Famille Thomas de Bardines
Thomas de Bardines | ||
Armes de la famille : Thomas de Bardines | ||
Blasonnement | D'or, au cœur de gueules, surmonté d'une étoile d'azur en chef, et soutenu d'une croix raccourcie du même en pointe[1],[2] | |
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Devise | Sic itur ad astra[2] | |
Période | XVIIe siècle-XIXe siècle | |
Pays ou province d’origine | Angoumois | |
Allégeance | Royaume de France | |
Fiefs tenus | Bardines, Lezignat, Bretonnières, Saint-Simon[1] | |
Demeures | Hôtel de Bardines à Angoulême), château de Neuillac, Château de Chevilly | |
Charges | échevin et maire d'Angoulême | |
Récompenses militaires | Chevalier de Saint-Louis | |
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La famille Thomas de Bardines est une famille éteinte de la noblesse française originaire de l'Angoumois qui occupa au XVIIe siècle les charges anoblissantes d'échevin et maire d'Angoulême.
Histoire[modifier]
La famille Thomas de Bardines, autrefois « Thoumas », originaire de l'Angoumois, fut reconnue noble en 1639, 1667 et 1736[1]. Elle fit ses preuves de noblesse pour le service devant Chérin en 1784, sur titres de 1626[1],[3].
Son premier auteur connu[4], Jean Thoumas, conseiller de la ville d’Angoulême en 1620 occupa la fonction anoblissante d'échevin d'Angoulême en 1627. il fit déclaration de vouloir vivre noblement en 1634[5].
au XVIIe siècle, La famille donna des maires et échevins d'Angoulême[1], charges qui conféraient la noblesse héréditaire[6][réf. non conforme].
Paul Thomas des Maisonnettes, sieur de Maisonnettes et de Saint-Simon, conseiller au Présidial[7]et »maire d'Angoulême de 1632 à 1634[8] fut le père de Paul Thomas de Girac, homme de lettres et ami de Jean-Louis Guez de Balzac[9][réf. non conforme]. Parmi sa descendance figurent les Thomas de Bardines qui ont donné « plusieurs conseillers au Présidial, gens de lettres et fort considérés »[8].
Jean Thomas, écuyer, seigneurs de Bardines, conseiller du roi au siège présidial d'Angoulême, marié en 1701 à Marie Nadault[10], eut pour fils Louis Thomas de Bardines, écuyer puis chevalier, seigneur de Bardines, marié à Marie-Françoise Préveraud des Deffends, qui fit construire en 1782 à Angoulême un hôtel particulier (attribué à tort selon certaines sources à l'architecte Vallin de la Mothe)[11] qui subsiste de nos jours[12].
Pendant la Révolution, Antoine Gabriel Mélanie Thomas et son frère Martial Thomas, dits Bardines, prévenus d'émigration, furent arrêtés sur la commune de Chaumont (Meuse), le . L'administration du département de la Meuse les déclara émigrés et ordonna leur bannissement du territoire de la république. Le directoire exécutif prit contre eux un arrêté, le 13 Vendémiaire An VIII, confirmant celui de la Meuse, les maintenant définitivement sur la liste des émigrés du département de la Charente et leur défendant de rentrer sur le territoire de la république, sous peine d'être traités comme émigrés. Antoine Gabriel Mélanie Thomas fit sa déclaration, le 25 Floréal An X, devant le Préfet du Rhône et fut amnistié le 18 Frimaire an XI[réf. nécessaire].
Antoine Gabriel Mélanie Thomas de Bardines fut nommé chevalier de Saint-Louis sous la Restauration. Marié à Marguerite Paty, il mourut à Auriac de Bourzac (Dordogne) le [réf. nécessaire].
Armes[modifier]
Les armes de la famille Thomas de Bardines sont : D'or, au cœur de gueules, surmonté d'une étoile d'azur en chef, et soutenu d'une croix raccourcie du même en pointe.[1],[2].
Alliances[modifier]
Les principales alliances de la famille Thomas de Bardines sont : Clément, Ferrand (1626), Géraud (1628), Martin de Bourgon (1645), Grelon (1650), de La Rochefoucauld (Anne Thomas épousa en 1685 François-Joseph de La Rochefoucauld, sieur de Maumont)[13], Nadauld (1701), Préveraud (1735), Naudault (1767), de Manes (1790), Paty, Delonlay, etc.
Références[modifier]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 (Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome VI, 1975, page 304 notice 32.874 Famille Thomas alias Thoumas, Angoumois.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Revue de l'Aunis de la Saintonge et du Poitou, Volume 10, 1869, page 102.
- ↑ Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits français 31757, Collection Chérin (Chérin 195), vue 254 : Thomas de Bardines en Angoumois.
- ↑ Bulletins et Mémoires de Société archéologique et historique de la Charente, Société archéologique et historique de la Charente, 1935, page LXIX.
- ↑ Joseph Nadaud, Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, Volume 4, Éditions du Palais royal, 1974, page 187.
- ↑ Classification des charges conférant la noblesse (extrait du Nouveau Nobiliaire de France de L. d'Izarny, J.J. Lartigue, J. de Vaulchier), Editions Mémoire & Documents.
- ↑ Tesseron 1999, p. 187; 221.
- ↑ 8,0 et 8,1 Tesseron 1999, p. 188.
- ↑ Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1933, pages CLXIV-CLXV.
- ↑ Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente antérieures à 1790, Archives départementales de la Charente, 1880, page 166.
- ↑ Angoulême, ville d'art & d'histoire, Service patrimoine d'Angoulême ville d'art et d'histoire, 1994, page 99.
- ↑ Angoulême: l'hôtel de Bardines enfin reconnu - Charente Libre - 18/07/2013
- ↑ Louis Audiat, Deux victimes des septembriseurs : Pierre-Louis de La Rochefoucauld, dernier évêque de Saintes, et son frère, évêque de Beauvais, Desclée de Brouwer, 1897, p. xx.
Bibliographie[modifier]
- Gaston Tesseron, La Charente sous Louis XIII, Editions Librairie Perriol, , 256 p. (ISBN 9782951471108), « Paul Thomas »
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