Gabriel Szeles
Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Gabriel Szeles est un artiste-peintre français né à Clichy-sous-Bois en 1951, d’un père hongrois et d’une mère grecque. « Ils se sont rencontrés après la Seconde Guerre mondiale. Elle avait balayé leurs rêves. Du coup, ils ont soutenu mes inclinaisons artistiques ». L’enfant est bercé par trois cultures et la forte influence des amis parentaux. « On déménageait tous ensemble. Des gens extraordinaires. Ils étaient curieux de tout, m’ont fait découvrir le yoga et l’hindouisme à une époque où ce n’était pas connu. Les loisirs, c’était de m’emmener à la bibliothèque ».
Débuts[modifier]
À 10 ans, Gabriel reçoit sa première guitare. Il goûte à tous les arts. « Mais ma vie a basculé au début des années 1970. Parce que j’ai voyagé en Europe, Afrique du Nord, Orient. Et parce que je suis devenu libertaire ». Être anarchiste s’impose à lui comme une évidence. Il rencontre le petit-fils de Louis Lecoin, ardent défenseur de l'objection de conscience. « J’ai mis les pieds dans un monde fabuleux… » Il participe à la création d’un théâtre de marionnettes itinérant. « Toujours sur des sujets d’actualité tournés vers les enfants, comme l’écologie et l’antiracisme ». De festivals en festivals, il fait le tour de France et croise Jean Kergrist, le clown atomique. Une rencontre forte.
De retour à Paris dans les années 1980, il faut choisir et la peinture l’emporte. « Je travaillais dans la publicité et l’édition pour survivre. J’étais oughman (dessinateur). C’était vachement intéressant. Mais quand l’informatique s’est imposée, j’ai arrêté. Je ne voulais pas du tout d’un ordinateur ». Les commandes de restaurants deviennent alors son gagne-pain. « Il n’y a pas que les vitrines. C’est surtout de la décoration intérieure et des fresques ».
Son art[modifier]
On le retrouve dans toute la ville de Saint-Denis. Mais aussi beaucoup à Montmartre. Ou encore à République, pour le grand plafond d’une pizzeria inspiré par Michel-Ange et l’Antiquité.
Au Basilic, où il a donné rendez-vous pour une interview, il montre une toile reprenant le Saint Joseph charpentier de Georges de La Tour, qu’il a réalisé sur place. « J’ai une prédilection pour les peintres de la Renaissance et les impressionnistes, deux époques créatives très importantes ». Le plus grand, à ses yeux, reste Picasso. « Pour son œuvre mais aussi pour sa personne. Et puis Toulouse-Lautrec ! Le Caravage aussi ! Quelle vie ! Quelle existence ! Les peintres sont des vivants, des contestataires ! »
Gabriel se plonge dans ces vies avec passion et cite l’œuvre de Michel Ragon, critique d’art. Mais aussi historien de l’anarchisme. « Ce qui me plaît chez les anars, c’est que l’on vit selon son idéal. On n’a pas une idée, une conviction dans l’isoloir, puis une autre chez soi ».
Depuis vingt ans à Saint-Denis, il s’est longtemps investi dans la vie locale et la lutte pour les sans-papiers. Aujourd’hui, la peinture prend tout son temps. Et l’atelier tout son espace, chez lui. « Mon travail personnel marche mieux cette année. J’ai été sélectionné pour le Salon d'automne à Paris, sur les Champs-Élysées, et je prépare une exposition personnelle dans une galerie parisienne ».
Source[modifier]
- Gabriel Szeles, pinceaux et drapeau noir, par Aurélien Soucheyre, 2014
- page artiste contemportains
Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 170 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).Erreur Lua dans Module:Suivi_des_biographies à la ligne 189 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Cet Article wiki "Gabriel Szeles" est issu de Wikipedia. La liste de ses auteurs peut être visible dans ses historiques.
