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Jack Henry (animateur)

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Jack Henry, nom de scène de Jacques Laurin, né le 22 mars 1927, est un animateur, humoriste, poète, organisateur de spectacles et metteur en scène. Il parcourt les villes du Centre-Ouest pendant 35 ans (1952-1987), avec les artistes de sa troupe et de grandes vedettes de la chanson française. Parallèlement, il crée et dirige bénévolement une troupe de théâtre amateur pendant 55 ans (1953-2008).

Biographie[modifier]

Enfance[modifier]

Jacques Laurin nait le 22 mars 1927 au domicile de ses parents, à Voulon dans la Vienne.  Son père, Adolphe Laurin, grand mutilé de guerre, est comptable dans une affaire de tissus en gros. Sa mère, Marie Laurin née Loumeau, est femme au foyer.

En 1936, son père achète un terrain, faubourg du Pont-Neuf à Poitiers, et fait bâtir ce qui deviendra la maison familiale. Le jeune Jacques vit une enfance heureuse, qui s'achève brutalement à la mort de son père, en août 1939. Il vient d'avoir 12 ans. Quelques jours plus tard survient la déclaration de la Seconde Guerre mondiale.

Il va à l'école privée Saint Stanislas. Pour des raisons financières, sa mère l'en retire pour le mettre à l'Ecole Primaire Supérieure où il fait beaucoup de bêtises et se fait renvoyer au bout d'un an et demi. Sa mère trouve un emploi et le réintègre dans sa première école, où il reste jusqu'en terminale. Assez bon élève en mathématiques, Jacques Laurin est néanmoins recalé au baccalauréat. La cause principale est sa trop grande timidité, qui le rend incapable de s'exprimer lors des oraux.

Jeunesse[modifier]

En 1947, sa vie professionnelle débute avec un poste d’auxiliaire de tri aux P.T.T. à Paris. Il se passionne pour les spectacles de variétés parisiens, et fréquente régulièrement Bobino, l’ABC, l’Olympia, l’Alhambra… C’est l'époque du Music-Hall où des numéros fantaisistes, chanteurs et visuels se succèdent avant la vedette et sont présentés par un animateur. C'est le rôle de ce dernier qui lui plait le plus.

En 1948, il termine son service militaire à Saumur comme E.O.R. (Élève Officier de Réserve).

Le 24 septembre 1949, à Poitiers, il épouse Marie-Odile Chabot, née le 3 juillet 1930, employée de banque au Crédit Lyonnais. Ils se sont rencontrés sur le chemin de l'école en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle avait 14 ans, lui 17 ans.

Dès 1949, Odile se fait nommer à Paris pour rejoindre Jacques. Ils démarrent ensemble dans la vie, dans une chambre de location à Viroflay. Jacques démissionne de son poste d’auxiliaire de tri aux P.T.T. et devient représentant en vins. En 1950, Odile obtient sa mutation à Poitiers. Ils s'installent dans la maison familiale, faubourg du Pont-Neuf, avec Marie, la mère de Jacques. Celui-ci prend alors un poste de représentant multicartes en emballage et produits alimentaires.

Jack Henry et sa famille en 1956

Le 25 juillet 1950 naît leur première enfant, Christiane.

Le 19 août 1951 naît leur deuxième enfant, Bernard.

En 1953, afin de récolter des dons pour construire une nouvelle église dans leur quartier (l'église Saint-Paul, faubourg du Pont-Neuf), l'association "Les Amis de Saint-Paul de Poitiers" est créée[1]. Elle organise une grande kermesse avec un spectacle de variétés et un animateur professionnel de Paris. Jacques Laurin participe en tenant un stand. L'animateur parisien ne vient pas, et, dans l'urgence, le président du comité vient trouver Jacques pour lui proposer de le remplacer. Il n'a jamais fait ça, mais se souvient des nombreux spectacles qu'il allait voir à Paris, et accepte. Il rentre chez lui, relève un certain nombre d'histoires drôles, prend son harmonica et présente le spectacle avec un trac fou.

C'est la révélation. De nature si timide, il se découvre une étonnante aisance devant un public qu'il faut distraire. Il sort ravi de cette première expérience, le public aussi. Ce jour-là, il est remarqué par le responsable de l'association d'une autre paroisse, qui l'appelle pour animer une autre fête… et le bouche à oreille fait son chemin.

