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Iggwilv

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Dans l'univers imaginaire de Faucongris (utilisé pour le jeu de rôle Donjons et Dragons), Iggwilv est une magicienne d'alignement mauvais caractérisée par son égoïsme, son immense pouvoir et son penchant pour la manipulation sexuelle. Elle est l'auteur d'un "Démonomicon" imaginaire, qui servira plus tard d'inspiration pour un véritable supplément du même nom. Elle a voyagé pendant un temps avec la Compagnie des Sept sous le pseudonyme de Tasha[1],[2].

Ce personnage a été créé par Gary Gygax et fut désigné comme l'un des plus grands méchants de l'histoire de D&D dans le dernier numéro de Dragon[3]. Comme pour de nombreux personnages de Faucongris, les sources sont souvent contradictoires quant aux détails exacts concernant Iggwilv.

Histoire éditoriale[modifier]

Création et conception du personnage[modifier]

Gygax cite le poème épique finnois le Kalevala comme source d'inspiration pour Iggwilv et considère Louhi comme un alias d'Iggwilv[4]. Le nom de "Tasha" et son association avec le rire datent d'une lettre (au crayon) qu'une jeune fille écrivit à Gary Gygax lui demandant de créer un sortilège impliquant le rire[5]. On ne sait pas très bien si, dans l'esprit de Gygax, les deux noms faisaient dès le début référence au même personnage.

Dans les publications[modifier]

Iggwilv est mentionnée dans un grand nombre de suppléments et articles pour le jeu Donjons et Dragons. Ses apparitions les plus significatives ont eu lieu dans les publications suivantes :

Biographie du personnage dans l'univers[modifier]

Selon le canon officiel, on raconte qu'Iggwilv s’appelait autrefois Natasha[6] et c'est sous ce nom qu'elle fut "adoptée" enfant par la sorcière Baba Yaga. Sous la tutelle de Baba Yaga, Natasha devint une lanceuse de sorts accomplie et fut bientôt connue comme "la sombre Natasha", peut-être en contraste avec une autre fille adoptive de Baba Yaga, sa "sœur", Éléna la blonde.

Iggwilv apparaît ensuite à Ket il y a environ 300 ans, au cours du IIIe siècle AC, sous le nom de Hura. Après avoir été chasée de Lopolla pour avoir pillé la Chambre des trèsors de Daoud (où l'on pense qu'elle acquit la Lanterne Merveilleuse de Daoud), Hura se rendit dans la Cité-Franche de Faucongris. Se faisant désormais appeler Tasha, Iggwilv fait la rencontre du mage Zagig Yragerne, qui rapidement (et de manière scandaleuse) la prend comme apprentie. À un moment durant cette période (au début du IVe siècle AC), Tasha est également membre de la Compagnie des Sept, le groupe d'aventuriers de Zagig et développe le sortilège qui porte son nom, "le Rire Incontrôlable de Tasha". Les relations de Zagig et Tasha connaissent leur apogée au cours de l'emprisonnement du Prince démon Fraz-Urb'luu. À l'insu de Zagig, Tasha parle avec le Prince démon emprisonné et apprend de nombreux secrets. Peu après, elle s'éclipse avec de nombreux livres de magie appartenant à Zagig, dont le "Tome de Zyx", auquel elle fera plus tard des adjonctions et qu'elle renommera le "Démonomicon"[7].

Iggwilv se rend ensuite dans les Monts Yatils, dans une région sauvage près du cours de la Velverdyve, sous une montagne tordue (qui porte depuis le nom de Corne d'Iggwilv), dans le complexe souterrain des Cavernes Perdues que l'on prétend être la dernière demeure de l'antique mage Tsojcanth. Là, grâce aux connaissances et au pouvoir volés à Fraz-Urb'luu et à Zagig, elle soumet Tsojcanth à son service, et en fait son esclave pour des décennies. En 460 AC, grâce à ce qu'elle a appris de Zagig (et à ce qu'elle lui a volé), Iggwilv convoque et emprisonne le Prince démon Graz'zt. Par séduction, elle parvient à le convaincre de l'aider dans ses plans de conquête, puis conçoit de lui un fils, Iuz.

