Famille de Gélis
Famille de Gélis | ||
Armes de la famille : Famille de Gélis | ||
Blasonnement | D'azur, à un mont d'argent de cinq coupeaux, surmonté d'une étoile d'or au canton sénestre | |
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Période | XVIIIe siècle - aujourd'hui | |
Pays ou province d’origine | Languedoc | |
Allégeance | Royaume de France | |
Demeures | Château de Colliers | |
Charges | 1 député et juge 2 trésoriers généraux de France |
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La famille de Gélis est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Languedoc, qui fut illustrée par Jean-Baptiste de Gélis.
Histoire[modifier]
Le nom de cette famille vient de la forme occitane de "Gilles" (venant elle-même du latin "Aegidius") qui est le nom du saint provençal Saint-Gilles[1]. La famille de Gélis était présente dans le Quercy, l'Albigeois et plus généralement dans le Languedoc.
Le premier membre mentionné est un certain Jacques de Gélis, qui, bourgeois de l'Isle-en-Albigeois (aujourd'hui Lisle-sur-Tarn), rend hommage au roi le 10 juin 1722. Elle tient sa noblesse de l'office de trésorier général de France à Montauban, donnée par lettres de provision du 1er juillet 1723 à Étienne Gélis. Ce dernier les enregistre à Montauban le 10 janvier 1724 et transmet son office à son fils, François-Henri-Marie de Gélis, qui lui succède le 21 avril 1762[2],[3]. Lors des assemblées de la noblesse de 1789, tenue à Castres, un membre de la famille, seulement nommé "de Gélis de Peyrolle" prend part aux débats[2].
Ses représentants actuels possèdent toujours le château de Colliers (Loir-et-Cher), qu'ils ont acquis en 1779 à la mort de son ancien propriétaire François-Pierre de Rigaud de Vaudreuil[4],[5].
Personnalité[modifier]
- Jean-Baptiste de Gélis (1778-1858) fut juge, conseiller départemental du Tarn, et deux fois député sous la Restauration.
Généalogie[modifier]
- François Urbain de Gélis (1852-1836) fut capitaine d'infanterie et chevalier de la légion d'honneur en 1896.
- Laurent de Gélis (1858-1946) fut officier de cavalerie et chevalier de la légion d'honneur en 1898. Au XIXe siècle, Noémie de Gélis se marie avec Joseph de Soubiran et de cette union naît Marie-Thérèse de Soubiran, fondatrice de l'ordre des Sœurs de Marie-Auxiliatrice[6].
Blasonnement[modifier]
Selon Camille-Philippe Dayre de Mailhol, le blasonnement de la famille de Gélis est « D'azur, à un mont d'argent de cinq coupeaux, surmonté d'une étoile d'or au canton sénestre »[7].
Notes et références[modifier]
- ↑ « ORIGINE DES NOM DE FAMILE DE LA REGION DE REVEL », sur www.lauragais-patrimoine.fr (consulté le 30 juin 2019)
- ↑ 2,0 et 2,1 Alphonse Brémond, Armorial général des familles nobles du pays Toulousain, L. Hébrail, (lire en ligne)
- ↑ Société héraldique et généalogique de France Paris, Bulletin de la Société héraldique etʹgenéalogique de France, Société héraldique & genéalogique de France, (lire en ligne)
- ↑ Robert Prévost, La France des Québećois: guide pratique et inusité du retour aux sources, Stanké, (ISBN 978-2-7604-0617-9, lire en ligne)
- ↑ « Château De Colliers, Muides-Sur-Loire | Accueil », sur www.chateaudecolliers.com (consulté le 7 janvier 2023)
- ↑ « L'histoire mouvementée de l'hôtel de la famille de soubiran », sur ladepeche.fr (consulté le 30 juin 2019)
- ↑ Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française: Rédigé dans l'ordre patronymique d'après les archives des anciens parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs. Contenant un vocabulaire du blason, la notice des familles nobles existant actuellement en France avec la description et le dessin de leurs armes, Maisons-Laffitte, impr. C. Lépice, (lire en ligne)
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