Porté par cet enthousiasme grandissant, il écrit ses premiers sketches et se transforme, le week-end, en animateur, humoriste, joueur d’harmonica, devant les publics des paroisses avoisinantes. Jack Henry est né. Il crée alors un numéro qu’il appelle "Jack Henry, le fantaisiste de l'harmonica". Il joue des airs populaires, mêlés à des histoires et des jeux avec le public, lit des poèmes de Robert Lamoureux. La semaine, il continue de parcourir 18 départements de la région pour son activité de représentant en parfumerie.

Le 27 mars 1954 naît leur troisième enfant, Joëlle.

Carrière[modifier]

Jack Henry le Fantaisiste de l'Hamonica en 1954

L’organisation et l’animation de spectacles[modifier]

Fort de son succès local, puis bientôt régional, Jack Henry crée sa troupe d’artistes en 1959, la "Compagnie Jack Henry", pour répondre à la demande grandissante des comités des fêtes, paroisses et diverses associations du Poitou. La troupe, qui comprend une quinzaine d’artistes (chanteurs, acrobates, illusionnistes, fantaisistes, clowns etc...), sillonne très rapidement les départements du Centre-Ouest (Eure-et-Loir, Loiret, Loir-Et-Cher, Cher, Indre, Indre-et-Loire, Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Haute-Vienne, Creuse, Corrèze), mais aussi la Vendée, et occupe tous les week-ends de Jacques Henry.

En 1960, il fait la connaissance de Jean Deny[2], une ancienne vedette de la chanson des années 50, Poitevin également, qui se joint à la Compagnie Jack Henry. Bien connu à Paris, Jean Deny est contacté par Louis Poirot, époux de Geneviève De Fontenay, dit M. De Fontenay. A cette époque, le concours Miss France est peu connu, sauf dans la presse en fin d'année, quand il élit sa Miss (seulement 3 Miss élues par 3 Comités concurrents). Aucune élection n'est retransmise à la télévision (ce n'est qu'à partir du concours Miss France 1987 qu'il sera télévisé, présenté par Guy Lux en décembre 1986)[3].

M. De Fontenay demande à Jean Deny et Jack Henry de faire connaître le Comité Miss France dans tout le centre-Ouest. Pour cela, la Compagnie Jack Henry crée, à son compte, sa propre formule et organise une tournée au mois d'août 1961, en Loire-Atlantique et Vendée. Des mairies, mais aussi des casinos, leur fournissent des salles et un piano. Pour leur publicité, des commerçants locaux prêtent robes et maillots de bain. Les membres de la Compagnie Jack Henry collent eux-mêmes leurs affiches, gèrent les entrées, animent la soirée, et perçoivent la recette, permettant de payer les artistes du spectacle.

Affiche d'un Gala De L'Élégance en 1963

Au cours de la soirée, Jack Henry doit trouver des jeunes filles dans la salle, pour postuler au titre de Miss locale. Il va directement les chercher dans le public et use de patience et d'humour pour arriver à les faire venir sur scène. L'une des tâches les plus difficiles ensuite, est de réussir à ce qu'elles maintiennent leur candidature, une fois qu'elles apprennent qu'elles doivent s'exhiber sur scène en maillot de bain. Cette délicate mission est confiée aux épouses de Jean Deny et Jack Henry, qui s'activent en coulisses et gèrent les rapides changements de tenues.

Très vite, des soirées Music-Hall ou "Nuits de l'Elégance" sont organisées par la Compagnie Jack Henry à travers la région, avec soirées dansantes, défilés de mannequins et élections de Miss, pour promouvoir le Comité Miss France. Au cours de ces soirées, des commerçants locaux présentent leurs collections de vêtements, bijoux, maillots de bain, sous-vêtements et robes de mariées, dont la Miss et ses dauphines se parent.

Parallèlement, Jack Henry engage 6 mannequins (4 femmes et 2 hommes) et crée un défilé sous le nom de "Galas de l'Elégance" pour mettre en valeur les produits des mêmes commerçants locaux.

Le 23 octobre 1963, Jean Deny et Jack Henry s'associent en créant l’A.A.C.O. (Association Artistique Centre Ouest)[4], dont Jean Deny est Président, Jack Henry est Secrétaire Général. Bientôt, l’association comprend plus de 100 membres actifs, tous artistes pro ou semi-pro. Jack Henry abandonne alors son activité de représentant et devient professionnel du spectacle et de l’animation, à plein temps. Il écrit ses premiers poèmes. Quand il anime les spectacles, son plaisir évident est de manipuler le public. Il chauffe la salle avant les numéros, aime "titiller" un spectateur au milieu de la foule, son jeu favori est la "mise en boite" devant un public hilare.

