusé à écrire ses souvenirs. Cédant à la pression insistante d'André Henry, son prédécesseur au secrétariat général de la FEN, il accepte de publier un livre d'entretiens réalisés en 2010-2011 avec ce dernier et Guy Putfin : Au temps de la force tranquille… La Fédération de l'Éducation Nationale et la gauche au pouvoir (L'OURS-UNSA Éducation, Paris, 2011).
Une remise tardive de la Légion d'honneur[modifier]
En 1988, sur son contingent « personnel », François Mitterrand décerne la croix de chevalier de la Légion d'honneur à Jacques Pommatau qui venait de quitter le secrétariat général de la FEN. Jacques Pommatau n’avait jamais jugé utile de se faire remettre officiellement cette décoration (et donc d'y être officiellement admis), jugeant que son père, instituteur rural et militant mutualiste et associatif, l’aurait méritée davantage. Vingt-trois ans après, et presque trente ans jour pour jour après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, Jacques Pommatau accepte d'en recevoir les insignes remis par André Henry[23].
Annexes[modifier]
Publications[modifier]
- Jacques Pommatau est l’auteur de nombreux articles et dossiers dans L'École libératrice, hebdomadaire du SNI, entre 1970 et 1981, puis d'éditoriaux dans les publications de la FEN de 1981 à 1987.
- Au temps de la force tranquille… La Fédération de l'Éducation nationale et la gauche au pouvoir', coédité par l’OURS et le Centre Henri-Aigueperse/UNSA éducation, livre d'entretiens avec André Henry (ancien ministre, ancien secrétaire général de la FEN) et Guy Putfin (OURS éd., Paris, 2011, (ISBN 978-2-911518-02-7)). Dans la préface, il écrit :
« D'aucuns pourront me reprocher certains jugements à l'emporte-pièce et sans complaisance vis-à-vis de tel responsable ou de tel homme politique. Je donne tout simplement mon sentiment sur la façon dont j'ai vécu ces évènements et côtoyé des individus parfois passionnants, parfois décevants. À 77 ans, je n’ai pas l’intention de tricher avec mes souvenirs. »
Sources[modifier]
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- Guy Le Néouannic, « « POMMATAU Jacques » », dans Dictionnaire biographique mouvement ouvrier mouvement social. De la seconde guerre mondiale à mai 1968 (Maitron), Les Éditions de l'Atelier, , tome 10, p. 229-231 Aperçu en ligne
- Archives de la FEN
- L'Enseignement public, revue mensuelle de la FEN.
- Guy Brucy, Histoire de la FEN, Paris, Belin, 2003 (collection : Histoire de l'éducation) (ISBN 2-7011-3694-6).
Liens externes[modifier]
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Notes[modifier]
- ↑ Son père fut, dans l'Ain, le premier adhérent de la MAIF et l’un des fondateurs de la Mutuelle Retraite des Instituteurs dans ce département après la Libération.
- ↑ Mauricette Pommatau sera également militante et exercera des responsabilités nationales comme mise à disposition de La Jeunesse au plein air.
- ↑ Jean Colas restera secrétaire départemental de la FEN de l’Ain jusqu'en 1986 (Source : dictionnaire Maitron)
- ↑ Cette règle avait été abandonnée au plan national au milieu des années cinquante.
- ↑ Au temps de la force tranquille, Jacques Pommatau, OURS éd., page 30.
- ↑ Laurent Pommatau sera lui-même, de 1986 à 1999, secrétaire départemental de l’Ain du SNI devenu en 1992 Syndicat des enseignants (SE-UNSA) dont il sera également membre du Bureau national de 1993 à 1999.
- ↑ Robert Dernelle est décédé en janvier 1973.
- ↑ Au temps de la force tranquille, Jacques Pommatau, l'Ours éd., Paris, 2011, pages 34-35.
- ↑ Témoignage direct de Jacques Pommatau à Luc Bentz, secrétaire général du Centre Henri-Aigueperse.
- ↑ Le Bureau fédéral, exécutif de l'organisation, compte alors douze membres dont trois membres du secrétariat permanent du SNI qui sont alors traditionnellement le secrétaire général, le responsable laïque (alors Clément Durand et le responsables corporatif-Fonction publique du syndicat.
- ↑ James Marangé jusqu'en 1974, puis André Henry.
- ↑ Les témoignages des deux intéressés sont univoques: voir Au temps de la force tranquille. La FEN et la gauche au pouvoir ainsi que le témoignage de François Malcourant.
- ↑ Guy Le Néouannic, alors membre du secrétariat national de la FEN et qui en sera le secrétaire général de 1991 à 1997.
- ↑ Seuls les quatre plus importants syndicats de la majorité y appartenaient depuis 1967 : SNI-PEGC, SNAEN, SNETAA, SNIEN.
- ↑ Le Conseil national réuni annuellement et composé des membres de la CA et des secrétaires départementaux n’avait qu'un rôle consultatif.
- ↑ On la retrouve également à la Fédération syndicale unitaire (FSU) avec le BDFN et le CDFN ou D signifie délibératif.
- ↑ Très fortement lié à son prédécesseur François Malcourant, Jean-Paul Roux deviendra lui-même secrétaire général de la Fédération de 1997 à 2003.
- ↑ Au congrès de La Rochelle (février 1988), Yannick Simbron a succédé depuis un an à Jacques Pommatau au secrétariat général de la FEN.
- ↑ Au temps de la force tranquille..., p. 75.
- ↑ « Dès 1986, j'ai personnellement pris contact avec Lionel Jospin, alors premier secrétaire du Parti socialiste, pour qu’il engage une concertation approfondie mais officieuse sur l’avenir du système éducatif et les améliorations à y apporter. Lionel Jospin, en donnant son accord, a proposé que Laurent Fabius, alors responsable de ce secteur au secrétariat du PS assume la responsabilité de ce dossier. » (Au temps de la force tranquille…, p. 77). En 1988, Lionel Jospin, devenu ministre de l’Éducation nationale, a fait le choix d'ignorer ce travail, hormis, mais non sans luttes, la revendication de l’égalité de formation et de rémunération des enseignants du premier et du second degré qui seront concrétisées en 1990.
- ↑ En 1982, un appel intersyndical, publié notamment dans l'École libératrice (hebdomadaire du SNI-PEGC), était signé par plusieurs syndicalistes autonomes dont Guy Georges, secrétaire général du SNI-PEGC: FASP, SNUI, FGSOA (actuelle UNSA 2A), SNUI, FMC (actuelle UNSA Cheminots).
- ↑ Aujourd'hui Comité interministériel de la Fonction publique de l'État (CIAS).
- ↑ Voir Le Progrès de Lyon du 13 mai 2011.
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