Iggwilv refait surface dans l'histoire en 480 AC. Depuis sa base des Yatils, elle rassemble une armée et attaque la Pérennelande. On pense qu'à un moment donné, durant ou avant cette période de conquête, Graz'zt a offert à Iggwilv Étreinte du Fiélon, une cape magique en cuir de diantrefosse. La conquête de la Pérennelande se termine en 481 AC et Iggwilv dirige cette nation d'une main de fer jusqu'en 491 AC, date à laquelle Graz'zt échappe à son contrôle. Plein de méchanceté, Graz'zt avait suggéré qu'Iggwilv asservisse Tsojcanth pour servir sceau vivant contre la faille qui s'agrandissait de manière alarmante sous la Corne d'Iggwilv et qui plongeait dans les Abysses. Lorsque pour la première fois depuis des années Tsojcanth commence à rendre les coups, Iggwilv est prise au dépourvu. Affaiblie par la bataille, elle se révèle doublement incapable de résister à l'attaque subséquente de Graz'zt. Elle est forcée d'affronter Graz'zt en personne et parvient de justesse à tuer sa forme terrestre, le bannissant ainsi dans les Abysses. Mais, conséquence de cette bataille, le corps magnifique d'Iggwilv est détruit par la magie et divisé en deux hideuses manifestations. Avec une Iggwilv épuisée et impuissante, les Pérendais battent ses troupes et récupèrent leur pays. Après la perte de la Pérennelande, on n'entend presque plus parler d'Iggwilv pendant des décennies et, pendant un moment, on la croit même morte.

Dans les années 570 AC, Iggwilv connaît deux affrontements majeurs avec le Cercle des Huit, qui a envoyé des aventuriers contrecarrer ses plans. Le premier a lieu dans les légendaires Cavernes Perdues de Tsojcanth et se termine par la destruction de sa fille, Drelzna la vampire. Le second concerne ses plans d'invasion de la Tærre par une armée de Fiélons, entreprise contrée par un groupe d'aventuriers (dont Warnès Mantétoile et Agath de Thrunch) qui récupérera la Crosse de Rao dans un demi-plan connu sous le nom d'Île du Grand Singe[8]. Elle se confrontera une dernière fois avec les agents du Cercle de Huit en 585 AC, lorsque Warnès Mantétoile enverra un groupe d'aventuriers récupérer le dernier clone de Tenser sur Luna. Iggwilv réside actuellement dans un manoir sur la Gaste Grise de l'Hadès. Ses plans actuels, si elle en a, sont un mystère[6].

Description[modifier]

On raconte qu'Iggwilv aurait deux formes, l'une d'entre elles (que l'on prétend être la vraie) est celle d'une vieille sorcière, l'autre est celle d'une humaine d'une beauté sombre. Sous cette dernière forme, Iggwilv a de longs cheveux noirs et la peau pâle. On dit qu'aucun de ceux qui l'ont vu sous sa vraie forme n'ont survécu[9]. Elle utilise de nombreux pseudonymes. Sur Tærre, on l'appelle parfois la Reine Sorcière de Pérennelande et la Mère des Sorcières. Sur un Plan Matériel Primaire alternatif elle est connue sous le nom de Louhi et sur un autre, sous celui d'Ychbilch. Ses proches s'adressent parfois à elle sous le nom de Wilva[10].

Iggwilv dans d'autres sources[modifier]

Dans "The Revenge of Ghorkai", une aventure de Gary Gygax sous licence d20 parue dans "The Slayer's Guide to Dragons"[11], il est fait mention d'une demi-déesse du nom de "Mère des Sorcières". Étant donné que Gygax a créé le personnage d'Iggwilv et que la carte fournie avec l'aventure ressemble fortement aux Monts Yatils, de nombreuses personnes[12] estiment que cette demi-déesse est en réalité Iggwilv.

Donjons et Dragons, 4e édition[modifier]

La présence d'Iggwilv dans le nouveau cadre de jeu par défaut est confirmé dans la 4e édition du "Manuel des Plans". Iggwilv est brièvement décrite comme l'ancienne maîtresse et alliée occasionnelle de Graz'zt. Le titre du supplément Demonomicon[13] est basé l'ouvrage imaginaire d'Iggwilv et contient des "extraits" du texte. L'histoire du personnage d'Iggwilv dans la 4e édition est similaire à ce qu'elle était dans le Monde de Faucongris. Elle est présentée comme une manipulatrice extrêmement puissante de la politique abyssale.