Jack Henry et son épouse Odile en 1981

Les premiers mois, Marie-Odile, son épouse (dite Odile) travaille à la banque la semaine, et le rejoint tous les week-ends. Mais très rapidement, le succès étant au rendez-vous, elle part assurer la "régie" et les finances d'un spectacle, pendant que Jack Henry en dirige et en anime un autre.


La troupe de l’A.A.C.O. part en tournées, avec des spectacles dignes de soirées de gala, sous les noms de "La Revue du Rire", "Music-Hall Parade", "Ça Boum"… (photos / référence à venir)

De nombreuses vedettes se produisent sur les scènes de l’A.A.C.O. C’est ainsi qu’Alain Barrière, Annie Cordy, Rika Zaraï, C. Jérôme, Carlos, Antoine, Yves Lecoq, Joe Dassin, Enrico Macias, Dalida, Tino Rossi, Michel Delpech, Frédéric François, Gérard Lenorman, Michel Sardou, Richard Anthony, Marie Myriam, Dave, Plastic Bertrand, Marcel Amont, Mouloudji, Mort Shuman, Dick Rivers, Patrick Sébastien et beaucoup d’autres se joignent aux spectacles de l'A.A.C.O., qui réunissent jusqu'à 12 000 spectateurs selon les salles.

Fichier:AACO 1963.jpg
Logo de l'A.A.C.O. EN 1963

Extrait d'un article de Presse sur 4 colonnes, titré : "4 heures de bonheur, 4 heures de soleil" le journaliste terminait en écrivant :

"Dans leurs costumes pailletés ou parsemés de strass, les artistes nous ont entrainés hors du temps, nous transportant vers une planète merveilleuse, là où chacun se parle en chantant, là où tout ce que l'on touche devient magique, là où le rêve devient le propre de l'homme, là où la qualité est omniprésente, et c'est à ce prix que le rêve peut enfin devenir réalité, c'est aussi à ce détail que l'on reconnait les véritables Artistes. Permettez pour terminer que j'écrive ce mot avec un A majuscule, signe d'admiration, de respect et de gratitude".

L'accord avec le Comité Miss France dure 13 ans, jusqu'à sa rupture par M. De Fontenay, les élections régionales pouvant être dirigées par le Comité Miss France lui-même.

L’A.A.C.O. décide alors de travailler avec un Comité concurrent (le Comité Miss France de Marseille, présidé par Jean Raibault, dit "Charlys"), et organise l'élection Miss France 1973 aux arènes de Poitiers. Le journal local Centre-Presse s'empare de l'évènement un mois avant la date, organisant un jeu, "le Tiercé de la Beauté", avec les photos de toutes les miss.

Au même moment, M. et Mme De Fontenay viennent à Poitiers en demandant une réunion avec le président des commerçants, la presse et l'équipe de Jack Henry. La conversation, empreinte de menaces et d'éclats de voix de la part des De Fontenay, face à des protagonistes d'un calme imperturbable, est enregistrée sur magnétophone par Jack Henry.

Les membres du Comité de Marseille au grand complet arrive à Poitiers avec leurs 38 candidates. L'élection Miss France 1973 aux arènes de Poitiers fait 2 500 entrées, un record pour une telle manifestation à l'époque.

Jack Henry en 1980

La Guerre des Miss est ouverte entre les 2 comités concurrents, et la presse nationale s'empare de l'affaire, comparant les 2 Miss France, celle du Comité De Fontenay ayant été élue, à Paris, quelques jours avant celle du Comité de Marseille, à Poitiers. Philippe Bouvard reçoit les deux Comités et les deux Miss, dans une émission sur la 1° chaine de l'ORTF.

L'A.A.C.O. continue son aventure et crée, en parallèle de ses autres évènements, "Le Plus Grand Music-Hall du Monde", spectacle d'une durée de 5 heures avec 3 animateurs, 2 orchestres, près de 40 numéros divers (illusionnistes, hypnotiseur, fantaisistes, acrobates, clowns, etc...) et 5 chanteurs. La Première de "Le Plus Grand Music-Hall du Monde" a lieu à Bergerac, et se produit pendant 10 ans, à chaque fois dans une ville différente, réunissant tous les artistes de l'A.A.C.O. pour leur Assemblée Générale annuelle.

