Fusillade de Saint-Just
Fusillade de Saint-Just | ||
Date | ||
---|---|---|
Lieu | Saint-Just, Puy-de-Dôme ( France) | |
Type | Fusillade de masse | |
Morts | 4 (dont l'auteur) | |
Blessés | 1 | |
Auteurs | Frédérik Limol | |
Motif | Violence domestique | |
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Géolocalisation sur la carte : France | ||
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La fusillade de Saint-Just est une fusillade de masse survenue le dans le hameau de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme, en France lors de laquelle trois membres de la gendarmerie nationale ont été tués et un quatrième a été blessé.
Déroulement[modifier]
Peu après vingt et une heures, le , trois gendarmes se sont rendus dans une résidence en réponse à des violences conjugales. Le suspect, identifié comme étant Frederik Limol, 48 ans, faisant partie de la mouvance survivaliste[1],[2], a tiré sans avertissement des coups de feu blessant un gendarme qui succombera à ses blessures et en blessant un autre. Après que Frédérik Limol a mis le feu à sa maison, il a tué deux autres gendarmes. Selon le maire de Saint-Just François Chautard, la maison de Frédérik Limol a été détruite par l'incendie. Limol a été retrouvé mort à proximité de sa voiture après avoir perdu le contrôle de celle-ci[3]. La presse a révélé, par la suite, que le tueur avait piégé sa voiture pour que celle-ci actionne une arme à feu à l'ouverture de la portière avant droite[4].
L''ex-épouse du tireur avait plusieurs fois alerté les forces de l’ordre et porté plainte[5].
Victimes[modifier]
Les gendarmes tués sont Cyrille Morel, 45 ans, Remi Dupuis, 37 ans et Arno Mavel, 21 ans[6].
Réactions[modifier]
Le président français Emmanuel Macron a publié sur son compte Twitter : « Ils intervenaient pour secourir une femme victime de violences conjugales dans le Puy-de-Dôme, trois gendarmes ont été tués, un quatrième blessé. La Nation s'associe à la douleur des familles. Pour nous protéger, nos forces agissent au péril de leur vie. Ce sont nos héros »[7]. Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé, qu'au regard de l'histoire de la Gendarmerie nationale, cet événement est l'un des « plus tragiques »[3].
Notes et références[modifier]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 2020 Saint-Just shooting » (voir la liste des auteurs).
- ↑ « Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme : « Je vais être un killeur de keufs » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le 3 janvier 2021)
- ↑ Damien Mestre, Jean-Luc Boujon et Thibaud Le Meneec, « Trois gendarmes tués : qui était le forcené "survivaliste" de Saint-Just ? », sur Europe 1, (consulté le 25 décembre 2020).
- ↑ 3,0 et 3,1 AFP, « L’homme qui a tué trois gendarmes dans le Puy-de-Dôme voulait commettre un « carnage » », Le Monde, (consulté le 25 décembre 2020).
- ↑ Mélanie Vecchio et Clément Boutin, « Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme: l'auteur des coups de feu avait piégé son véhicule », sur BFM TV (consulté le 31 décembre 2020).
- ↑ Amaelle Guiton et Sonia Reyne, « Avant le drame de Saint-Just, un ex-conjoint insaisissable », sur Libération.fr, (consulté le 3 janvier 2021)
- ↑ Laure Bretton, « Hommage aux trois gendarmes tués, début de polémique sur les violences conjugales », sur Libération.fr, (consulté le 3 janvier 2021)
- ↑ « "Ce sont nos héros" : l'hommage d'Emmanuel Macron aux trois gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme », LCI, (consulté le 25 décembre 2020).
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