Voir aussi[modifier]

Sources[modifier]

  • Heard, Bruce - "Spells Between the Covers", in Dragon n°82 (TSR, 1984).
  • Holian, Gary et Rick Miller - "Treasures of Greyhawk: Magic of the Company of Seven" in Dragon n°359 (Paizo Publishing, 2007.
  • Jacobs, James - "Demonomicon of Iggwilv: Apocrypha", in Dragon n°359 (Paizo Publishing, 2007).
    • Jacobs, James - "The Demonimicon of Iggwilv: Baphomet", in Dragon n°341 (Paizo Publishing, 2006).
    • Jacobs, James - "The Demonomicon of Iggwilv: Dagon", in Dragon n°349 (Paizo Publishing, 2006).
    • Jacobs, James - "The Demonomicon of Iggwilv: Demogorgon", in Dragon n°357 (Paizo Publishing, 2007).
    • Jacobs, James - "The Demonimicon of Iggwilv: Fraz-Urb’luu", in Dragon n°333 (Paizo Publishing, 2005).
    • Jacobs, James - "The Demonomicon of Iggwilv: Graz'zt", in Dragon n°359 (Wizards of the Coast, 2007. Disponible en ligne: « https://www.wizards.com/default.asp?x=dnd/drfe/20071024&authentic=true »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le 15 août 2013))
    • Jacobs, James - "The Demonimicon of Iggwilv: Kostchtchie", in Dragon n°345 (Paizo Publishing, 2006).
    • Jacobs, James - "The Demonomicon of Iggwilv: Malcanthet", in Dragon n°353 (Paizo Publishing, 2007).
    • Jacobs, James - "The Demonimicon of Iggwilv: Pazuzu", in Dragon n°329 (Paizo Publishing, 2005).
    • Jacobs, James - "The Demonimicon of Iggwilv: Zuggtmoy", in Dragon n°337 (Paizo Publishing, 2005).
  • Moore, Roger E - Greyhawk: L'Aventure commence (TSR, 1998).
    • Moore, Roger E. - "The Dancing Hut", in Dragon n°83 (TSR, 1984).
    • Moore, Roger E. - Return of the Eight (TSR, 1998).
  • Mullin, Robert S. - Campaign Classics: Three Greyhawk Grimoires, in Dragon n°225 (TSR, 1996).
  • Sargent, Carl - From the Ashes (TSR, 1992).
    • Sargent, Carl - Iuz the Evil (TSR, 1993).
  • Wilson, Steve - "Grey Chrondex 4.1" (2000). Disponible en ligne: [2]

Liens externes[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. Gygax, Gary - "From the Sorcerer's Scroll: New Magic-User Spells." Dragon n°67 (TSR, 1982).
  2. Gygax, Gary - Unearthed Arcana (TSR, 1985).
  3. Jason Bulmahn, « 1d20 Villains: D&D's Most Wanted; Preferably Dead », Dragon, Pazio, vol. 32(4), no 359,‎ , p. 54–69
  4. « enworld.org/printthread.php?t=… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. Q: "Avez-vous fabriqué vous-même les sorts comme "Flèche acide de Melf", "Sphère résiliente d'Otiluke" et "Disjonction de Mordenkaïnen" ou ces derniers proviennent-ils des recherches des joueurs ?" Gygax: "J'ai inventé tous ces sortilèges moi-même, généralement en l'honneur d'un PJ de ma campagne ou de la personne qui en a suggéré les bases. Tasha [Rire incontrôlable de Tasha] est une petite fille qui m'envoyait des lettres au crayon, Nystul [Aura magique de Nystul] est le nom d'un véritable prestidigitateur que j'ai rencontré par l'intermédiaire de Len Lakofka. Melf [Flèche acide de Melf] était le PJ de mon fils Luke et Otiluke [Sphère résiliente d'Otiluke] est une combinaison de deux de ses autres PJs". « Gary Gygax: Q & A (Part III, Page 6) », EN World, (consulté le 15 mars 2009)
  6. 6,0 et 6,1 D&D Editors, « Unsolved Mysteries of D&D: Who is Tasha? », Dragon, Pazio, vol. 32(4), no 359,‎ , p. 30
  7. Gygax, Gary - The Lost Caverns of Tsojcanth (TSR, 1982).
  8. Gygax, Gary - Isle of the Ape (TSR, 1985).
  9. Dragon and Dungeon staffs - "Unsolved Mysteries of D&D", in Dragon n°359 (Paizo Publishing, 2007).
  10. Gygax, Gary - Sea of Death (New Infinities, 1987).
  11. Gygax, Gary, and Jon Creffield - The Slayer’s Guide to Dragons. (Mongoose Publishing, 2002).
  12. http://www.canonfire.com/wiki/index.php?title=Iggwilv
  13. Mearls, Mike, Brian R. James et Steve Townshend - Demonimicon (Wizards of the Coast, 2010)

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