Jack Henry crée, organise et anime également le "Festival Choc Régional" pour les fêtes d'été, réunissant des candidats à des jeux en plein air, dans le style "Intervilles" (le jeu télévisé animé par Guy Lux et Léon Zitrone). Quelques jeux : le gymkhana automobile humoristique (épreuves en voiture, où les concurrents doivent parcourir un itinéraire compliqué de chicanes et d'embûches), la course d'ânes, les lanceurs d'œufs, les polochons sur piscine (piscine provisoire, faite avec des bottes de pailles et une grande bâche), le tir à la corde, le parcours glissant (planches enduites de savon noir qui traversent la piscine. Il faut transporter des seaux d'eau et les stocker dans une grande cuve), la bascule, le football siamois, les scooters-ballons… Jack Henry organise une dizaine de "Festival Choc Régional", qui rencontrent tous un franc succès.

Article du quotidien "La République du Centre" le 19 juin 1970

L’animation commerciale[modifier]

Parallèlement à sa vie d'organisateur et animateur de spectacles, Jack Henry part régulièrement faire des animations commerciales, avec les autres animateurs de la troupe et quelques vedettes, dans les "Quinzaines Commerciales" de grandes surfaces. L'animation habituelle avec annonces de prix continuelles, ce n'est pas leur registre. Eux s'amusent avec la clientèle, jusqu'à faire faire la "Danse des Canards" à plus de 200 clientes d'une grande surface. Ce même magasin dont le Directeur enregistrera une hausse de 80% de son chiffre d'affaires par rapport à la « Quinzaine Commerciale » de l'année précédente.

Jack Henry et son équipe d'animateurs participent aussi à des événements d'ACPG (associations des Anciens Combattants et Prisonniers de Guerre)[5] et Foires-Expositions, toujours accompagnés de vedettes (Annie Cordy, Tino Rossi, Gérard Lenorman, C. Jérôme, Carlos, Yves Lecoq… pour ne citer qu'eux). Jack Henry anime par exemple la Foire-Exposition d’Angers 10 ans de suite, celle de Niort pendant 20 ans. Ils mettent également en fête de nombreux "Arbres de Noël"… jusqu'à 200 en 1 seul mois.

Jusqu’en 1987, année de sa retraite, soit pendant 35 ans de carrière artistique, Jack Henry choisit de rester en province, refusant les propositions de certaines agences et radios parisiennes, afin de garder son entière autonomie, continuer à donner du travail à "ses artistes", mais aussi diriger bénévolement une troupe de Théâtre Amateur à Poitiers.

Le théâtre[modifier]

En 1953, toujours pour participer à la collecte de fonds destinée à la construction de l'église Saint-Paul de Poitiers[1], Jack Henry et ses amis, Jean Roy et Charles Guyard, se réunissent et créent une troupe de Théâtre Amateur qui prend le nom des "Tournées Jeune Ambiance"[6].

Rapidement, ils constituent leur troupe d'amateurs (dont beaucoup débutent), et mettent en scène des pièces de Théâtre de Boulevard ou de Vaudeville, leur but étant de "toucher un public populaire qui veut se distraire et oublier les soucis de la vie quotidienne". Jack Henry est le metteur en scène, exigeant, directif, voire rude, son objectif étant de travailler avec des amateurs, mais avec une qualité de jeu de professionnels.

En 1955, quand l'église Saint-Paul est achevée, la collecte des dons par "Les Tournées Jeune Ambiance" n'est plus nécessaire. Jack Henry et ses amis décident néanmoins de continuer l'aventure avec la troupe, qui prend le nom de Théâtre Populaire Pictave (T.P.P.)[7].

Au rythme de 3 répétitions par semaine, de septembre à février, et jusqu'à 35 représentations par an, la troupe joue une pièce… tout en répétant celle de l'année suivante.

En 1992, sur la demande et avec l'aide du Conseil Général, Jack Henry met en place un Festival de Théâtre Amateur sous le nom de Festi 86, qui se produit sur les communes de Vouillé, Latillé, Béruges, Chiré-en-Montreuil et Vouneuil-sous-Biard, fin septembre et début octobre, sur deux week-ends. Jack Henry assume à la fois la direction artistique, le secrétariat, les relations avec le Conseil Général, les mairies et la presse, sa femme Odile s'occupe de la trésorerie. Chaque année, le festival se prépare plusieurs mois à l’avance par des sélections de nombreux spectacles candidats, venus d’une grande moitié ouest de toute la France, mais aussi de Paris, auquel participe bien évidemment la troupe du Théâtre Populaire Pictave. La première année, Festi 86 fait 200 entrées...  Jusqu'à près de 1 500 spectateurs en 2002, année où Jack Henry passe le flambeau, à 74 ans. Festi 86 fête son 25ème anniversaire en 2017[8], et continue encore aujourd'hui[9], pour la plus grande joie des spectateurs, dont beaucoup sont des fidèles depuis la création.

Jack Henry et son épouse Odile en 1999

Odile, la femme de Jack Henry, l'accompagne tout au long de sa vie artistique, s'organisant entre son poste d'employée de banque à plein temps, leurs 3 enfants, les déplacements, la comptabilité et l'intendance liés aux spectacles de son infatigable mari.

Marie, la mère de Jack Henry, qui partage avec eux la maison familiale faubourg du Pont-Neuf, leur apporte une grande aide, très présente auprès des enfants jusqu'à leur majorité. Elle décède le 3 mai 1993, à l'âge de 96 ans.


En 2005, le Théâtre Populaire Pictave fête son 50ème anniversaire, avec toujours les trois mêmes en tête, Jack Henry, Jean Roy et Charles Guyard, respectivement metteur en scène, chef décorateur et comédien. Une aventure rare qui a vu passé plus de 400 personnes (comédiens, techniciens, machinistes, habilleuses, maquilleuses...) en 50 ans.

Le T.P.P., c’est un peu l’orgueil de Jack Henry. En 2006, il écrit : "J’ai bien réussi ma carrière artistique. Avec les professionnels que j’avais choisis, c’était relativement facile, mais ma fierté c’est la réussite d’une troupe d’amateurs. Pour la plupart je les ai vus partir de zéro et à certains, maintenant, je donne 20/20. Mon souhait serait que cela continue quand je serai parti. Dans 49 ans ce sera le centième anniversaire, je pense que je ne serai plus là, mais j’aimerais bien, de là-haut, les applaudir de tout mon cœur".

Le 21 mars 2008, la veille de ses 80 ans, Jack Henry quitte le Théâtre Populaire Pictave[10]. L'association est toujours en activité aujourd'hui, elle compte 40 adhérents actifs, tous bénévoles[11].

Retraite[modifier]

Jack Henry aujourd'hui

Jacques et Odile Laurin ont respectivement 93 et 90 ans aujourd'hui. Ils ont fêté leurs 70 ans de mariage en 2019[12],[13],[14]. Ils ont 3 enfants, 7 petits-enfants, 14 arrière-petits-enfants et 1 arrière-arrière-petite-fille.

Ils vivent toujours dans la maison familiale, faubourg du Pont-Neuf à Poitiers. Ils profitent également de leur maison de campagne près de Neuville-de-Poitou, où ils ont plaisir à recevoir leur famille l'été.

Ils s'adonnent à leurs loisirs favoris : le jardinage (semis, repiquages, bouturages, plantations, potager…), les fleurs ayant toujours été une passion pour eux. Mais surtout, ils cuisinent. Fervents adeptes de la Gastronomie depuis toujours, ce sont tous deux de fins cuisiniers, pour le plus grand bonheur de leur famille et de leurs amis.

Jack Henry continue d'écrire. Il a toujours vécu avec son temps. Il a commencé au crayon de bois, puis utilisé la machine à écrire. Il a eu son premier ordinateur dès que ceux-ci ont été accessibles au grand public. A 93 ans, il utilise avec aisance le mail, Internet, Facebook, Skype… et maintient son petit site internet[15], où il jette régulièrement ses idées, ses réflexions sur le monde, avec son éternel esprit caustique et provocateur, pour se délecter des réactions de ses lecteurs.

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 Patrick Sitaud, « Les pierres solidaires de l'église Saint-Paul de Poitiers », France Bleu,‎ (lire en ligne)
  2. « Page YouTube de Jean Deny », sur youtube.com
  3. « Election houleuse de Miss France 1987 », sur ina.fr,
  4. « Identité de l'A.A.C.O. », sur societe.com
  5. « Associations des Anciens Combattants et Prisonniers de Guerre », sur fncpg-catm.org
  6. « Le trio va droit dans le décor », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  7. « Identité du T.P.P. », sur societe.com
  8. « Festi 86 : vingt-cinq ans déjà ! », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  9. « Haut-Poitou : l'édition 2020 de Festi 86 n'aura pas lieu », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  10. « Chapeau l'artiste », 7 à Poitiers,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  11. « Site du Théatre Populaire Pictave », sur theatrepopulairepict.wixsite.com/tpp86
  12. « Les noces de platine de Marie-Odile et Jacques », Centre Presse,‎ (lire en ligne)
  13. Amicale du Poitou LCL, « Noces de Platine de LAURIN Marie Odile », sur far-lcl.asso.fr,
  14. « https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/saint-martin-la-pallu/les-noces-de-platine-de-marie-odile-et-jacques », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le 25 mars 2021)
  15. Jack Henry, « Site internet de Jack Henry », sur jackhenry.pagesperso-orange.fr

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